Double diabolique

« Toujours l’espoir qu’un admirateur sérieux l’aimerait pour elle-même et désirerait l’épouser. » (p. 39)

« Les hommes sont le masque de Satan. Ils ne regrettent jamais rien. Ils sont infoutus de bander à moins de faire mal aux femmes. » (p. 60)

On ne peut attirer l’attention d’un homme digne d’intérêt que par le look. Et le look, même pour une belle femme, ce n’est pas donné.

« Dieu a des projets pour moi : Il est décidé à ne pas me laisser en repos mais à faire de Claire d’Étoile Son fléau contre le péché, le mal… les suppôts de Satan. Pour qu’il me pardonne d’avoir été méchante dans ma jeunesse. » (p. 113)

« Lily était sûre de ne pas éprouver de jalousie. Car qu’était Sharon, si ce n’est une Lily blonde, une Lily plus belle et plus mystérieuse. » (p. 125)

On ne s’habille pas comme ça, on ne se coiffe pas comme ça, si on ne veut pas attirer l’attention des hommes et leur donner envie d’aller plus loin. Seigneur !… cette robe en lamé doré qui épousait les formes de son corps mince mais voluptueux comme si elle avait été moulée dedans ! Sa seule vision le faisait bander, ce tissu doré brillant aussi tendu qu’un garrot sur son ventre.

Quand une femme gagne, elle a rarement besoin d’un homme.

Tout homme mérite sa part de bonheur.

Sans qu’il se sente seul, il éprouvait de façon aiguë l’absence d’une femme à ses côtés, une femme jolie et excitante. Une femme qui lui porterait chance comme il le méritait, une femme pour explorer avec lui les plaisirs du lit géant du Golden Sands Motor Lodge. Pas une brailleuse, mais comment savoir à l’avance ? On ne savait jamais.

Pas de mort pire que la noyade, une mort lente atroce par étouffement pendant que votre vie défile devant vos yeux par flashes comme une bobine de film devenue folle.