AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 318 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai découvert cette autrice, et j'ai trouvé qu'il s'agissait d'un polar rare. Il est bien construit, dans l'esprit de sa créatrice qui nous distille la -ou plutôt les- solution (s) au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête.
Beaucoup d'action, jusqu'à la fin, mais j'ai surtout été attiré par les portraits:
* des enquêteurs
* de l'autiste
* des villageois

Un livre prenant; le dénouement m'a paru un peu "téléphoné"
Commenter  J’apprécie          112
« La dernière chose dont ils avaient besoin c'était que les flics viennent fouiner partout dans le village en interrogeant tout, le monde !! Il y avait trop de secrets à préserver. »

Une petite bourgade allemande, une multitude de personnages qui ont tous leurs petits secrets, leur talon d'Achille, un coupable désigné d'office, un tandem de policiers bien sympathiques avec juste ce qu'il faut de soucis personnels …. Finalement, il faut peu de choses pour faire un bon polar.
Si la construction, est très classique, l'auteur a judicieusement distillé ses informations pour tenir en haleine un lecteur exigent, et su créer un climat suffisamment angoissant mais sans ostentation.
Les personnages sont bien analysés, et c'est progressivement que le lecteur s'enfonce dans ce microcosme.
Peu habituée au polar allemand, je me suis très vite reconnue dans cette rigueur germanique, et la minutie avec laquelle l'auteur nous fait avancer.
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          80
Mon avis :
J'ai entendu parler de Nele Neuhaus par quelques auteurs ou chroniqueurs avec qui j'échange volontiers sur les réseaux sociaux. C'est donc en toute confiance que je me suis procuré l'un des romans de cette auteure.
Alors, est-ce que Blanche-Neige doit mourir a répondu à mes attentes ?
Bien assez pour vous le conseiller chaudement !
D'abord, l'écriture est puissante et vous entraîne rapidement, pour ne plus vous lâcher. L'histoire est complexe, mais le récit sacrément bien construit et les personnages ne manquent pas… de personnalité ! Certains d'entre eux (les flics) apparaissent d'ailleurs dans d'autres romans de la même auteure, il est donc normal qu'on s'étende un peu sur leur quotidien en dehors de leur boulot, et ces incursions dans leur vie privée sont bien intégrées, et à aucun moment ne paraissent artificielles.
Malgré tout, je ne serais pas aussi dithyrambique que mes camarades. Erreur de traduction ou faute de l'auteur ? Je ne possède malheureusement ni la langue de Goethe ni l'ouvrage en version originale pour m'en faire une idée, mais quelques petites bourdes sont restées accrochées à la grille de mon tamis (et comme je chinoise, elle est évidemment très fine !) J'ai trouvé une ou deux répétitions disgracieuses qui auraient pu être facilement évitées. Ça pourrait être une faute de traduction, mais parmi les grumeaux (pour rester dans une métaphore pâtissière), d'autres semblent plus être du fait de l'auteure. Il ne s'agit que de détails, et qui plus est, ils n'influent pas sur le déroulement du récit, mais quand même, pour ne citer qu'un exemple, un homme qui place sa valise sur le siège arrière d'une voiture en montant et deux pages plus loin, la sort du coffre en descendant, moi, ça me fait tiquer !
Cela posé, ce roman reste une excellente surprise et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à sa lecture. Si, comme moi, vous ne connaissiez pas le polar allemand ou que vous vous étiez arrêté aux aventures télévisuelles de l'inspecteur Derrick, faites vite connaissance avec Nele Neuhaus. Après les écrivains venus du Nord, les nouveaux auteurs à succès pourraient bien être des Teutons flingueurs.
Commenter  J’apprécie          60
Il y a fort longtemps que j'avais repéré ce roman et que le lire me tentait bien alors quand je suis tombée dessus à la bibliothèque je n'ai pas réfléchi. Et ce fut un bon choix car j'ai beaucoup aimé cette lecture dont certains aspects m'ont énormément fait penser à "La vérité sur l'affaire Harry Québert" de Joël Dicker, roman que j'ai aussi apprécié du reste.
L'histoire en elle-même commence assez banalement pour un polar, un homme condamné pour le meurtre de deux jeunes filles revient sur les lieux du crime après sa sortie de prison et affronte l'hostilité des villageois, d'autant plus quand une jeune fille disparaît peu de temps après son arrivée. Classique me direz-vous, avec raison, mais pour autant la lecture de ce roman reste passionnante.
L'intrigue est très bien ficelée, il n'y a aucun temps mort, les indices et les rebondissements se succèdent à bon rythme au gré de l'enquête menée par le duo Pia-Von Bodenstein. le lecteur est embarqué dans l'enquête au milieu d'un petit village où tous les habitants se connaissent et semblent, au fil de la lecture, être coupables. le suspense s'installe progressivement et la tension croît au fil des pages. Tout s'accélère dans la deuxième moitié et le lecteur bien accroché dévore les pages pour connaître le fin mot de l'histoire.
Les personnages sont aussi très intéressants, que ce soit le suspect n°1 ou les deux policiers qui mènent l'enquête ; l'auteur a su les rendre attachants en leur consacrant des passages assez longs sans vraiment de rapport avec l'enquête notamment pour les deux policiers dont on découvre aussi des aspects de leur vie privé, ce que j'adore dans ce genre de roman.
Bref, un très bon roman policier qui, s'il ne révolutionne pas le genre, se lit avec beaucoup de plaisir et que je vous invite à découvrir à votre tour.
Commenter  J’apprécie          50
Etoiles Notabénistes : ******

Schneewittchen muss sterben
Traduction : Jacqueline Chambon

ISBN : 9782330018757

Je constate, non sans étonnement, que ma dernière fiche sur cette auteur remonte à 2013. C'est en effet l'année où j'ai découvert Nele Neuhaus et son sens tout à fait remarquable du polar. Rappelons d'ailleurs que les Allemands, bien que moins bien répertoriés dans les magasins français, sont assez forts dans le sujet, au contraire de certains écrivains scandinaves qui ne doivent leur apparition chez Babel Noir qu'à leur qualité de "scandinaves" justement.

Nous voici en 2017 - j'aimerais dire que le temps passe vite et, dans un sens, c'est assez vrai, finalement ;o) , quelles que soient les circonstances dont il nous accable parfois - et j'ai le grand plaisir de vous présenter "Blanche-Neige Doit Mourir", quatrième "tome" (apparemment, en tous cas, mais rappelons que les éditeurs français ne respectent pas toujours l'ordre de sortie observé dans le pays d'origine : il semble d'ailleurs que les deux premiers de la série von Bodenstein-Kirchhoff n'aient pas encore été traduits ) )de la série des exploits policiers du commissaire Oliver von Bodenstein et de son assistante, le lieutenant de police Pia Kirchhoff, autour desquels on retrouve l'équipe déjà présente dans "Flétrissures" : Henning Kirchhoff, médecin-légiste de grand talent mais quasi obsessionnel, ex-mari de Pia (ils ont conservé de bonnes relations) ; Kai Ostermann, qui s'occupe surtout de tout ce qui regarde l'informatique ; Christian Kröger, qui appartient à la Police scientifique et quelques autres ...

"Blanche-Neige doit mourir" est à l'origine une phrase que, dix ans plus tôt, la jeune Laura Wangler, follement jalouse de sa rivale, qui n'avait eu aucune peine à imposer sa beauté et son caractère au lycée, Stephanie, avait fait imprimer sur des T-shirts, avant la kermesse où Stephanie devait justement interpréter le rôle de "Blanche-Neige", dans la pièce montée par leur professeur d'allemand, Gregor Lauterbach. Précisons que, à l'origine, le rôle avait été promis à une troisième jeune demoiselle, Nathalie, certes moins jolie que les deux précédentes mais qui possédait un réel talent d'actrice. Précisons aussi que Stephanie avait "volé" son petit ami, Tobias Sartorius, à Laura et que, en parallèle, Tobias affectionnait beaucoup Nathalie, tout en ne voyant en elle qu'un garçon manqué, un bon "copain" en somme, à qui il racontait tout - et peut-être trop car l'adolescente était amoureuse de lui. Tobias avait, il est vrai, tout pour plaire : beau, intelligent, avec quelque chose d'animal, de sauvage et, avec cela, il était l'héritier de l'auberge du "Coq d'Or", qu'avait fondée son père, Helmut.

La kermesse va très mal se terminer pour tout le monde. Pour Laura et Stephanie tout d'abord, qui se retrouvent assassinées (par qui, on mettra longtemps à le deviner et à en avoir la preuve, tant Neuhaus a l'art d'embrouiller les pistes). A noter que les deux corps disparaissent et qu'on ne les retrouvera l'un et l'autre que ... dix ans plus tard, alors que Tobias Sartorius, qui avait été condamné sur des preuves indiscutables mais sans le corps du délit, si l'on peut dire, aura purgé sa peine pour le double-meurtre et sera revenu à Altenhain. Un Altenhain où son père a pratiquement tout perdu : auberge abandonnée par les clients au profit du "Cheval Noir", ouvert par un rival après l'Affaire Sartorius, ferme à l'abandon, début de clochardise, pourrait-on ajouter. Plus de Nathalie non plus : c'est pourtant elle, qui n'a cessé d'écrire à Tobias pendant toutes ces années, qui le ramène au village natal mais elle est devenue Nadja von Bredow, une actrice célèbre pour le rôle de commissaire de police qu'elle tient dans une série à succès. Gregor Lauterbach, avec qui Stephanie flirtait honteusement tout en faisant croire au pauvre Tobias qu'il était le seul homme de sa vie, a, lui aussi, fait du chemin, grâce aux relations de sa femme, le Dr Daniela Lauterbarch (une personne très aimable et toujours à l'écoute de toutes et de tous) : il est devenu ministre de l'Education nationale. Enfin, Claudius Terlinden, le hobereau du coin, qui avait aidé les Sartorius lors du procès en procurant à Tobias un bon avocat et qui, plus tard, à racheté toutes les dettes de son père de telle manière que le domaine des Sartorius lui appartient désormais tout entier, notamment une pièce de terre très importante pour l'immobilier sur laquelle il a fait construire sa société personnelle après l'avoir rachetée cinq fois au-dessous de sa valeur à un Helmut Sartorius complètement déboussolé, n'a cessé de prospérer. Toujours aussi aimable, ne cesse de proposer à Tobias un emploi dans l'une de ses sociétés. Mais Tobias est comme le Andy de la chanson des Rita Mitsuko : Tobias se méfie ... Il n'a jamais aimé Terlinden et n'a pas apprécié que son meilleur ami, Lars Terlinden, fils aîné de l'homme d'affaires, s'en aille étudier aux Etats-Unis le lendemain même ou presque de son arrestation. du second fils, il n'a pas gardé grand souvenir : Thies en effet est autiste et plutôt farouche. Mais il aimait beaucoup Stephanie. Est-ce pour cela que, au retour de Tobias, Thies s'approche de lui un soir et lui serre la main tout en lui disant bonjour - ce qui, pour un autiste, témoigne en général d'un grand effort qu'il effectue exclusivement pour les gens qu'il aime ou apprécie ?

Autre changement, qui va déclencher beaucoup de choses et amènera en fait à l'élucidation du double meurtre pour lequel Tobias s'est vu condamné injustement : l'apparition d'Amelie Frölich comme serveuse au "Cheval Noir". Amelie est jeune mais elle vient de Berlin où elle a mené une jeunesse plutôt chaotique. Elle n'a pas froid aux yeux et, très vite, elle, qui se sent malcomprise de ses parents et même rejetée par eux, s'intéresse à Tobias et se lie d'amitié avec lui. D'amitié et même un peu plus ... En effet, le hasard s'est arrangé pour que la jeune fille présente une ressemblance physique frappante avec la défunte Stephanie. Elle est d'ailleurs adorée de Thies qui lui parle et la laisse lui prendre le bras, la main, etc ... sans problème.

Que viennent faire là-dedans Pia Kirchhoff et Oliver von Bodenstein ? Après tout, même si l'on n'a jamais retrouvé les corps, l'affaire Sartorius est réglée depuis belle lurette. Certes, mais le jour même de la levée d'écrou de Tobias, la mère de celui-ci, qui avait divorcé d'Helmut après que celui-ci eût bradé la fameuse pièce de terre tant convoitée dont nous parlions plus haut et qui faisait partie de sa dot, est attaquée en pleine rue et jetée de la passerelle d'un pont sur la voie autoroutière, tombant, heureusement pour elle, sur une voiture dont le conducteur a moins de chance puisqu'il décède d'une crise cardiaque sous le choc. L'accident s'est répercuté sur les voitures qui suivaient et, bien sûr, il y a beaucoup de blessés. Pia et Bodenstein, ayant appris que la victime, actuellement dans un coma profond, s'était appelée Rita Sartorius avant de reprendre son nom de jeune fille, Cramer, viennent donc fourrer leur nez à Altenhain, avant tout pour demander à Helmut s'il connaissait des ennemis à son ex-épouse, ensuite parce que, bien sûr, ils ne sont pas sans établir un rapport entre la libération de Tobias et l'agression de sa mère.

Roman de plus de cinq cent pages (517, très précisément, en format poche), "Blanche-Neige doit mourir" se lit de bout en bout d'une seule haleine. Les non-germanophones auront peut-être un problème au niveau des patronymes des personnages, bien entendu, mais enfin, ils peuvent toujours prendre des notes et ce n'est pas plus difficile qu'avec un roman russe, japonais ou chinois. L'ambiance est lourde, inquiétante, glauque à souhait et le lecteur sent d'instinct que certains personnages ne disent pas tout ce qu'ils savent. Pia et Bodenstein le flairent eux aussi sans peine et n'en mettent que plus d'acharnement à s'enfoncer dans cette forêt aux ramifications aussi profondes que tordues qu'était, si longtemps sans qu'on le sût, l'Affaire Sartorius. Avec le lecteur, ils vont de faux témoignage en découverte, de mensonge avéré en silence complice, de détails résolument gommés en détails oubliés mais tout aussi révélateurs ...

Les personnages positifs, dirai-je, , sont particulièrement attachants. Quant à leurs contraires, ils sont (surtout pour les femmes et pour la plus âgée d'entre elles en particulier), d'un machiavélisme rare et qui fascine. Neuhaus parvient néanmoins à éviter le piège du manichéisme, peut-être même avec plus d'aisance que dans "Flétrissure" (mais dans ce dernier ouvrage, le contexte qui se référait au nazisme était sans doute plus lourd à traiter, surtout pour une Allemande ). En bref, "Blanche-Neige Doit Mourir" est un roman qui tient toutes les promesses qu'annonce son titre, à la fois poétique et inquiétant. Ne manquez pas de le lire. D'autant que se mêle à tout cela la découverte, par Bodenstein, que son épouse bien aimée, Cosima, avec laquelle il était mariée depuis vingt ans, le trompe avec un homme plus jeune et que cela joue sur les livres suivants. ;o)
Commenter  J’apprécie          40
Malgré quelques avis mitigés sur ce roman à sa sortie, et parce qu'on me l'a prêté, je me lance dans sa lecture. Et je dois avouer que je n'ai pas été déçue.

Il est vrai que je me suis accroché dès le début avec les noms des différents personnages pour être sûr de bien suivre.

Bien plus qu'une enquête policière, ce roman nous raconte comment une condamnation ne châtie pas seulement le coupable mais sa famille toute entière sur plusieurs années.

L'atmosphère du village est également intéressante, car tout le monde se connait , mais personne ne dit rien.

Enfin, le prétendu coupable n'en est pas un et les véritables fautifs (car ils sont plusieurs) difficiles à cerner.

J'ai aimé cette intrigue intelligente et bien menée.

L'image que je retiendrai :

Celle du personnage de Natacha, adolescente, devenue star de la télévision sous le nom de Nadja.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          30
"Blanche neige doit mourir" est un très bon thiller !
L'histoire se déroule dans un petit village Allemand ou on assiste à la disparition d'une femme.
Tout porte à croire que le coupable n'est autre que Tobias Sartorius, condamné à 10ans de réclusion pour la disparition de deux femmes, des années auparavant et sortant tout juste de prison.
C'est dans ce petit village Allemand, que deux enquéteurs vont dénouer peu à peu l'enquête se heurtant au silence, à la complicité et aux ragots des villageois.
Un thriller psycologique et renversant, qui ne cesse d'intriguer et d'étonner le lecteur.
Commenter  J’apprécie          30
Mon premier contact avec Nele Neuhaus et une belle découverte.
Un peu à se mettre en place le suspense n'en est devenu que plus grand.
Après avoir purgé 10 ans de prison pour deux crimes qu'il n'a pas commis, Tobias revient dans son village.
La mère de Tobias est poussée du haut d'un pont.
Le duo d'enquêteurs Kirchhoff-Bodenstein vont devoir démêler ce sac de noeuds.
Un final explosif.....
Commenter  J’apprécie          22
Dans un très bon style sensiblement pervers avec souvent une mise en page volontairement perturbante, Nele NEUHAUS nous raconte les crimes qui ont été commis dans le périmètre de quelques maisons bourgeoises très proches les unes des autres d'un village allemand…..
Dans la première partie de son récit elle nous perturbe en nous inondant de faits,de crimes et des très nombreux personnages vivants dans ce petit univers….
Après nous avoir mis k.o. debout,tranquillement Nele NEUHAUS nous manipule et nous tient en haleine en passant quelquefois sans nous prévenir de l'un à l'autre des coupables ou non-coupables tous menteurs….
Vers la fin elle fait croire que nous avons trouvé, tout seul, les coupables et nous laisse entrevoir une suite moins diabolique à cette histoire….
Un très bon moment de lecture haletant, excellent pour réveiller les neurones…..
Commenter  J’apprécie          21
Deuxième polar d'une auteur allemande, le premier étant "Flétrissure".

Une intrigue bien ficelée qui change des polars du Nord avec des noms de personnages imprononçables...
On se croit dans l'enquête et on a l'impression d'être aux côtés des 2 enquêteurs principaux "Pia et Bodenstein".
Disparitions, meurtres...
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (688) Voir plus



Quiz Voir plus

Une vie au galop

Comment s'appelle le double poney blanc que monte souvent Elena ?

Fritzi
Twix
Sirius

6 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Elena : Une vie au galop de Nele NeuhausCréer un quiz sur ce livre

{* *}