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4,06

sur 5522 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Premier roman d'Olivier Norek, et qui devait l'inscrire dans la liste des meilleurs auteurs de polars français.

Le décor se plante en Seine Saint-Denis au coeur des quartiers, là où les codes
en vigueur obéissent à une organisation interne et mouvante.

Le roman s'ouvre sur une autopsie au déroulement peu banal, de quoi impressionner les moins sensibles et l'on se met à la place de l'opérateur! le pseudo-meurtre initial, commis en ayant recours à un rituel remarquable, est suivi d'un deuxième aussi étrange. Les rumeurs sur fond d'ésotérisme vont bon train.
Le capitaine Coste ne se laisse pas berner par les apparences, le rationnel est son domaine.
Et l'enquête aboutira à des révélations troublantes.

C'est dans ce volume que l'on fait aussi connaissance avec la brigade, qui s'enrichit d'un nouvel élément lorsque l'histoire débute. La nouvelle recrue devra faire ses preuves.

Excellente intrigue, suffisamment complexe pour s'y accrocher et pas trop alambiquée pour éviter de s'y perdre.

On perçoit l'expérience de l'autre derrière les situations décrites. Les dialogues sont parfaits, à la fois réalistes et souvent humoristiques.


Envie de lire rapidement le troisième opus .

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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93 ou neuf trois ou encore neuf cube, c'est là qu'officient nos flics de choc, Victor Coste, le capitaine, Ronan le beau mec dragueur, Sam, utile techniquement, Mademoiselle Marquant, légiste de service pour qui Coste a un faible plus qu'évident, de Ritter, une grande fliquette qui débute dans le métier mais qui sera dès ce premier volet de la trilogie, capable de nous surprendre, et quelques autres, appréciés ou pas de nos héros. (il faut bien quelques policier détestables pour faire connaissance des acteurs et assister à quelques confrontations sans lesquelles notre roman serait plus monotone.



Ce qui n'est aucunement monotone dans ce roman, ce sont les délicieux dialogues que nous offre l'auteur, dans lesquels on retrouve humour noir et blague de circonstances sans lesquelles on ne peut résister à la dureté du labeur d'un flic de la crim.



Le suspens y est présent sous une forme particulière : pas de récit coupé par des retours en arrière, presque pas de flic retenu ou kidnappé, mais plutôt des scènes qui se déroulent presque simultanément, et qui offrent des réponses au lecteur, et des suspicions de magouilles (forcément, le 36, pas très éloigné s'en mêle), des personnages qui se dévoilent progressivement, des intervenants qui surviennent et dont on découvre un rôle que l'on ne pouvait soupçonner.


Et la grosse affaire pour laquelle on se demandera si quelque grosse légume ne trempe pas dans ces histoires, le genre intouchable, balais roses et compagnie ... ou si des affaires sont étouffées parce que...

Bref... autant de questions qui nous amènerons lentement (une enquête qui patauge en ses début, rien que du classique quoi !) vers la vérité.


Bon thriller, avec de bon gros meurtres bien appétissants comme d'hab, des dialogues et des répliques délicieux (quoiqu'assez rares), un enquêteur calme (pour une fois) avec ses obsessions comme souvent, et un SRPJ qui foisonne, qui vit et qui emballa l'humble lectrice que je suis !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Un homme qui se réveille sur la table d'autopsie, voilà ce qui attend le capitaine Costes à l'IML de Paris. Nous le suivons au cour d'une enquête particulière au coeur du 9-3.

Le décor est planté le long de la nationale 3, et difficile de ne pas reconnaître le quartier décrit par l'auteur, pour toute personne connaissant ce département. Suivre cette enquête au coeur du département le plus difficile de France, et suivre chaque scène en connaissant le « paysage ». Ce roman se veut fiction, mais retranscrit malgré tout une réalité bien connue. Dès les premières pages, je suis plongée dans l'histoire, le décor un peu trop familier.

Puis nous allons naviguer entre les cités et les quartiers chics de la capitale. Alcool, drogue, sexe, aucune classe sociale n'échappe à ce trio.

Norek ne nous épargne pas sur ce qui pourrait passer pour des clichés sur les cités, et sur le monde tout aussi sordide des gens huppés. Les crimes mis en scène vont se succéder, et en parallèle Costes va également recevoir des lettres anonymes qui vont éveiller ses soupçons concernant d'anciennes enquêtes, un peu trop vite bouclées.

En commençant cette lecture, j'avais un peu peur de ce que j'allais y trouver. Ayant encore en tête un certain thriller, lu il y a déjà quelques années et qui m'avait laissé une sensation de mal être, je n'avais plus lu ce genre de roman. Code 93 m'a intrigué, connaissant le département, j'été curieuse de lire cette enquête et je n'ai pas été déçue. A mon sens, Norek dépeint ce que vit le SDPJ 93 de manière assez juste. Il a également su humaniser ces « hommes » du groupe crime. J'ai été tenue en haleine tout le long, me freinant même pour ne pas le lire dans la journée, voulant prolonger un peu cette lecture.

Les avis que j'ai pu lire sur les livres de cet auteur m'avait donné très envie de découvrir ce qu'il propose. Aucun regret de m'être lancée.
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Moi, Seine-St-Denis, 93, haut lieu de la drogue et de la prostitution. Et d'autres trafics...

La mauvaise réputation de ce département est-elle un cliché ?
Laissez Olivier Norek vous en parler. Il est bien placé pour puisqu'il a été lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 durant une quinzaine d'années.
Il nous entraîne ici dans une intrigue aussi sordide que convaincante, autour du capitaine Vincent Coste et de quelques meurtres soigneusement mis en scène par leur(s) auteur(s).

Belle équipe d'enquêteurs, un peu d'humour dans quelques situations et dialogues, et de l'humain pour le meilleur et pour le pire - misère sociale et affective, compromis et lâchetés...

J'ai beaucoup aimé, dans un autre registre que 'Entre deux mondes' du même auteur - roman poignant, plus documentaire que policier, consacré aux migrants, celui-là...
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Premier roman choc d'Olivier Norek, "Code 93" est bluffant ! Policier de terrain au sein du SDPJ 93, l'auteur parle à coeur ouvert et sans détour de son quotidien de manière romancée : violences, incivilités et trafics de drogue sont le menu courant des flics de Seine Saint Denis.
Avec cette plongée dans l'univers sombre d'un des départements les plus criminogènes de France, Olivier Norek dépeint des homicides sanglants ou du moins surprenants qui permettent de rouvrir un dossier sensible, le Code 93.

Très bien construit avec de courts chapitres, ce thriller est pleinement dans l'action et nous tient en haleine sans aucun temps mort. Olivier Norek est une révélation et ses autres romans que je m'empresse à lire (Territoires et Surtensions) me font déjà saliver !
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Je viens de terminer le premier roman de la trilogie du capitaine Coste ( Code 93, Territoires et Surtensions ). Olivier Norek m' a conduite dans une enquête haletante et pleine de suspense. le capitaine Coste enquête dans les quartiers déshérités et dans les cercles hupp6de Paris. Je suis ressortie encha6de ce thriller.
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Les personnages:

Victor Coste est un chef de meute. Un vrai flic comme on espère le voir sincèrement sur le terrain. Il tient à bout de bras son équipe, à moins que ce ne soit l'inverse…Reste que le point fort de ses personnages, c'est cet esprit de communion, d'entraide. C'est bel et bien le groupe qui révèle chacun d'entre eux, et les font briller à leurs avantages. Un Camion, une Tique, un Don Juan , Une Poigne, chacun devra trouver sa place pour s'imposer et mener jusqu'au bout ,une enquête hors du commun.

« Voilà qui ne voulait rien dire. Comment fait-on peur à un flic du 93? » p209

Ce que j'ai peut-être le plus apprécié, en fait, c'est tous ses personnages. Il sont si humains. On se surprend à les comprendre tous, à (presque) pardonner chacun de leurs gestes (même les plus désespérés). La fiction est largement dépassée, tous pourraient s'inviter dans notre entourage. L'auteur doit avoir une incroyable empathie, pour nous donner tant d'humanité dans son imaginaire.

Ce que j'ai ressenti…Totalement bluffée, complètement charmée…..

La Seine Saint Denis n'est pas le quartier le plus tranquille de la France, que ce soit le flic où l'auteur en lui qui nous parle, on sent une volonté de coller à la réalité, de nous faire voir les coulisses de la police, de nous montrer la Vérité, toute la Vérité sur une des zones les plus bouillantes de l'Hexagone.

-On va rejoindre deux équipes des compagnies d'interventions pour passer la cité au Karcher.
– Attention, tu parles aussi mal qu'un président.

On a ici, toute la qualité de l'oeil avisé et habitué du flic, avec des scènes qui prennent forme derrière nos paupières, mais on a aussi le talent d'un écrivain qui nous sert un thriller de haute voltige! Je peux vous dire que j'ai accroché dès le prologue (enfin… Après avoir failli y laisser, une odeur de bile…) , mais que plus on avance, plus la tension, le suspense, la qualité de son intrigue s'intensifie, pour nous donner un final parfait et maitrisé. Merci d'avoir fini sur une note aussi poétique en l'honneur de tous ses Invisibles. le code 93 n'aura plus de secret, on se posera seulement la question de son existence ou pas.

Si la noirceur est, forcement, dans ses pages, l'humour est aussi de la partie. C'est appréciable! Les petites notes ici et là, permettent de rafraîchir un sujet aussi lourd. La petite note de « surnaturel » est pour moi, la cerise sur le gâteau. On se régale de voir l'engouement journalistique pour le sensationnel, et c'est avec un grand sourire, que j'ai aimé voir les mots tels que: Zombie, auto combustion etc (no spolier) …..L'auteur, si réaliste, joue avec des codes « aux frontières du réel », et c'est joliment mené.

« Alors au boulot, « Fox Mulder ». » p86

Le 9-3 a mauvaise réputation en France. Dans ce livre, ça se confirme. Je n'irai pas y réserver mes vacances. Je me dis que si l'auteur s'est engagé à ne dire que la vérité, alors, ma confiance aux « hautes stratosphères » ne va pas s'améliorer. Mais c'est quoi le problème des Hommes avec le Pouvoir????!!!! Mais pourquoi leurs pires bassesses ressortent dès qu'un profil de « trône » se présente???!!!Dans ses pages, j'ai été bouleversée plus que je ne le pensais, car on delà du thriller, c'est un authentique policier qui nous offre son regard sur la France d'aujourd'hui….Et c'est très déstabilisant!!!!!

Certaines strates sont trop élevées pour que la Justice vienne y jouer les alpinistes.

« -Va pour le diable. » p257.

En bref, c'est sans surprise que je vais vous dire que c'est un coup de coeur! Une lecture très intense, rondement bien menée, et délicieusement réelle.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Le commentaire d'un thriller est toujours délicat car le risque de déflorer l'histoire m'attends à chaque mot, d'autant que ce roman vous réservera son lot de surprises.

Je vous dirai juste que la valeur ajoutée aux livres de Norek (après “Entre deux mondes”, j'en suis à mon deuxième) est le le contexte socio-politique qui entoure les crimes.

La narration est sans recherche des effets du genre et pourtant c'est un authentique thriller, crédibilisé par la connaissance de l'intérieur de la police, des descriptions d'autopsie, du département 93...
Norek ajoute un environnement dont on doute parfois qu'il soit imaginaire.

J'ai noté 4,5 pour me laisser de la marge de manoeuvre pour les autres Norek que je vais lire, bien sûr.
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Premier volume de la trilogie du capitaine Coste (Code 93, Territoires et Surtensions), Code 93 embarque le lecteur dans le quotidien d'une équipe de la brigade criminelle de la Seine-Saint-Denis. Confrontés quotidiennement à la violence, à la délinquance, à la misère sociale, Coste et son équipe découvrent un corps criblé de balles dans un entrepôt désaffecté. La stupéfaction se mêle à l'horreur lorsque l'homme se réveille au cours de l'autopsie.
De l'ex-flic Olivier Norek, je n'avais lu que Surface et Impact. J'en garde un excellent souvenir de lecture. Et avec ce premier tome de la trilogie, j'ai encore une fois été totalement embarqué par l'auteur et son enquête.
Le style est millimétré, mêlant humanité et description clinique du boulot de flic. Il y a dans ce bouquin pas mal de belles phrases, fluides et bien rythmées. L'enquête est extrêmement bien documentée, l'intrigue parfaitement ficelée, ne laissant pas une seconde de répit au lecteur.
Vous l'aurez compris, rien n'a été laissé au hasard. Et on passe un très très bon moment.
On se laisse immerger dans les pensées et les ressentis des personnages. On partage leurs découvertes et leurs choix en se sentant réellement impliqués dans l'enquête.
Le discours sous-jacent est également très bien amené. Sans pathos, et sans jamais tombé dans le poncif, Olivier Norek nous raconte la hiérarchie, les enjeux politiques, financiers et autres qui sous tendent la vie d'un commissariat.
Et puis, il nous raconte aussi les autres, les oubliés. Les victimes sans intérêt, simples lignes statistiques prises en considération en fonction des modes.
Et puis, il nous raconte aussi les flics, qui eux servent de soupapes entre ces deux réalités, arrondissent les angles, et se prennent indifféremment les critiques de tout bord, sans jamais abandonner.
Un excellent moment de lecture.
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Pour l'équipe de Coste, c'est un peu Halloween tous les jours avec cette enquête : entre le mort qui se réveille sur la table d'autopsie et le t-shirt qu'il porte appartenant à un cadavre calciné, les amoureux du glauque sont à la fête !

En fait, la réalité est bien pire que ce que ces deux mises en scène médiatiques laissent imaginer, et un serial killer a manifestement décidé de sévir dans le 93... Et s'il n'y avait que ça ! Il faudra aussi faire avec les complots politico-gouvernementaux, les intérêts financiers et les flics véreux... Sans compter les vendeurs de drogue et les proxénètes....

Dans la première partie, on voit Coste et son équipe enquêter, réfléchir, se débattre avec les interrogatoires. Equipe d'ailleurs fraîchement remaniée, puisque son second, Aubin, a enfin obtenu une mutation miraculeuse loin du sordide 93. du coup, c'est le mal dégrossi Scaglia qui monte en grade et se lèche les babines à l'idée d'accueillir une femme, Johanna dans l'équipe. Et qui déchantera d'ailleurs aussi sec en rencontrant ladite Johanna, qui n'a rien de la sulfureuse beauté féminine qu'il s'était de prime abord imaginé... Sans compter le jeune Sam, qui se trouve mal dès que c'est un peu sanglant, et la légiste, amoureuse de Coste qui ne se décide pas à lui déclarer sa flamme. Et puis coup de théâtre : alors que nos enquêteurs brûlent (au sens figuré, eux !), de la drogue est dérobée, et Coste, soupçonné, est mis à pied.

Dans une seconde partie, on revit les événements dans l'ordre où ils se sont produits, et du point de vue de l'assassin. Cette partie là m'a aidée à comprendre les finesses de l'affaire, mais bon, à ce stade, on a déjà une bonne idée du tableau.

La troisième partie nous montre notre fine équipe contourner allègrement l'interdiction de se voir pour décider de leur mode d'action. Et la dernière voit le dénouement de toute l'affaire.

J'ai adoré ce livre parce que les personnages sont tout sauf manichéens : les bons flics sont parfois amenés à se compromettre, le "fouille-merde" de journaliste a une morale, et on arrive même à ressentir de l'empathie pour l'assassin !

Quant à la fin, j'adore les fins de ce type, quand tout est résolu, quand on a le sentiment que chacun est à sa place, et qu'en même temps, on ne sait pas trop dire qui a gagné, qui a perdu.

Et, cerise sur le gâteau, Olivier Norek écrit merveilleusement bien. Reste quelques scènes un peu trop "gore" pour moi, mais bon, il en faut pour tous les goûts, et elles restent limitées à quelques pages.

Je relirai volontiers du Norek, en tous cas, ça c'est sûr !

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