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3,7

sur 186 notes
La mort de Staline a été mainte fois décrite, sans savoir vraiment la vérité mais la BD présente ce qui fait le plus consensus.
Le récit est assez bien fait sur cette guerre des chefs alors que Staline n'est pas complément mort : Beria ne cache pas sa joie et attend son heure, Khrouchtchev qui veut aussi la place, Malenkov qui est le successeur officiel... bref la BD retranscrit bien la tension du moment avec les médecins qui sont appelé au chevet de Staline très tard et qui sont sous pression ou encore les membres du parti qui ne veulent pas trop se mettre en avant mais qui attendent de saisir le bon moment...
Je ne pensais pas que l'on pouvait faire une BD entièrement sur un moment aussi court mais l'auteur donne une ambiance et une intensité très interessante à son récit. Une bonne surprise.
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Une histoire intéressante mais un premier tome qui sert principalement à présenter le contexte et les personnages. Et même si les acteurs sont nombreux et qu'il faut un minimum de cases pour leur donner de la profondeur, cela donne pour l'instant une histoire asse plate avec peu de dynamisme ou de rebondissements.
On pourrait croire que certains passages sont caricaturaux ou absurdes mais comme le précisent les auteurs au début, la période décrite était vraiment propice aux exagérations et aux abus de tous genres. Peut-être même que c'est en-deçà de la réalité de l'époque, finalement.
J'attends le deuxième tome avec impatience pour me faire une idée définitive sur cette histoire.
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Dès le début du livre, on est prévenu, bien qu'inspiré de faits réels, cette histoire reste une fiction dont la documentation a parfois été contradictoire. Toutefois, les auteurs rappellent qu'ils n'ont pas grandement eu besoin de leur imagination, étant incapables d'imaginer quelque chose d'équivalent à l'absurdité des personnages de cette histoire…

Diptyque sur la mort de Staline, ces bandes-dessinées nous font surtout découvrir l'envers du décor de la passation de pouvoir après le décès du dictateur et la lutte acharnée entre Lavrenti Beria et Nikita Khrouchtchev. J'aime assez les fictions politiques (non vous n'avez pas du tout remarqué…) et vu les critiques toutes élogieuses, je ne pouvais pas vraiment passer à côté, et j'ai plutôt bien fait! Dans une ambiance bouffée par la paranoïa, cette fiction sonne affreusement réaliste malgré toute une série de situations proches de l'absurde, ce qui est parfois drôle d'ailleurs sans le vouloir mais le plus souvent terrifiant par la folie stalinienne.

Les dessins sont très chouettes aussi! Un rien caricatural et géométrique, il n'en reste pas moins très expressif, particulièrement pour les visages. Les couleurs à tendance froide et la mise en scène font parfaitement ressentir l'ambiance, presque glauque et glaçante de l'époque. Pour venir contraster, il y a bien évidemment le rouge. Rouge sang, Rouge communiste, elle est symbolique du parti de Staline. Bien plus présente dans le tome 2 que le premier, et pour cause puisque le deuxième présente les funérailles du dictateur et qu'au contraire du quasi huis clos du premier tome, il contient bien plus de scènes d'extérieur. Les deux couvertures sont également magnifiques avec un soin particulier apporté au graphisme avec une typographie constructiviste ainsi qu'à la mise en page avec les plongées (l'image du dictateur) et contre-plongées (la mort de Staline, décadence de l'URSS).

Les deux tomes sont très rythmés, et avide de connaître la suite, je les ai dévoré l'un après l'autre. Certes, c'est assez court, ça se lit très bien, mais c'est largement moins complexe qu'un V for Vendetta qui il est vrai est beaucoup moins volumineux mais qui est surtout bien moins facile à apprivoiser et à lire. Quoi qu'il en soit, cette série m'a en tout cas donné envie d'en voir plus sur le travail de Nury & Robin.
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Avec cette nouvelle saga dédiée aux derniers instants du Petit père des peuples, Fabien Nury (W.E.S.T.) aura définitivement marqué l'année 2010 de son empreinte. Prolifique et efficace, l'auteur nous a en effet gratifié de trois albums de grande qualité cette année: Il Etait Une Fois en France, L'or et le sang et « La mort de Staline ».

Victime d'une attaque cérébrale dès le début de l'album, Staline ne déborde pas d'activité tout au long de l'album, mais l'ombre du tyran plane bel et bien au-dessus du récit et l'enveloppe dans un climat de terreur particulièrement réaliste. L'agitation de ses proches collaborateurs, les complots, les chantages, la corruption, la lâcheté, l'hypocrisie, la peur et la soif de pouvoir qui entourent les derniers instants du despote, reflète l'atmosphère politique tendue qui a du régner à cette époque. Malgré l'ambiance historique sombre et le ballet sournois de figures historiques qui se bousculent aux portes du pouvoir, entrouvertes par le malaise de Staline, le récit parvient à adopter un ton cynique, parfois même légèrement burlesque (l'autopsie de Staline), qui se nourrit admirablement du climat totalitaire et délétère insufflé par le régime de l'époque.

Usant de tons sombres et froids, Thierry Robin (« Rouge de Chine », « Petit père Noël ») place son dessin au diapason de l'atmosphère rude et oppressante de l'U.R.S.S. de Staline.

Encore une belle réussite signée Fabien Nury !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Les murs du Kremlin suintent de mensonges, de peurs et de jeux de pouvoirs alors que Staline vient de rendre son dernier souffle.
Il ne faut pas moins deux albums, aux couleurs sombres et aux profils acérés, pour rendre la tension et l'asphyxie qui règnent alors en URSS. Les coups tordus débouchent sur de la violence physique, les meurtres s'enchaînent alors que le Comité central prend le contrôle du pays. Irrespirable, on vous disait
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"La Mort de Staline, tome 1 : Une histoire vraie soviétique" de Fabien Nury est une bande dessinée un peu décevante.
Ce qui est dommage pour un album sur la mort de Staline c'est que je n'ai absolument rien appris sur lui ni sur la Russie soviétique.
C'est l'histoire des apparatchiks, surtout d'un despote sanglant : Beria, ministre de l'intérieur. L'auteur annonce une histoire vraie mais précise ensuite qu'il s'agit d'une fiction ?
C'est trop grossier pour être vraiment intéressant alors qu'il y a matière. Heureusement qu'il y a les dessins de Thierry Robin.
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Le 2 mars 1953, Staline fait une attaque cérébrale. Il faudra deux jours complets pour qu'il soit officiellement déclaré mort. Dans cette bande dessinée en deux tomes, Nury et Robin nous racontent les tractations et les luttes de pouvoir qui vont se faire jour entre les proches du ‘Petit Père des Peuples' pour définir lequel d'entre eux va lui succéder. Basses manoeuvres, luttes d'influence et autres chantages trouvent ici leur place, sans qu'à aucun moment l'un des protagonistes n'ait le sentiment d'aller trop loin ou de s'abaisser trop bas. Une fresque saisissante et ultra-réaliste de la folie du système stalinien, partiellement allégée par un humour… plutôt glacial.
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Cette BD est l'occasion de se pencher sur un évènement historique peu connu. On est directement dans l'ambiance grâce à la qualité des dessins et un côté reportage historique (les intervenants sont présentés à tour de rôle via une pseudo fiche descriptive). Je trouve que c'est aussi un beau moyen de réhabiliter la BD historique. de plus, au delà des faits, on est obligé en tant que lecteur de s'interroger sur des sujets comme: la peur et les intrigues dans une dictature, la décadence (avec le personnage du fils)...
Cette BD est une BD de qualité qui permet d'aborder des sujets historiques dans l'esprit de "Il était une fois en France".
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Sélection officielle Angoulême 2011.
Un scénario ubuesque, des dessins qui collent parfaitement avec la folie qui a pris en otage de tout un peuple.
Une démarche intéressante. Une réussite! Tous mes voeux pour Angoulême 2011.


Astrid SHRIQUI GARAIN
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J'en avais entendu du bien de la mort de Staline dans l'humeur vagabonde, et je l'avais repéré parmis les sélections d'Angoulême 2011.
Me voilà donc ce matin avec mon café et "mon" livre, affalée sur la canapé, à lire cette étrange histoire, pendant que ma fille s'occupe en gazouillant de profiter de mon inattention pour me chaparder des quartiers de clémentine posés sur la table basse.
Ce qu'il y a de particulier, c'est qu'avec ce sujet comme base, on comprend d'abord que le petit père des peuples à mis trois bons jours avant de mourir d'une attaque, sans que ces "camarades" de la direction centrale ne se précipite trop pour lui venir utilement en aide.
Une mort qui permet de comprendre également le climat et les tensions laissés par la dictature, de montrer l'absurdité d'un régime de terreur, et l'opportunisme si caractéristique de ces bureaucrates assoiffés de prise de pouvoir.
Lien : http://downinthestreetbelow...
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