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3,7

sur 186 notes
Staline est mourant et on découvre comment réagit son entourage.
Ce premier tome (sur deux) raconte l'agonie du « Camarade » Staline, et des réactions du Comité du Parti Communiste. Fabien Nury s'amuse à caricaturer (et encore, peut-on caricaturer la folie de ces communistes ?) ces membres du Parti, leur folle quête du pouvoir, leur hypocrisie sans borne avec des touches d'humour toujours réussie.
Qui pourra soigner Staline si tous les meilleurs médecins sont au goulag ?
Quelles sont les procédures du Parti Central pour s'accorder après discussion, débats et documents officiels pour décider de comment faut-il aider Staline après qu'il a fait une attaque cardiaque ?
Drôle, incisif et maîtrisé graphiquement on regrette toutefois que l'aspect politique n'ait pas été plus approfondi dans ce premier tome (ce le sera naturellement après, je pense) ce qui ne permet pas a priori au néophyte de comprendre le fonctionnement du régime soviétique ni des personnages à peine effleurés.
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23 février 1953 à Moscou dans la Maison de la Radio du Peuple.
Un concerto pour piano de Mozart y est diffusé. Staline, ayant apprécié son interprétation, en demande un enregistrement mais le concert était en direct et personne ne l'a enregistré.
Après quelques péripéties, le concerto est enfin mis sur disque et Staline peut l'écouter mais le 8 mars 1953 le coeur de Staline cesse de battre.

Que s'est-il donc passé entre ces deux dates?
Cette histoire, bien que basée sur des faits réels, va nous raconter une histoire pouvant ressembler fortement à la réalité.
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28 février 1953, le camarade Staline est victime d'une attaque qui lui sera fatale. La mort du dictateur communiste est une information dangeureuse à manier. L'appareil soviétique se rassemble pour en parler...

En première page, on trouve un petit avertissement de Fabien Nury, bien que tiré de faits réels, il s'agit d'une fiction construite à partir des documents disponibles, toutefois, ils n'ont pas eu besoin de beaucoup d'imagination tant les situations semblaient improbables...

Chronique complète :
http://librairieglenat.over-blog.com/article-la-mort-de-staline-de-nury-et-robin-59027520.html
Lien : http://librairieglenat.over-..
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L'album restitue ce que les auteurs supposent avoir pu être l'atmosphère qui régnait autour du dictateur communiste durant les heures entourant sa mort.
C'est une BD très sombre, très noire, très cynique, au ton grinçant et aux dessins froids et accusateurs: les visages en gros plans sont déformés par la peur et la haine, les corps des politiques qui défendent leur pouvoir apparaissent sous des angles peu naturels: plongées et contre- plongées les amoindrissent ou les rendent effrayants. Cette satire a une suite avec les Funérailles.
Bref, un premier tome très intéressant qui dépasse le cadre classique de la fiction historique et apporte une relecture originale et quelque peu humoristique à un événement qui ne l'est pas...
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D'une lecture courte et intense, La Mort de Staline nous fait découvrir un évènement historique tout autant qu'elle nous fait pénétrer semble-t-il avec justesse et en tout cas sensibilité dans un cercle de pouvoir. On y voit éclairci la puissance de perversion et d'aveuglement que le pouvoir exerce, et on le voit d'autant plus facilement que tout se joue ici quasiment à huis clos, dans l'intimité de huit personnes, de bientôt plus que sept lorsque le vieux chef finit par décéder.
C'est ce mélange de monstruosité, de haine quotidienne et de familiarité au sein d'un petit cercle qui fait cette histoire si singulière, dans laquelle on rentre pleinement sans même s'en rendre compte.
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Une BD pudique et captivante toute en subtilité. J'ai beaucoup aimé en plus on apprend encore des choses comme l'envers du décor. Une réussite
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Je ne suis pas très amatrice de bandes dessinées, mais certains de ma famille souhaitent parfaire mon éducation littéraire en m ' en offrant à certaines occasions et je ne rechigne pas à les lire.
J ' ai donc lu cet opus " la mort de Staline " ( Il y a une suite ). Un film a été tourné l ' an dernier à partir de ce texte avec quelque succès.. Les faits sont historiques et il y a même une postface d ' un historien de la période pour bien situer le contexte.
Je pense qu ' il s 'agit d' une bonne bande dessinée.Cet épisode de l ' Histoire est bien vu, avec sa galerie de hauts dirigeants croqués savoureusement...Et surtout cette période plutôt glauque est bien retranscrite.
Je suis un.peu curieuse de sa suite...
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La médiathèque de ma nouvelle commune a un petit rayon de bande dessinée dans lequel j'ai pioché dès mon inscription la semaine dernière. C'est ainsi que j'ai eu l'occasion de lire les deux albums de Mort au Tsar : le Gouverneur et le Terroriste dont j'ai parlé ici ces derniers jours. le même jour, j'avais également emprunté les deux albums qui composent une autre histoire complète : La mort de Staline, signée du même duo que Mort au Tsar : Fabien Nury au scénario et Thierry Robin au dessin.

Le premier des deux volumes s'intitule Agonie :

Le 2 mars 1953, en pleine nuit, Joseph Staline, le Petit Père des peuples, l'homme qui régna en maître absolu sur toutes les Russies, fit une attaque cérébrale. Il fut déclaré mot deux jours plus tard. Deux jours de lutte acharnée pour le pouvoir suprême, deux jours qui concentrèrent toute la démence, la perversité et l'inhumanité du totalitarisme.

A partir de faits réels, Fabien Nury, scénariste d'Il était une fois en France, et Thierry Robin, le créateur de Rouge de Chine, signent un album éblouissant, d'un humour ravageur et cruel, portrait saisissant d'une dictature plongée dans la folie.

Le récit se déroule donc en 1953, au moment de la mort de Staline. le dirigeant incontesté de l' Union Soviétique est victime d'une attaque cérébrale qui laisse peu de doute sur sa survie. Les membres du Comité Central du Parti Communiste vont alors venir à son chevet, dans une ambiance de suspicion générale alors que chacun se prépare et manigance en vue de la guerre de succession qui va inévitablement s'ouvrir.

On trouve notamment Malenkov, secrétaire général adjoint du Parti et qui devrait donc à ce titre être le successeur naturel de Staline. Mais les deux prétendants les plus sérieux semblent être Beria, ministre de l'Intérieur et donc chef de toutes les polices d'URSS, et Khrouchtchev, son grand rival. Il faut également compter avec Molotov, ministre des Affaires Etrangères que Staline dont s'apprêtait apparemment à se débarrasser avant son attaque cérébrale.

La bande dessinée, par son dessin sobre mais efficace et ses textes bien ficelés, rend parfaitement l'atmosphère pesante qui entoure les deux jours d'agonie de Staline. Les membres du Comité Central sont des rivaux, habitués aux méthodes expéditives de Staline qu'ils n'hésiteront évidemment pas à employer pour se débarrasser les uns des autres et remporter la succession. Car il ne fait guère de doute que le successeur désigné le sera après avoir éliminé les autres prétendants, et qu'il purgera le Comité de ses derniers adversaires après sa prise de pouvoir. C'est donc une lutte pour la survie de chacun qui s'ouvre avec la mort annoncée de Staline.

Dans cette course contre-la-montre, Beria semble avoir une longueur d'avance, mais comme nous avons l'avantage de connaître la fin de l'histoire dans nos livres d'Histoire, je suis curieux de voir comment cela va se dérouler dans le second volume, intitulé Funérailles et dont je vous parlerai sans doute demain.
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Une BD intéressante, mais où on a du mal à se retrouver entre réalité et fiction....
Cette première partie amène à la mort de Staline.
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EXTRAIT "J'étais très enthousiaste à l'idée de lire cet album. le thème choisi, la mort de Staline, fait partie de mes souvenirs de cours d'histoire au collège, car en effet, comme le précisent les auteurs en avant-propos, la réalité a réellement atteint des sommets pitoyables à l'époque. La peur que Staline faisait régner, les purges de médecins auxquelles il se livrait, ont sans doute été aussi pour quelque chose dans sa mort. Mais malgré ce potentiel immense, je trouve que l'album ne prend pas. On nous promet des sommets horribles, je trouve au contraire que Fabien Nury nous présente une simplicité affligeante. "
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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