Je me souviens de sa main dans la mienne, de la sensation que quelqu’un, que quelque chose m’appartenait.
Nous sommes tous seuls, pris au piège de nos corps, de nos esprits, la seule compagnie que nous puissions avoir dans cette vie n'est que brève et superficielle.
Personne ne sait combien de temps il lui reste à vivre. Peut-être un mois, peut-être cinquante ans. J'aime vivre comme s'il ne me restait que deux jours.
Mais l'avantage, dans cette vie, c'est qu'on peut être quelqu'un de différent aux yeux de chacun.
Il me prend la main et me tire sur le tas de pierres avec lui. Quand sa peau touche la mienne, je ressens comme une petite décharge électrique. Je me convaincs que c'est normal, qu'un contact physique impromptu avec quelqu'un qu'on ne connaît pas fait toujours cet effet-là. Mais le courant me remonte dans le bras et, comme il me masse la paume de la main avec son pouce, l'électricité se propage dans tout mon corps. Oh-oh.
Le monde nous brise tous, beaucoup en ressortent plus forts à l'endroit des fractures.
« Mais l’avantage, dans cette vie, c’est qu’on peut être quelqu’un de différent aux yeux de chacun. »
- Jessamyn West a dit : « Écrire est chose si difficile que les auteurs, ayant vécu l’enfer sur terre, échapperont à tout châtiment dans l’au-delà. »
-Violet
Mais pas désolée de t'aimer, parce que ça ne me désolera jamais.