Monsieur Stein ne se découragea pas. Il construisit un oiseau pour porter ses rêves tout là-haut. L’oiseau vola si bien et si loin que jamais il ne revint. Une fois encore, tristement, l’homme se retrouva seul.
-Est-ce toi, mon frère ? demanda la créature.
Monsieur Stein ne répondit pas. Il était trop tard pour sculpter encore ce pantin vivant qui ne lui ressemblait pas du tout. A ses yeux, ce n'était qu'un monstre.
Monsieur Stein ne se découragea pas. Il construisit un oiseau pour porter ses rêves tout là-haut. L'oiseau vola si bien et si loin que jamais il ne revint.
« Un cirque passa au loin.
La voix dans le haut-parleur cria :
« Sentimento, le cirque des pays chauds !
Venez réchauffer vos cœurs glacés par l’hiver au cirque Sen-ti-men-to ! »
- Je t'aime comme un frère, même si je n'ai pas de coeur. Pourquoi ne peux-tu pas m'aimer avec le tien ?
En lui parlant, le pantin posa sa main mécanique sur l'épaule de l'homme.
- Tu me fais mal. Recule ! s'exclama monsieur Stein. Tu es laid. Tu me dégoûtes. Jamais tu ne me ressembleras !