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4,06

sur 5515 notes
Bon, on sent quand même que c'est le tout premier d'Olivier Norek, pour avoir lu les suivants, il a quand même bien amélioré son intrigue.
parce que si l'écriture est prenante on devine malheureusement assez vite.

Du coup il faut reconnaître que dans un polar ça gâche quand même pas mal le truc ! mais les idées sont bonnes et j'aime bien en plus quand on reconnait que les puissants se servent de un peu de leur pouvoir ou de leurs relations pour arriver a leurs fins.

Mais bon on reconnait que l'ancien flic qui maitrise et franchement il est vraiment bon dans pas mal d'explications.

J'ai trouvé ce roman pas suffisamment abouti , mais je sais que la suite ne sera que meilleure, j'ai passé un bon moment de lecture malgré tout.
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Bon tu l'as compris, Code 93 se passe dans le 9-3 magueule. Et la Seine Saint Denis, c'est d'la bombe bébé !

Une intrigue dense mais concentrée pour un si petit département.
Ah bah oui mais il est explosif celui-là. Violent, sale mais avec son air canaille il demeure attachant. Ah pas tant que ça au final...
Car Olivier Norek, flic et romancier de son état, ne nous fait pas de cadeaux avec ses descriptions de meurtres. Ils sont bien sanglants. Travaillés. Intrigants.

Le bouquin est court. Vite lu. A peine le temps d'une garde à vue tant les pages se consument à grands feux entre vos mains.

Ce roman a surtout le mérite d'être très instructif et de confirmer le rapport très ambigüe entre "les politiques" et la Seine Saint-Denis. La "laissée pour compte" de la République.
C'est normal qu'on ait laissé les choses s'enliser, aucun de nos dirigeants n'y a jamais vécu et politiquement il n'y a rien à y gagner vu que les taux de participation aux échéances électorales sont parmi les plus faibles de France. Pas près de s'arranger donc...

Les personnages décrits sont réalistes, pas clichesques. On sent le vécu, le réel, la patine de l'auteur. Une équipe de flic soudée, attachante que l'on se plaît à suivre et à aimer. Oui, Costes et ses hommes sont des personnages qu'on a envie de connaitre mieux.
Les interactions entre eux, l'humour, les vannes qui cimentent le groupe et font mouche auprès du lecteur, tout est pensé pour un formidable ride dans les rues bétonnées de la Seine Saint-Denis.

Olivier Norek frappe fort pour son premier roman. Flic dans notre banlieue chic - non choc - il sait de quoi il parle et surtout il sait nous parler. Car avant d'être un maître homme, il est un maître des mots. Ceux qui s'incrustent dans la rétine et imprègne longtemps votre imaginaire. Pas par leur puissance mais par l'histoire brillamment contée.

Olivier Norek ne donne pas dans les envolées lyriques, il va à l'essentiel. C'est l'histoire qui prime. Sa force. Sa netteté. Sa résilience. Même si on mettra un petit bémol sur la capacité du coupable - qu'on devine assez vite - à avoir la puissance nécessaire pour commettre tous ces forfaits.

C'est un premier bouquin avec les travers d'un premier bouquin.
Mais c'est un premier bouquin qui oblige à se fixer très vite un rendez-vous avec le second tellement les promesses contenues sont excitantes 3,5/5
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Premier roman d'Olivier Norek, et qui devait l'inscrire dans la liste des meilleurs auteurs de polars français.

Le décor se plante en Seine Saint-Denis au coeur des quartiers, là où les codes
en vigueur obéissent à une organisation interne et mouvante.

Le roman s'ouvre sur une autopsie au déroulement peu banal, de quoi impressionner les moins sensibles et l'on se met à la place de l'opérateur! le pseudo-meurtre initial, commis en ayant recours à un rituel remarquable, est suivi d'un deuxième aussi étrange. Les rumeurs sur fond d'ésotérisme vont bon train.
Le capitaine Coste ne se laisse pas berner par les apparences, le rationnel est son domaine.
Et l'enquête aboutira à des révélations troublantes.

C'est dans ce volume que l'on fait aussi connaissance avec la brigade, qui s'enrichit d'un nouvel élément lorsque l'histoire débute. La nouvelle recrue devra faire ses preuves.

Excellente intrigue, suffisamment complexe pour s'y accrocher et pas trop alambiquée pour éviter de s'y perdre.

On perçoit l'expérience de l'autre derrière les situations décrites. Les dialogues sont parfaits, à la fois réalistes et souvent humoristiques.


Envie de lire rapidement le troisième opus .

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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J'ai passé un excellent moment avec ce premier polar d'Olivier Norek.

L'auteur maîtrise son sujet, lui-même policier dans le 93 les intrigues et idées de romans doivent foisonner, mais c'est une chose d'imaginer une histoire s'en est une autre de la coucher sur papier, on peut dire que le pari de Norek est une réussite.La réalité est souvent bien plus «intéressante» que la fiction...

Les personnages sont attachants, en particulier le capitaine Coste en flic charismatique.

Des dialogues percutants, ponctués d'humour malgré le contexte, font de ce code 93 une lecture addictive.
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Prendre le RER, le froid t'étripe, le périphérique s'éloigne derrière toi, le paysage se grisaille. Des barres de béton, couleur gris sale, gris sombre, gris pénombre. And the sky is grey, California Dreamin' mais « C'est pas Hollywood, ici, c'est la Seine-Saint-Denis. » et le 93 n'a rien pour faire rêver, violence dans la rue, drogue à tous les étages, tournantes dans les caves. L'univers est glauque et pesant. Des gyrophares tournoient dans la nuit, des cordons de sécurité étirent un périmètre, la police scientifique se vêt d'une combinaison blanche. Un premier cadavre, un black sans couilles. Mais il reviendra du monde des morts. Un second mort, combustion spontanée de l'âme et de la chair. Étonnante entrée en matière, Coste, un vieux flic qui a fait toutes ses gammes dans cette banlieue, est chargé de l'affaire. Première entrée en matière d'une PJ à suivre sur plusieurs épisodes, comme dans une série télévisée. Normal… Olivier Norek est aussi à l'origine de la sixième saison de la série « Engrenages ». Ce « Code 93 » a les mêmes codes.

Au milieu de ces sombres histoires de morts et de sauvagerie barbare, je perçois quelques notes de poésie. Certes, il faut bien les chercher, mais la poésie permet de tenir le coup, sous une pluie de coups, coup dur pour les survivants, les autres, les morts jonchent sur une table métallique de la légiste ou s'enterrent dans le carré des inconnu(e)s sans nom connu. « Faire l'amour, c'est offrir son corps et son esprit. » Voilà une phrase qui me parle mais qui veut de mon esprit ? Coste voit un de ses fidèles lieutenants quittés les lieux, trop pourrissants pour vivre décemment. Une nouvelle venue, un peu de féminité dans l'équipe ne va pas nuire à l'histoire. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, le passé a ses cadavres qui vont resurgir de dossiers enterrés ou oubliés.

Très classique dans sa construction, dans ses thèmes, dans son ambiance, pourtant je suis activement le déroulement de l'enquête, ses méandres nauséabondes dans la luxure bourgeoise et politicienne. de quoi en faire une version cinématographique ou le décliner en série télé d'une chaîne payante. Ce « Code 93 » c'est un polar en béton armé. Solide et sans espoir, une terre d'abandon à l'heure du Grand Paris où l'ultra barbarie de l'âme humaine côtoie la tristesse d'une âme. « La tristesse c'est personnel, ça ne se partage pas. » Voilà une autre phrase qui me parle...
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Stratégiquement, avec Norek, j'ai décidé de faire une Casusbelli pour l'approcher. Non, ce n'est pas une ouverture aux échecs comme nous pourrions le penser lorsque nous parlons d'Eric (alias @Casusbelli) mais d'une façon de procéder avec un auteur que nous voulons découvrir : en prenant ses livres par ordre chronologique. N'ayant jamais lu cet auteur de polar, je me suis tournée ainsi vers Code 93, son premier roman.

« Longer les couloirs d'une PJ, c'est faire face à ce que l'homme recèle de pire en lui ».

Les romans policiers ne sont pas franchement ma tasse de thé. A chaque fois, si je suis happée par l'histoire, je l'oublie rapidement plusieurs semaines après, tant les livres souvent se ressemblent. Mais au vu des critiques sur cet auteur, j'ai décidé de faire une exception (exception que je réitérerai avec Franck Thilliez). Ce fut une bonne découverte. La plume de l'auteur, l'ambiance distillée, la tension lors des découvertes macabres, la façon de camper les personnages, tous ces éléments m'ont vraiment plu, l'intrigue, dont on devine assez rapidement le dénouement, moins.

« Séries sur les flics, films sur les flics, reportages sur les flics. Il n'avait jamais compris pourquoi les gens les détestaient autant en vrai qu'ils les adoraient en fiction ».

J'ai découvert le fameux commissaire Coste « discret, avec son regard bleu un peu triste » et son équipe au sein de la police judiciaire du département très chaud du 93, la Seine Saint-Denis. J'ai entraperçu les failles du bonhomme, ses mystères, sa façon d'enquêter. Impossible de ne pas penser à la série Engrenages et sous les traits de Coste, je voyais un Thierry Godard usé et taiseux…Ce parallèle a même quelque peu gêné ma lecture tant je visualisais les films dans ma tête.
Les cas qui préoccupent Coste ne sont pas anodins et lui font présager le pire : un cadavre émasculé qui se réveille sur la table d'autopsie, un toxico mort de brûlures inexplicables dont la cage thoracique comporte un portable qui sonne toutes les trois heures, et parallèlement à ces découvertes macabres totalement théâtralisées, des lettres anonymes qui guide Coste vers un mystérieux dossier, le « Code 93 ». Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher la découverte de cette intrigue certes intéressante mais pas assez subtile je trouve, du moins de facture très classique. Il s'agit du premier livre de Norek et malgré ce bémol, je vais poursuivre ma découverte, il m'est d'avis que la façon de ficeler ses intrigues va gagner en qualité.

Et puis, cette envie de continuer ma découverte se justifie par plusieurs raisons.
Ce livre, au-delà de l'intrigue dont on devine les tenants et les aboutissants (trop ?) rapidement, c'est surtout une ambiance, celle d'un territoire de banlieue avec ses quartiers, ses tours, sa délinquance, sa misère sociale, ses drames entre trafic de drogues, règlements de comptes, tournantes dans les caves. Un territoire où la grisaille le dispute à l'absence de rêves des habitants.

« Quatre voies grises et sans fin s'enfonçant comme une lance dans le coeur de la banlieue. Au fur et à mesure, voir les maisons devenir immeubles et les immeubles devenir tours. Détourner les yeux devant les camps de Roms. Caravanes à perte de vue, collées les unes aux autres à proximité des lignes du RER. Linge mis à sécher sur les grillages qui contiennent cette partie de la population qu'on ne sait aimer ni détester. Fermer sa vitre en passant devant la déchetterie intermunicipale et ses effluves, à seulement quelques encablures des premières habitations. C'est de cette manière que l'on respecte le 93 et ses citoyens : au point de leur foutre sous le nez des montagnes de poubelles ».

Ce roman, c'est une analyse des rapports entre le monde politique et ce département au taux de criminalité élevé et dont on aimerait bien diminuer les statistiques quitte à les maquiller, quitte à les tronquer…

Ce livre ce sont des personnages bien campés, réalistes, authentiques qui montre à quel point l'auteur sait de quoi il parle. Ça sent le vécu, l'auteur a été lui-même policier dans le 93, et, en imaginant qu'il se soit inspiré de faits réels, ça fait froid dans le dos.

Ce livre enfin, c'est une plume qui sait manier descriptions, dialogues, humour et gravité avec un agréable équilibre rendant la lecture immersive. Des pointes de poésie se font même sentir, ici et là, comme des rayons de soleil au milieu de toute cette grisaille. Et la façon de décrire les personnages est par moment incroyable, notamment ces personnages des banlieues comme englués dans une misère crasse, voyez plutôt :

« Une dame sans âge était profondément enfoncée dans un fauteuil élimé. Une large tache de gras auréolait le repose-tête. Engoncée dans une blouse à fleurs, elle portait les cheveux courts et teintés de ce bleu improbable que seuls les coiffeurs d'octogénaires se permettent. Elle quitta à peine du regard l'écran de télé. Devant elle, sur la table du salon, étaient disposés huit baby-phones grésillant chacun avec sa sonorité propre et couvrant quasiment le bruit du présentateur du journal télévisé.
-Toujours à l'écoute, mes enfants. Sept fenêtres et une porte, huit takiouakis pour tout entendre. Comme ça je sais si qu'on rentre chez moi ou si qu'on rôde. Mieux qu'une alarme de magasin.
-Ouais mamie, sauf que les alarmes sont directement reliées au commissariat et que vous, si quelqu'un entre, vous serez la seule à la savoir. Probablement la dernière aussi ».


Au final, Code 93 est un roman policier efficace car prenant et haletant, à l'intrigue de facture trop classique certes mais dont les qualités d'écriture permettent de savourer une ambiance, de s'attacher aux personnages et notamment au commissaire Coste qu'il me tarde de retrouver, de lever un peu le voile sur la façon dont le monde politique traite les problématiques d'un territoire à la criminalité galopante. Un auteur dont je vais poursuivre la découverte assurément, à la façon Casusbellienne !

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C'est en 2013 que j'entends parler pour la première fois d'Olivier Norek. Son livre "Code 93" avait, à l'époque reçu un accueil très positif des médias et autres critiques littéraires.

Il se distingue d'autres auteurs de thrillers comme Grangé, Chattam ou Thilliez par sa profession. Olivier Norek est un flic de terrain très expérimenté. Son territoire c'est le 93; aussi, son premier roman est criant d'une vérité du quotidien, que ce soit lorsqu'il aborde les difficultés des policiers pour exécuter leurs missions (sous effectifs, manque de moyens matériels, défiance d'une partie de la population...) ou bien en traitant de la grande précarité d'un département qui semble coupé de ses voisins, notamment de Paris.

De Paris il sera aussi question dans ce roman. Plus précisément du grand Paris (regroupement de la ville de Paris et 130 communes, comprenant l'intégralité des communes des départements de la petite couronne dont le 93 ainsi que quelques communes de la grande couronne), projet ambitieux, audacieux et parallèlement périlleux, prétexte à des tentatives de corruptions.

Nous suivons donc le quotidien de Victor Coste, capitaine de police au groupe crime du SDPJ 93. Son équipe et lui seront confrontés à plusieurs meurtres violents et assez intrigants pour que la presse s'en mêle. Entre la pression des médias qui veulent savoir si un serial killer sévit en Seine Saint Denis et une hiérarchie distante mais qui se fait exigeante en matière de résultats, une course contre la montre est engagée afin d'identifier et de neutraliser le ou les responsables de ce bain de sang.

Cette affaire, l'une des plus complexe de sa carrière, mettra en difficulté Coste qui devra choisir entre convictions personnelles et professionnelles. En effet, des éléments apportés par un mystérieux corbeau pointeront du doigts le traitement de vieux dossiers criminels entachés d'irrégularités et annotés "Code 93".

Ce livre se lit d'une traite. Il se dévore même! Les chapitres courts donnent du dynamisme à l'histoire et poussent le suspens à son degré maximal.

Brutalité, magouilles, pouvoir, sexe, fatalité mais aussi amitié, cohésion de groupe, amour et espoir... autant d'éléments qui font de Code 93, un livre passionnant et authentique.
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93 ou neuf trois ou encore neuf cube, c'est là qu'officient nos flics de choc, Victor Coste, le capitaine, Ronan le beau mec dragueur, Sam, utile techniquement, Mademoiselle Marquant, légiste de service pour qui Coste a un faible plus qu'évident, de Ritter, une grande fliquette qui débute dans le métier mais qui sera dès ce premier volet de la trilogie, capable de nous surprendre, et quelques autres, appréciés ou pas de nos héros. (il faut bien quelques policier détestables pour faire connaissance des acteurs et assister à quelques confrontations sans lesquelles notre roman serait plus monotone.



Ce qui n'est aucunement monotone dans ce roman, ce sont les délicieux dialogues que nous offre l'auteur, dans lesquels on retrouve humour noir et blague de circonstances sans lesquelles on ne peut résister à la dureté du labeur d'un flic de la crim.



Le suspens y est présent sous une forme particulière : pas de récit coupé par des retours en arrière, presque pas de flic retenu ou kidnappé, mais plutôt des scènes qui se déroulent presque simultanément, et qui offrent des réponses au lecteur, et des suspicions de magouilles (forcément, le 36, pas très éloigné s'en mêle), des personnages qui se dévoilent progressivement, des intervenants qui surviennent et dont on découvre un rôle que l'on ne pouvait soupçonner.


Et la grosse affaire pour laquelle on se demandera si quelque grosse légume ne trempe pas dans ces histoires, le genre intouchable, balais roses et compagnie ... ou si des affaires sont étouffées parce que...

Bref... autant de questions qui nous amènerons lentement (une enquête qui patauge en ses début, rien que du classique quoi !) vers la vérité.


Bon thriller, avec de bon gros meurtres bien appétissants comme d'hab, des dialogues et des répliques délicieux (quoiqu'assez rares), un enquêteur calme (pour une fois) avec ses obsessions comme souvent, et un SRPJ qui foisonne, qui vit et qui emballa l'humble lectrice que je suis !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Qui est mieux placé qu'un lieutenant de la PJ de la Seine-Saint-Denis pour écrire un thriller sur le 93 ?

Dans ce premier roman, Olivier Norek nous entraîne dans une enquête plutôt surprenante sur fond de drogue, de prostitution et de règlements de compte. On est à la fois basculés entre l'atmosphère pesante de la banlieue et celle de la haute société.
L'auteur nous livre avec une grande perspicacité les fonctionnements de certains rouages au sein de la police. de nombreuses informations concernant les procédures sont expliquées, alors que certaines difficultés rencontrées dans le métier sont dénoncées. On sent les années de carrière derrière cette écriture dynamique.
Victor Coste est un personnage charismatique. Son équipe d'enquêteurs est à la fois efficace et plutôt amusante: avec Ronan le motard taquin et dragueur, Sam le geek et Johanna qui m'a drôlement rappelé le personnage de Brienne de Torth dans Game of Thrones avec sa carrure impressionnante. Les petits traits d'humour entre ces collègues m'ont très souvent fait sourire.
L'enquête est plutôt bien menée et assez prenante. On passe également par quelques passages de torture qui m'ont fait grimacer, mais l'auteur ne s'y attarde pas.
Olivier Norek greffe la toile de son histoire à travers les grands bouleversements liés aux projets urbains qui relient la capitale à sa banlieue. Il ouvre la porte à une réflexion sur l'évolution à long terme du 93, notamment sur la place que ce département peut avoir dans un projet si colossal... sans oublier bien sûr, ses enjeux économiques.

C'est un roman que j'ai pris plaisir à lire mais qui ne sera pas non plus inoubliable je pense. J'ai cependant grandement envie de découvrir le reste de la trilogie afin de retrouver les personnages que j'ai apprécié.
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Code 93 se lit à 93 pages à l'heure tant il est efficace et haletant ! Meurtres bien sanguinolents, magouilles et perversions, aucun des classiques du genre ne nous est épargné... et pourtant ça fonctionne !

Peut-être parce qu'Olivier Norek a été un de ces flics du 93 qui souffrent de leur impuissance dans certaines zones de non-droit, du manque de moyens et de l'atrocité des crimes commis. Et qu'il le raconte à merveille.

Peut-être aussi parce qu'il y a un message derrière le suspense, certes moins prégnant que dans 'Entre deux mondes', mais présent tout de même : une forme d'alerte face à la situation terrible des banlieues, un appel à la tolérance et à la lutte contre les préjugés (y compris au sein de la police) et surtout le rappel que le pouvoir corrompt souvent...

Paradoxalement, ce roman sombre et glauque m'a détendue et apporté beaucoup de plaisir. Je ne sais pas ce que ça dit sur moi... mais cela indique à mon sens que c'est un livre qui vaut le coup !
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