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4,3

sur 6680 notes
Cela faisait longtemps que je voulais découvrir les romans d'Olivier Norek, un écrivain reconnu de polars et ancien policier. J'ai pioché un peu par hasard Surfaces parmi le choix de livres audio de la bibliothèque.

Dans cette histoire, nous suivons Noémie, capitaine en PJ, qui a été blessée avec une arme à feu et dont le visage s'en retrouve défiguré. Sa hiérarchie souhaite se débarrasser d'elle, parce qu'elle rappelle trop les risques de ce métier... Elle est alors envoyée dans une petite ville, Avalone, qui sous da surface cache l'ancien village qui a ete englouti et dont plus personne ne veut entendre parler... Seulement, lorsqu'un cadavre d'enfant datant de vingt-cinq ans remonte à la surface, Noémie se retrouve dans une drôle d'enquête autour de ce crime et des mystères qui entourent ce village noyé.

Même si l'intrigue n'est pas des plus originales, je l'ai bien aimée et j'ai rapidement plongé au coeur de ce récit et de ce qui se cachait sous la surface de cette ville... Je ne me suis pas vraiment attaché au personnage de Noémie, mais j'ai trouvé que c'était une protagoniste intéressante et je ressentais évidemment de la compassion vis-à-vis de ce qu'elle traversait. de plus, je cherchais à résoudre l'enquête en même temps qu'elle, en me demandant qui était responsable de ces disparitions d'enfants...

Alors, ce n'est pas le meilleur roman policier que j'ai lu, mais c'était une lecture agréable et j'ai hâte de découvrir d'autres livres de l'auteur, dont le succès ne me semble pas démérité.
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Comme souvent chez moi, satisfaction limitée = chronique courte !

Deuxième incursion chez Olivier Norek et deuxième déception avec Surface, polar aveyronnais (trop) rythmé mêlant cold case, village englouti et vieilles rancunes familiales et campagnardes refaisant surface 25 ans après.

En quelques heures, j'ai traversé ce livre sans plaisir ni déplaisir, c'est-à-dire sans intérêt : impression de déjà-lu, peu d'attachement aux personnages, et surtout, style trop lisse et "marketé", bien ciblé pour les attentes convenues d'une lecture facile et dans l'air du temps.

Pas de jugement de valeur de ma part, mais juste un livre (un auteur ?) qui n'est pas pour moi. Next !
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Surface de Olivier Norek
Un bon polar psychologique
Une très bonne enquête qui vous tien en haleine jusqu'au bout. Car le ou les coupables ne sont pas forcément ceux que l'on croit. de plus un bon roman psychologique avec la reconstruction et la quête de soit. Un roman qui pour une foie mérite les prix qu'il a obtenu.
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Surface. Un titre qui prend tout son sens. On plonge dans ce livre comme on plonge dans une eau trouble. C'est une première pour moi d'ouvrir un roman d'Olivier Norek, et c'est une bonne découverte.

Alors ici, on se prépare en prenant une bonne grosse bouffée d'oxygène pour remplir ses poumons au maximum et puis on saute... Vous venez? Parce qu'en fait, on n'a plus le choix. 

La plongée se fait en paliers de décompression. Des étapes à respecter pour descendre dans de bonnes conditions. Ces paliers sont également à respecter au cours de la lecture.

Ici, on plonge dans une eau aux histoires noires. Avec la Capitaine No (Noémie), une femme défigurée suite à une intervention qui a mal tourné. Nous nous rendons compte que le plus difficile n'étant pas d'avoir le visage balafré, mais plutôt le regard des autres.

J'ai beaucoup aimé être à ses côtés, avec ses bons punchlines et j'ai également aimé être aux côtés de notre cher Picasso, un chien battu qui lui aussi a le visage déformé. 

Ce roman avec de bons rebondissements se lit facilement. Je l'ai clairement englouti !
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Ce n'est pas un hasard si Olivier Norek a reçu de nombreux prix avec ce polar rudement bien ficelé.
Une enquête sur des disparitions plus de 30 ans après les faits ce n'est pas évident et d'autant moins quand on est une femme flic perdue en province et complètement défigurée par une ancienne opération qui a mal tournée.
Un bon roman qui vous entraînera littéralement sous la surface
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Noémie, capitaine de la brigade des stups a pris les 15 plombs d'un coup de fusil dans le visage lors d'une intervention à 6 heures, au petit matin.
Sa reconstruction mentale, après ce traumatisme passe par l'Aveyron et par un renouvellement du décor mais aussi par un changement du type enquête.

La policière des villes se mue en policière des champs ; pas de grisaille, pas de grands ensembles du 93, pas de banlieues qui flambent, pas de drogues, mais un cold case de 25 ans, une histoire noyée dans un village sous les eaux. Son enquête nécessitera alors des méthodes à l'ancienne, sans preuves ni indices, un grand écart avec les méthodes scientifiques actuelles.

Norek fait la part belle à Noémie, la femme flic résiliente, l'héroïne à laquelle on s'attache, accompagnée d'un chien à la mâchoire cassée et recalcifiée, sorte de projection d'elle-même.

En Aveyron, les secrets sont enfouis et les indices convergent vers une fin illustrant la mentalité du pays.
Mais quand on croit que c'est fini, cela rebondit en un switch final.

Norek réussit encore à m'épater dans ce nouveau roman que je vais recommander autour de moi.
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Comment ce livre qui fait partie des meilleures lectures 2019 de Babelio a t'il pu rester au milieu de ma PAL sans me faire un petit signe de la main ?

Voilà qui est rattrapé et je dois dire que j'ai passé un moment intense mais du coup trop court avec Noémie Chastain , Capitaine au fameux 36 mais qui suite à une intervention qui se passe mal , se retrouve meurtrie physiquement et mentalement , exilée dans l'Aveyron où il est censé ne rien se passer sauf que les morts remontent à la surface du lac de ce village reconstruit après l'édification d'un barrage (encore un coup des chinois ...)

L'intrigue est bien faite, on s'attache facilement aux personnages , leur complexité est bien étudiée, en particulier celle de Noémie Chastain totalement crédible et on sent vraiment qu'Olivier Norek écrit avec méthode et art , il n'y a qu'à voir la liste des remerciements en fin de volume .

Une belle découverte pour moi et je vais me procurer sans tarder Entre deux eaux ...
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Bien avant de commencer la lecture de Surface, j'avais eu des retours assez mitigés de la part de mon entourage, avis mitigés dont j'ai retrouvés quelques-uns dans les chroniques du site Babelio.
Avis empreints de « déclinisme », argumentant sur le supposé pétage de plomb de l'auteur grisé par le succès qui, pour répondre aux oukases de son éditeur ou de son inspecteur du fisc se met à écrire pour des raisons alimentaires, commerciales ou pire les deux
Heureusement, je suis resté sur ma décision de lire ce roman en oubliant ce que l'on m'avait dit ou ce que j'avais lu
Je ne l'ai pas regretté.
Surface est un récit qui s'inscrit dans la geste « norékienne », explorant une facette du métier de policier qui ne l'avait pas encore été.
Quittant les banlieues et la jungle de Calais, Norek nous plonge dans la France rurale, celle que l'on traite de périphérique, oubliée de l'Etat (qui en l'occurrence ne mérite par un E), se débattant pour maintenir une activité économique et les services publics que tout citoyen est en droit d'exiger.
Le récit commence en région parisienne lorsque Noémie Chastain, une inspectrice du 36 reçoit une décharge de plomb en pleine tête, à six heures du matin, alors qu'avec son équipe elle s'apprête à procéder à l'interpellation d'un dealer, Sohan, « Une ordure qui coupait sa coke avec de l'héroïne, histoire de rendre addict au premier sniff. »
La description de la scène est d'un réalisme auquel Norek nous a habitués. Rien à dire.
Pour le Capitaine Chastain, la descente aux enfers commence. Grièvement blessée en opération, elle doit démontrer, après sa convalescence, qu'elle est en capacité de reprendre son activité, sans mettre en danger la vie de ses équipiers. Et là, ça coince.
Sa hiérarchie lui met un marché en mains. Trente jours à la campagne. Au commissariat de Decazeville (Aveyron) ou l'on s'interroge sur la nécessité de maintenir une équipe conséquente, dans cette zone Gendarmerie.
On fait ainsi d'une pierre deux coups, on permet à Chastain de se requinquer et on lui demande de pondre un rapport permettant de « liquider » le commissariat de Decazeville.
Vous l'aurez compris rien ne se déroulera comme prévu.
Chastain arrive auréolée de gloire. Elle ment avec aplomb à ses nouveaux collègues qui se réjouissent « Un nouvel officier, ici, ça prouve que le ministère nous fait encore confiance. », persuadée qu'elle est de leur inutilité, et certaine de rentrer à Paris dans les trente jours qui lui ont été impartis.
Mais pour elle, les choses ne se déroulent pas non plus comme prévu.
Chastain se bat avec ses démons, le coup de feu qu'elle a reçu, l'a complètement défiguré, son compagnon et collègue Adriel, l'a plaqué, et elle doit se soumettre à un suivi psychologique quotidien avec le Docteur Melchior via Skype.
Elle découvre, via la plume ciselée et précise de Norek, ce qu'est la vie dans une commune rurale, elle se confronte avec la proximité des personnes et contrairement à Paris avec le non anonymat du policier dont on attend beaucoup alors qu'il a peu à donner.
Norek décline une vision assez juste et réaliste de sujets qui sont au coeur de l'actualité, comme le maintien des services de police et de gendarmerie dans les zones à faible densité démographique dont on pense à tort qu'elle ne génère qu'une délinquance marginale, peut-être risible pour le policier des villes mais ressenti comme une agression injustifiable pour les habitants de ces zones..
Chastain sourit en voyant le bilan des activités « Diverses dégradations de biens privés, une moissonneuse-batteuse volée et évidemment retrouvée dans l'heure suivante (…) une belle affaire de Bousquet qui avait mis la main sur un champ entier d'herbe de cannabis (…) deux ou trois poivrots à dégriser (…) ». Rien à voir avec son activité du 36 et « L'impression d'être passée au ralenti. »
Norek utilise ce ressort rural contre urbain pour donner une coloration particulière à son récit.
Les choses s'emballent quand la découverte d'un cadavre d'enfant fait ressurgir l'histoire ancienne du village. La construction du barrage d'Avalone en 1994 s'est traduit par l'engloutissement du village et sa reconstruction à l'identique par la société
Le Maire Pierre Valant a été aux avant-postes de ce projet, comme il l'est aujourd'hui pour la création d'un pôle d'activités par une entreprise chinoise.
C'est dans ce contexte de lutte pour la survie du village dans lequel le Maire utilise tous les moyens que lui donne sa fonction que Noémie Chastain va se débattre, n'hésitant pas à remonter vingt-cinq années en arrière pour élucider la disparition de trois enfants du village autour du chantier du barrage malgré la conspiration du silence.
Un récit maîtrisé de bout en bout faisant jouer toutes les facettes des personnages impliqués dans ce drame et restituant le contexte dans lequel se déroule une enquête remontant vingt-cinq ans en arrière.

Lien : https://camalonga.wordpress...
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Noémie Chastain, commandant de police à Paris,est grièvement blessée lors d'une intervention. Son visage, marqué à jamais, fait peur à ses supérieurs car il rappelle trop les risques de la profession. Elle est envoyée dans l'Aveyron. Pour faire court, elle est mise au placard.
Comment se reconstruire après avoir tout perdu ? Mais c'est sans compter sur le caractère bien trempé de cette jeune femme qui va s'emparer d'une enquête qui va faire grand bruit.
Une partie du livre est consacrée à son héroïne, et au terrible accident dont elle a été victime. Olivier Norek a su en faire un personnage attachant pour lequel on ressent une compassion immense et une admiration sans faille. Encore un moment de lecture intense !
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Prix Babelio 2019 du polar ...
Alors j'ai acheté ce livre, dont je n'avais même jamais entendu parler de l'auteur.
Et quelle belle découverte !
J'ai beaucoup aimé l'intrigue et la manière dont l'histoire est tournée.
Je me suis attachée à cette flic "gueule-cassée" et à son opiniâtreté.
Il est vrai que les villages engloutis pour la construction d'un barrage m'ont toujours fascinée ...Imaginer qu'un village entier dort sous les eaux...et que ses habitants sont ailleurs...C'est fou !
Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur, dont je vais m'empresser de lire d'autres ouvrages...
Bien évidemment je recommande cette lecture parfaite pour une journée froide et pluvieuse.
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