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Oliver von Bodenstein et Pia Kir... tome 5 sur 8
EAN : 9782330057855
491 pages
Actes Sud (03/02/2016)
3.89/5   97 notes
Résumé :
Au cœur de l'hiver, une vieille dame est tuée d'une balle dans la tête tandis qu'elle promène son chien dans un parc de la banlieue de Francfort. Trois jours plus tard, une autre femme est abattue avec la même arme à travers la fenêtre de sa cuisine, alors qu'elle est en pleins préparatifs de Noël. L'officier de police judiciaire Pia Kirchhoff comprend qu'elle peut dire adieu à son voyage de noces en Equateur : son collègue Oliver von Bodenstein va avoir besoin d'el... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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À Francfort, une vieille dame qui promène son chien est abattue par un sniper. Un crime de hasard, imprévisible? Mais lorsqu'une autre femme est assassinée dans sa cuisine, on doit chercher ce que les victimes pourraient bien avoir en commun, à part le fait d'être des citoyennes exemplaires.

Peu à peu, les enquêteurs remontent fil et découvrent une histoire de vengeance en rapport avec une transplantation cardiaque* survenue dix ans plus tôt. Mais le meurtrier continue de terroriser la population et l'équipe de policiers gênée dans ses recherches par un analyste suffisant (on le surnomme le petit Napoléon!).

Un polar allemand qui expose des états d'âmes, avec des policiers qui vivent pour leur métier, avec des criminels ambitieux que rien n'arrête et avec des familles dévastées par la mort d'un proche.

*Pour un tout autre son de cloche sur la procédure de transplantations d'organes et l'attitude des équipes soignantes, il faut lire aussi « Réparer les vivants » de Maylis de Kerangal.
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Ce roman policier qui se déroule en Allemagne est le cinquième d'une série, mais si, comme moi, vous n'avez pas lu les précédents, cela n'a aucune importance, le récit est tout à fait compréhensible et les personnages sont suffisamment décrits psychologiquement pour qu'on s'attache rapidement à eux. Les inspecteurs de police sont les personnages principaux de cette histoire, surtout Pia Kirchhoff, qui vient juste de se marier et doit partir en voyage de noce, et son chef Oliver von Bodenstein.
Tout commence par le meurtre d'une femme âgée, qui promenait son chien dans un parc et est abattue d'une balle dans la tête.
Une seconde femme va elle aussi être assassinée de la même façon quelques jours plus tard, mais cette fois-ci, cette dernière se trouvait dans sa propre cuisine au moment des faits.

L'enquête policière va se dérouler pendant les fêtes de fin d'année, avec son lot de mauvais temps, de collègues en congés ou en arrêt maladie, de témoins difficiles à contacter pour cause de départ en vacances…bref, l'enquête ne va pas être simple.
A cela vient s'ajouter l'aide d'un soit - disant expert qui sait tout mieux que tout le monde et qui se permet de critiquer tout un chacun.
Les personnages nous deviennent très rapidement familiers et le thème principal de l'intrigue m'a beaucoup plu, car il nous permet de nous familiariser avec le don d'organes, les procédures entreprises dans ce cas et la gestion des familles dans le deuil.

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4 ème volet des enquêtes du duo formé par Pia et Oliver avec en toile de fond un tueur sniper qui sévit dans la ville et qui fait des victimes au hasard ?
Des personnages que j'ai retrouvés avec plaisir, leurs vies privées évoluent.
J'ai découvert par hasard cet auteure allemande de polar par le biais de son premier roman au titre accrocheur Blanche Neige doit mourir et depuis je suis ses parutions et je ne suis pas déçue.
Une nouvelle enquête avec plusieurs fausses pistes, des rebondissements bien pensés, une fois le livre ouvert j'ai eu du mal à le lâcher.
Un bon polar, une vengeance sombre et inquiétante sur les dérives possibles du don d'organes.
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Les vivants et les morts est un polar ambitieux, d'une grande richesse thématique et avec suffisamment de fausses pistes pour s'y égarer, au moins pour un temps. Nele Neuhaus aurait pu aisément se délester de quelques personnages, histoire de nous faciliter la tâche, mais on s'y retrouve quand même, avec un peu d'attention. le livre varie les approches : l'enquête du côté des policiers, qui est loin d'être un fleuve tranquille ; la vie privée des deux principaux flics, compliquée, on s'en doute ; la psychologie du tueur en série, à travers son agenda meurtrier. Nele Neuhaus a le talent de tout mettre en musique, y compris sur le sujet sensible du don d'organes. On n'est d'ailleurs pas obligé de souscrire aux arguments de la romancière qui semble avoir des comptes à régler avec le corps médical. Au-delà de cet aspect "militant" contestable, le livre est d'une efficacité redoutable, conduit de main de maître de bout en bout.
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Quand on lit un cinquième roman de cet auteur, c'est que l'on a déjà lu tous les autres qu'elle avait écrits avant et qu'en redemande encore, c'est que ses romans en valent vraiment la peine .


Elle n'est pas beaucoup connue, mais ses romans ont toujours eu le don de me triturer les méninges et me fascinées à tel point que j'ai hâte que le sixième sorte .


L'histoire en elle-même et une histoire bien construite où l'on retrouve le duo légendaire Pia Kirchohhoff et Oliver Bodenstein que vont à voir à faire à une sordide histoire que commence par une vieille femme tuée par une balle dans la tête lorsqu'elle prenait son chien tranquillement comme à son habitude , et, d'autres meurtres similaires vont surgir et pourtant toutes ses victimes n'avaient aucun ennemi.


Au fils de l'histoire et de l'enquête les rouages s'assemblent et nous avons à faire à quelqu'un qui s'autoproclame le juge et qui envois des lettres aux deux commissaires leur expliquant pourquoi ces personnes devaient mourir .



Sur ce point on rentre bien dans l'histoire et on accroche directe , l'auteur parle d'un sujet bien documenté sur les dons d'organes et l'on apprend beaucoup dessus .


Se livre est excellent, la plume de Nele Neuhaus et au rendez-vous comme à son habitude du coup moi je n'ai pu qu'adhérer et l'histoire, avec ses personnages toujours attachants .


On ne peut qu'en redemandé .


J'ai beaucoup aimé et apprécie ce roman et même arriver au dénouement final, je me suis faits balade tellement que l'intrigue et présente jusqu'à la fin .


Une petit perle ce livre.
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critiques presse (1)
Liberation
15 avril 2016
Ce polar est formidable car il est à la fois un roman à énigme digne d’un Agatha Christie ou d’un Conan Doyle, mais aussi une plongée dans les milieux du don d’organe qui oscillent sans cesse entre drame et espoir.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Nul ne traversait l’existence sans blesser de temps à autre son prochain, lui infliger des déceptions, du chagrin, voire de réelles souffrances. À chaque préjudice ou presque correspondaient des règles de réparation, à savoir le Code pénal. L’époque archaïque de l’auto-justice était révolue et, en temps normal, même une foule qui se sentait lésée par la loi ne prenait pas les armes pour se venger. Or le sniper agissait précisément ainsi. Il ne faisait pas confiance à la jurisprudence, ni à la loi. Il s’en tenait au verset biblique vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, il rendait justice lui-même.
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L’orfèvrerie est un des artisanats les plus vieux du monde et un métier vraiment fascinant qui exige de la créativité, mais aussi de la patience et de bonnes compétences manuelles.

(Actes noirs, p. 251)
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L’acte de communication ne se compose qu’à huit pour cent du langage en soi et à quatre-vingt-douze pour cent du langage corporel. Le vôtre révèle votre manque d’assurance face à moi. Ce manque d’assurance, dont vous n’avez peut-être même pas conscience, vous le masquez derrière l’agressivité. C’est d’ailleurs ce que font beaucoup de femmes policiers qui se sentent inférieures, ne serait-ce qu’à cause de la répartition des rôles, mais aussi sur le plan physique. Le fait que je sois assis derrière et vous devant est un geste de domination de votre part, censé me remettre à ma place et me rappeler clairement ma position subalterne dans l’équipe.
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La plupart du temps, le passage à l’acte était motivé par des émotions fortes, telles que la jalousie ou la colère, ou encore la peur qu’un autre délit soit découvert. L’envie de tuer pure et simple était très rare. Et les cas en question étaient extrêmement difficiles à résoudre car, en l’absence de lien entre le meurtrier et sa victime, on était soumis au hasard sous la forme d’un témoin, d’une empreinte génétique ou d’un autre détail.
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Elle avait appris dans des formations et séminaires les tactiques d’interrogatoire les plus diverses et elle savait quelles méthodes employer pour faire parler son interlocuteur, car il était essentiel que les prévenus s’expriment. Il était fréquent qu’ils mentent et plus ils parlaient, plus ils s’empêtraient dans leurs mensonges, surtout en situation de stress.
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