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Ce livre m'a hélas déçu. Pourtant, la quatrième de couverture me semblait prometteuse. C'est l'histoire d'un couple d'éditeurs, Pierre et Claire, dont la maison d'édition est en perdition.
Je me suis ennuyée pendant la lecture et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. On suit les différents personnages pendant leurs voyages, leurs dîners et déjeuners. Je ne voyais pas trop où tout cela menait. Dommage...
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Le bouquin n'est pas mauvais mais… "I heard it through the grapevine", une chanson de Creedence Clearwater Revival… non. Je m'insurge. Une chanson des Funk Brothers, pour la Motown.


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Ce roman d'Eric Neuhoff n'a pas à proprement parler d'intrigue: on suit le quotidien de Claire et Pierre, un couple bobo d'éditeurs qui rencontrent certaines difficultés pour assurer la pérennité de leur maison d'édition parisienne. On a certes une vision assez ironique du monde de l'édition et des compromissions que beaucoup d'écrivains semblent disposés à faire pour remporter des prix littéraires, mais on retient surtout une longue litanie de repas privés ou à caractère professionnel dans des restaurants parisiens ou lors de soirées à domicile. Les rues parisiennes sont l'objet de constantes énumérations , et la province française est globalement perçue par les personnages ou le narrateur de manière très condescendante, seule la Côte d'Azur semblant trouver grâce à leurs yeux. Pour le reste des lieux, ce sera New York ( à plusieurs reprises), Lisbonne ou la Suisse, soit toujours des endroits acceptables pour le couple, avec des hôtels et là encore des restaurants dignes de leur standing. L'entre-soi des personnages finit par être assez pénible à la longue, l'important étant d'être riche ou influent. La présence de différents ministres que croise le couple à l'occasion de leurs dîners est à cet égard révélatrice. On sent que l'auteur s'y connait aussi en vins fins, ceux-ci étant également mentionnés consciencieusement.
Eric Neuhoff a pour habitude de dénigrer pour leur vacuité au "Masque et la Plume" des romans semblables, lorsqu'ils ne sont pas écrits par lui.
On sait que Flaubert avait pour objectif et ambition d'écrire "un livre sur rien, qui ne se tiendrait que par la seule force de son style". Cet idéal flaubertien serait presque atteint ici Il ne manque que le style.
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La quatrième de couverture nous appâte en nous laissant croire à la lutte entre un petit éditeur et un business man...

Le néant...Des restaurants, des jalousies, des personnages sans consistance avec leurs envies, leurs amours.

Un ennui total devant ces acteurs du monde littéraire qui ne nous parlent que de leurs souvenirs amoureux ou "geuletonesques" puisqu'une les restaurants tiennent une grande place dans ce livre.

Ce récit nous emmene au-delà de l'ennui.

Un conseil : il faut éviter ces 200 pages stériles.
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« Heureusement, les prix d'automne vont toujours à de mauvais livres » proclame la quatrième de couverture, ce qui augure de prometteuses espérances à ce roman assez décevant.
Eric Neuhoff a toujours le regard désabusé et la plume assassine qui ont bâti le succès de ses précédents pamphlets, mais ici le scénario tourne en rond, se noie dans les redites et devient indigeste au fil de petits déjeuners avec d'accortes chargées de relations presse, de déjeuners avec d'éventuels acquéreurs et de diners avec des écrivains rincés.
Ces agapes, qui flirtent avec l'abus de bien social, caricaturent la vocation des éditeurs et des écrivains et le lecteur se demande si le temps investi à écrire n'est pas du temps volé au réseautage ou aux apparitions médiatiques.
Le lecteur est absent de ce microcosme de l'entre soi et il est logique que le méprisi du client condamne au diktat du banquier.
Roman nostalgique, certes, histoire d'amour, peut-être, mais Pierre et Claire m'ont semblé « has been » et j'avoue avoir eu du mal à finir cette lecture soporifique.
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Dans le Paris, surtout Rive-gauche, de 2020, un couple d'éditeurs, Pierre et Claire, mariés, dans la bonne cinquantaine, parents de deux enfants adultes, ont une vie professionnelle et sociale intense. Ils passent d'un restaurant haut de gamme à une soirée mondaine sans vraiment s'arrêter sauf lorsqu'ils prennent des vacances sur une côte méditerranéenne. Autour d'eux, les gens se quittent, divorcent mais eux continuent de s'aimer sans faiblir.
Il ne se passe pas grand-chose dans cette chronique mais les commentaires du narrateur sur les restaurants, les vins, les plats ne sont pas inintéressants et Eric Neuhoff sait capter avec gourmandise des petits moments drôles de la vie quotidienne, des attitudes comiques ou lâches de certains personnages. Il est parfois désabusé et grognon comme tous ceux qui ont une approche traditionnelle de la société et craignent ses évolutions. Son style vif fait de phrases courtes maintient l'attention du lecteur.
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Quelle déception ! Pourtant j'aime lire ou écouter les critiques de cinéma d'Eric Neuhoff. Il me fait rire avec ses jeux de mots et formules qui font mouche en général.
Mais ce roman m'a profondément ennuyée. Je me suis forcée pour le finir. Heureusement que je ne l'ai pas acheté !!!
C'est l'histoire d'un couple d'éditeurs qui vivent dans le 6 ème arrondissement de Paris et passent leur temps à aller au restaurant ou partir en weekend. Pierre cherche le futur prix Goncourt, il voit souvent son ami Matthieu qui est écrivain. Il est toujours amoureux de sa femme, Claire. Mais il ne se passe strictement rien d'intéressant et on s'ennuie. Enfin moi en tout cas. le style est plat, des phrases courtes, descriptives. Une punition !!
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Qu'il est bon d'être un éditeur parisien dans ce roman d'Eric Neuhoff ! Un éditeur dont la vie est ponctuée de soirées entre amis, de déjeuners et de diners au restaurant. Un éditeur amoureux de son épouse après des années de mariage, un éditeur aimé et bien aimé en retour par celle-ci. Une vie sans problème majeur donc. Une vie sans problème tout court en fait. Une vie douce qui tourne – un peu – autour de l'édition tout de même !

Si j'ai eu quelques difficultés à entrer dans le livre, j'ai par la suite eu plaisir à déambuler dans le Paris du protagoniste. Une douceur de vivre qui, en ces temps, fait rêver. Il faut dire que le quartier de Saint Germain des Près est plutôt agréable à vivre…

L'édition apparait ici au second plan, le quotidien des personnages étant au centre de ce roman très caricatural sur le milieu bourgeois des beaux quartiers parisiens.

On aime ou on n'aime pas. On se laisse porter ou pas par cette vie. Une vie de privilégiés.


Lien : https://labibliothequedeceli..
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«  Ils sortaient encore. Ils sortaient toujours, Il y avait toutes ces invitations à rendre , le rythme était impossible à suivre » ..
«  Aux Épées , on ne lisait pas les manuscrits envoyés par mail……———Il n'y avait pas de compte Twitter . On ignorait les réseaux sociaux . Pas d'édition numérique ——-Un seul critère : le plaisir » .

Deux extraits de ce roman léger , nostalgique , très PARISIEN ….
Pierre , né en 1959 , dirige la maison d'édition les «  Épées » maison d'édition un peu dépassée avec Claire , l'amour de sa vie, en ce début de vingt et unième siècle , un grand groupe s'intéresse à leur maison .

La vendront- ils ? Et à qui ? .
Ils sortent beaucoup , voient sans cesse leur ami Mathieu , écrivain,, auteur «  des kamikazes » toujours à la recherche d'un prix ….

Mais ils vieillissent ,Paris n'a plus l'attrait d'antan , rempli de traîtrises et de déceptions ,de couples qui n'ont plus rien à se dire .

Il y a eu des décès , des divorces , des valses de divorces , des séparations douloureuses , des cohortes d'avocats, des larmes, des procès , des mensonges et une haine nouvelle …
Loin du fameux romantisme de leur amour conjugal , leur fidélité fait d'eux , malgré eux des originaux .
L'édition est en train de changer , «  les ÉPÉES » s'avère tout à fait démodée …inutile ?

Cette petite maison d'édition connaît quelques difficultés financières …..
L'auteure décrit à merveille ce petit monde fermé parisien , un monde qui s'étiole , nombre de boutiques disparaissent, un univers en train de disparaître , à bas bruit ..

La vie des protagonistes s'écoule entre plaisirs gustatifs et intellectuels , voyages en amoureux, histoire forte d'un grand amour résistant à l'usure du temps ,ils ne se lassent jamais de se retrouver , à la fois les mêmes et à chaque fois différents ! .
Cette plongée vertigineuse dans le milieu littéraire parisien ne m'aurait pas intéressée en temps normal mais vu mon état d'esprit actuel , ces expressions désuètes ou ironiques ont piqué ma curiosité , des gens qui se baladent de cocktails en soirées littéraires , ce ton mélancolique , parfois cruel, léger , tendre et pétri d'humour vachard : potins mondains , rires éphémères , fêtes , sexe , conquêtes , jurys , bla bla, repas , détails croustillants , dérision , moqueries , déroulés de journées occupées au plaisir de la flânerie, références à la filmographie ou au plaisir du théâtre apportent un plaisir anodin , une détente certaine .

Les portraits vachards , savoureux , au vitriol ajoutent au piquant , une nostalgie , visant l'époque actuelle au sein de l'édition , où l'on croise une très célèbre écrivaine belge ,l'école de Brive , Jack Nicholson , Woody Allen , les héros de Harry Potter en butant sur le Seigneur des anneaux , sachant qu'Édouard et Victoire , les enfants de Claire et Pierre ne lisent plus …
Un petit plaisir simple , anodin en passant , une chronique bien tournée , «  il n'y a pas de mal à ça » comme dirait l'auteur.

«  Écrire est facile ; il suffit de fixer la feuille blanche devant vous jusqu'à ce que des gouttes de sang perlent sur votre front » …
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Un roman blinis.
Ce roman ressemble à tous les livres et films qu'Eric Neuhoff étrillent avec talent dans les pages du Figaro ou dans le Masque et la Plume. J'ai trouvé dans son livre les défauts qu'il reproche souvent à des films dont il interroge la raison d'être et aux livres qu'il juge tourner trop souvent en orbite autour du nombril de leur auteur.
C'est dommage, car le romancier n'a pas gardé son style dans sa poche. Les dialogues sont savoureux et les sentences impitoyables. L'écriture incisive d'Eric Neuhoff est reconnaissable dès les premières phrases. Inutile d'être apnéiste quand on ouvre un de ses livres. Pas un mot en trop.
Mais ici, j'ai eu l'impression d'assister à une soirée mondaine interminable, peuplée de « faux gens », d'intelligences vraiment artificielles qui se fréquentent pour le seul plaisir de parler dans le vide et faire tamponner leur passeport au pays des gens de bonne compagnie. Il faut en être à défaut d'être.
Roman à conseiller à ceux qui dorment avec le Guide Michelin sur la table de chevet car cette histoire d'un vieux couple d'éditeurs en manque de succès et qui s'interroge sur l'opportunité de céder leur maison à un grand groupe, squatte les restaurants et les « place to be » de la capitale. C'est vrai que la cuenta n'est pas la même à la sortie de chez le libraire et qu'il faut sortir un télescope long comme la suffisance des personnages pour apercevoir quelques étoiles dans ce récit, mais au moins, les bonnes adresses pour entretenir son cholestérol ne manquent pas.
Eric Neuhoff est aussi gourmand que son personnage mais j'ai trouvé ce roman aussi savoureux qu'une galette de riz flottant sur une soupe au tofu.
Pourtant, l'idée de s'intéresser à un éditeur à l'ancienne paraissait séduisante et originale. Cela changeait des romans... qui parlent de romanciers... qui écrivent des romans face au miroir, façon poupées gigognes qui se regardent écrire. L'auteur maîtrise son sujet, fréquente assidument ce milieu, mais il laisse son lecteur sur les côtés, bloqué à l'entrée du carré VIP.
Comme son titre l'indique (avec une mention très bien pour la couverture), il est question de prix littéraires, de transhumance à la foire de Brive, de romanciers hors sol et Eric Neuhoff démasquent très bien les turpitudes de cet entre-soi littéraire. Hélas, ses pérégrinations dans Paris pour regretter son bon vieux temps, où les auteurs restaient fidèles à leur éditeur, où les agents littéraires n'existaient pas, où la passion des livres justifiait toutes les audaces, où le dilettantisme était une vertu, sont gâchées par une overdose de pince-fesses. Ours dans mon genre, s'abstenir.
Allergique aux mondanités, ce livre s'est trompé de lecteur avec moi. Désolé, je ne reçois pas, j'invite. Je ne fréquente pas, j'aime. C'est peut-être pour cela que je trouve que la plus belle réussite de ce roman tient dans la description des sentiments profonds qui unissent le couple d'éditeurs. C'est la seule relation qui sonne juste dans un concert d'artifices, le petit rayon de sincérité qui fait pétiller des coupes de champagne qui tintent si faux dans des diners ambiancés comme des vernissages.
Chic mais toc.
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