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3,67

sur 500 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un roman d'anticipation qui fait plutôt froid dans le dos bien que je ne pense pas qu'il soit aussi réaliste que prétendu. Une guerre civile est possible, j'en suis certain. La montée en puissance des ultras et des extrêmes également. Mais un renversement de la république et ce chaos décrit en trois jours ainsi que le destin stupide du président, je n'y crois pas une seconde. Ce fut tout de même une bonne et intéressante analyse de la situation politique et géopolitique de la France en général. Par contre l'écriture, malgré un style sophistiqué, m'a paru très froide, et les personnages restent tous étrangers au lecteur. Aucune empathie n'est possible, malheureusement. À noter que l'auteur s'affiche clairement dans l'extrême droite. Dérangeant...
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Vendu par les éditions Ring comme un roman "hyper-réaliste" issu de recherches poussées sur la question traitée, Guérilla déçoit le lecteur avide de profondeur et de sens.

Tout d'abord, Guérilla se vend comme l'équivalent français du Gomorra de Roberto Saviano, c'est-à-dire une enquête journalistique formulée sous la forme d'un roman qui prend aux tripes. Cependant, la recherche journalistique ne se fait sentir à aucun moment, ni dans le traitement des personnages, ni dans la trame du récit, qui est pratiquement inexistante. L'intention n'est donc clairement pas respectée.

Les personnages, donc, sont des archétypes qui représentent les grands fantasmes de la nouvelle droite rebelle et revancharde née en réponse à la bien-pensance de gauche qui, il lui semble, régit le discours médiatique et politique français et mondial depuis plusieurs décennies: le "nègre sauvage", le djihadiste, l'übermensch meurtrier et psychopathe, le Russe bourrin, la fiotte métro-boulot-dodo, le faux bobo qui ruine la société pour s'en mettre plein les fouilles, etc. On en vient à un tel point que la description de certains personnages me tirait des sourires moqueurs, tant les personnages font dans le cliché.

La trame, pour sa part, dénote un message nihiliste qui incarne le délire de l'effondrement apocalyptique de la société face au laxisme et à l'ouverture totale au reste du monde. Consistant d'une suite sans fil rouge d'évocations apocalyptiques, la "trame" va d'une scène de violence infernale à une autre sans jamais proposer une idée qui dépasse le seul "on vous avait prévenus". Enfin, le roman conclut sur une note de néant qui exprime très bien l'idée défaitiste exprimée par Hitler à la fin d'une guerre totale déjà perdu: "ceux qui resteront après ce combat, ce sont les médiocres, car les bons sont tombés." Et ainsi, le lecteur est laissé sur une touche amère de néant. L'auteur, donc, crée un message d'avertissement apocalyptique reposant sur des clichés politiques et n'a aucun propos politique profond ou intelligent à offrir.

Cependant, la lecture est fluide et l'horreur du récit tient le lecteur en haleine, même s'il laisse un goût amer en bouche et un malaise profond au coeur à la fin de la lecture.

Une étoile pour avoir suscité des sensations chez le lecteur, et une demi-étoile pour m'avoir fait rire avec les évocations caricaturales de l'imaginaire de l'alt-right française.
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A n'en pas douter, "Guerilla" est un pamphlet : critique caricaturale de la société politico-bobo-médiatique, personnages type et poussés à l'absurde... Il est vrai que la le pamphlet est le seule style toléré dans les sociétés où règne la pensée unique...
Sous des abords comiques, voire ubuesque Obertone avec son style au vitriol nous décrit notre monde en le poussant à l'absurde (comme le passant lâche qui sourit en se faisant lyncher par une horde sauvage), un monde où les citoyens sont transformés en lâches bobos formatés... le plus effrayant, c'est que c'est ce que nous sommes... D'un autre côté, la montée des tensions, du jour un à l'explosion finale est d'abord suggérée puis montrée dans sa cruelle réalité. Peut être qu'Obertone, en opposition avec un Poupart a voulu rendre l'ambiance du roman moins lourde en usant de l'artifice pamphlétaire... En tout cas, il mets dans le mille... Même si je trouve l'écroulement décrit chez Poupart plus réaliste, mais passons... Chaque conception est différente... Il reste cependant que "Guérilla" d'Obertone, nous tient en haleine du début à la fin et nous décrit l'un des scénarios possibles de la génèse d'un conflit armé en France - sans l'air de rien - un bon livre qu'on pourrait lire en une nuit !
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Je ne sais même plus où ni pourquoi j'ai acheté ce livre, en tout cas c'était le dernier qui me restait à lire. Pour une fois, je pense que je ne vais pas le finir. J'en suis à la moitié, péniblement.

Alors d'abord, il faut mettre en avant que c'est agréable de voir que des sujets et théories loin de la bien-pensence ambiante arrivent encore à être édités ! Je ne partage pas l'avis politique de cet auteur car je ne me sens proche d'aucun parti politique. J'étais donc tout à fait prêt a entendre le discours (parce que c'est plus un discours qu'un roman) sur notre société. Dans le fond, je partage une très grande partie des théories qu'il met en avant dans cet essai. Je travaille dans les pires banlieues de France et partage donc son constat sur la police complément désarmée ( à cause des médias, de leur impossibilité de faire leur travail,etc), sur les archétypes de la bobo, du militant, etc. Je pense comme lui que toute cette angélisme, sous couvert de lien social, de valeurs républicaines, détruit ce qui fait société

MAIS

Ce monsieur semble croire que toutes les personnes d'origine étrangère (même si, pour beaucoup d'entre elles, elles sont françaises depuis au moins 3 générations ...) Sont toutes les mêmes et prêtent à devenir des meurtriers de blancs ! Ce monsieur confond une minorité de racailles avec une majorité de personnes et de musulmans ( " des millions de djihadistes en France " sérieux ?) qui ne demandent elles aussi qu'à ce que l'état prenne ses responsabilités face à ces personnes qui leur pourrissent la vie. S'il en doute et qu'il pense que je suis moi aussi un naïf, qu'il aille faire du porte à porte dans les cités voir si dans l'intimité les gens ne sont pas pour une présence policière et des sanctions contre la racaille ....

Bref, si le fond est louable, la forme prend vite une tournure rasciste qui enlève tout crédit à des propos pourtant intéressants et peu entendues (notamment sur ce qu'entraîne dans la vraie vie, l'angélisme des médias et leur désir de toujours voir des opressions contre une catégorie de personnes partout ).

Et enfin, pour revenir à l'aspect littéraire, je trouve que c'est vraiment mal écrit, sans répit, avec des phrases très courtes. Une fois de plus ça discrédite complètement le discours.

Dommage !!
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« Guerilla, tome 1, le jour ou tout s'embrasa » est un cauchemar éveillé de près de 400 pages.
Très caricatural et ancré à l'extrême droite sur son fond, il projette les peurs enfouies des « petits blancs » de se voir ensevelis par les fils d'immigrés représentant les voyous des cités.
Obertone ne fait donc pas dans la dentelle et se venge cruellement de toute la société bien pensante, de gauche, idéaliste, humaniste ou anarchiste qu'il fait périr sous les coups de barbares déshumanisés.
Pour lui seuls les forts ou les plus haineux vont survivre, avec en première ligne une fascination pour les militaires et à un degré moindre les policiers.
Le cible d'Obertone donc : les politiciens et les journalistes qui représentent pour lui les responsables de cette déliquescence sociétale occidentale.
Difficile d'adhérer donc sur le fond à ce roman apocalypse nourri de fantasmes mais reste le style particulièrement dur, concis et efficace qui fait qu'il est difficile de le lâcher malgré son sadisme et son horreur outrancière.
Embarquer pour un tome 2 ? Pas sûr...
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Livre d'extrême droite
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Je n'ai trouvé aucun plaisir j'ai sauté des paragraphes pour le finir. Comme on dit à chaqu'un son plaisir.
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Déjà 2 mois sont passés depuis ma lecture lorsque j'écris cet avis. Très facile à lire, écriture familière, qui se prête à l'ambiance du livre et à ce qui est cherché à être transmis aux lecteurs.
Cependant, j'ai trouvé le premier tome de cette saga très plat, avec plein de personnages n'ayant aucun rapport les uns avec les autres. Je suppose que cela est fait pour représenter un panel de citoyens aux lecteurs. Je n'ai vraiment pas accroché. Pas beaucoup de liens entre les différents évènements contés. J'ai terminé ce livre grâce à la facilité de lecture mais en aucun cas en raison de l'histoire. Je n'avais pas envie de poursuivre ma lecture, simplement d'avancer et de la terminer afin d'attraper un nouveau libre plus palpitant.
Je ne me pencherai pas sur la suite de la saga.
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Un livre qui m'a beaucoup attiré, et beaucoup déçu... La thématique était folle et prometteuse mais ma lecture a été décevant et m'a même mise mal à l'aise, au point que je n'ai pas terminé ce livre. C'est vraiment dommage car j'attendais beaucoup de ce livre....
Lien : https://leslecturesdemrlulu...
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