« Perfect Crime Party » est la série de manga d'un jeune duo, le scénariste Akito Takagi et le dessinateur Moritaka Mashiro. Cette série est classée parmi les meilleures du magazine Jump, dans lequel elle paraît, et son succès est tel qu'on prévoit son adaptation en CD Drama et même en romans. Toutefois, le rêve des garçons est qu'elle soit adaptée en dessin animé. C'est la promesse que Mashiro a faite à l'élue de son coeur Miho Azuki, qu'ils s'épouseraient lorsqu'elle ferait le doublage de l'héroïne d'un de ses mangas. Toutefois, « PCP », aussi populaire qu'elle soit, peut-elle être adaptés pour la télévision ? Cet élément est un gros morceau de l'intrigue. Ça et le fait que des projets en solo pour les deux jeunes hommes les amènent à se poser des questions sur l'avenir de leur collaboration et une tension quelconque s'installe. C'est très bien réussi, aborder ainsi les craintes de l'un et l'autre, une tension inavouée. Surtout Moritaka, qui ne veut empêcher Akito de vivre ses rêves mais qui s'inquiète de leur amitié. Une autre grande partie de l'intrigue se concentre beaucoup sur Shun Shiratori, un des assistants-dessinateurs. Il démontre un grand talent en dessin mais est confronté à ses riches parents qui dénigrent les mangas et veulent l'envoyer étudier l'art (avec un grand A) à Paris. Je peux comprendre que des adultes croient que devenir mangaka ne soit pas une carrière sérieuse – même si je suis en désaccord – mais je trouvaient les parents de Shiratori un peu trop stéréotypés alors que, jusqu'à maintenant, tout m'avait paru assez bien équilibré. Aussi, toutes ces pages accordées à un nouveau personnage secondaire (vraiment beaucoup), elles auraient pu être allouées à d'autres. Par exemple, la vie de couple marié de Takagi et Kaya Miyoshi. Et je veux plus de dessins de « PCP » !
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Nos deux jeunes héros, Mashiro et Takagi, peuvent être rassurés, leur manga PCP : Perfect Crime Party arrive à rivaliser avec ceux d'Eiji. de plus, des bonnes nouvelles arrivent, en effet, PCP va être adapté en CD drama et en light novel. Tout va pour le mieux, jusqu'au moment où leur éditeur M. Hattori leur annonce qu'il y a peu de chance que leur manga soit adapté en dessin animé... Mashiro se met à lors en tête de s'entraîner à dessiner plus vite, afin de pouvoir faire un autre manga tout seul.
Un autre personnage prend plus d'importance, dans ce tome, c'est l'un des assistant du duo, Shun Shiratori. Il est issu d'une famille noble qui s'oppose à ce qu'il dessine des mangas. En effet, sa mère voit cela comme une simple distraction et préfèrerait qu'il étudie à Paris pour devenir peintre. Takagi va alors lui venir en aide...
Un très bon tome où des tensions naissent entre Mashiro et Takagi car chacun commence à envisager des projets en solitaire. Et, où la mise en avant personnage de Shun, qui est vraiment touchant, apporte un regain d'intérêt au manga.
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Un tome charnière légèrement moins dynamique, mais qui promet de belles choses pour le suivant. L'histoire est toujours aussi passionnante, et les différents fils bien tissés. En revanche, ça ne s'arrange pas côté image des filles, Kaya étant toujours représentée balayant ou cuisinant. Malgré ça, Bakuman propose une histoire originale, intéressante, et prenante.
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Nous avons l’occasion de poursuivre une excellente lecture. Bakuman est un manga très dynamique, vraiment rempli du fougue de la jeunesse.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Il faut penser à l'entourage...Shun, tu as envie de devenir peintre, non ?
- Être mangaka, c'est si honteux que ça ?
- Plutôt que d'être dans un bon lycée ou une bonne université, moi je veux réaliser mon rêve...
- Ouais? C'est quoi?
- Pour l'instant, je cherche...
Un retour sur terre brutal !! Un énorme nuage vient cacher le soleil au milieu d'un ciel auparavant bleu.