Kimi Wa Pet, tome 1

Kimi Wa Pet a été le premier manga "mature" que j'ai pu lire. J'entends par là, que le manga, même s'il peut être classé dans la catégorie shojo est tout de même destiné à un public plus averti que d'ordinaire. Drôle et frais, Kimi Wa Pet a été une excellente découverte. D'une part à cause de son sujet plutôt original, mais aussi grâce à la façon très subtil dont le thème de la solitude est abordée. Car, c'est bien de cela dont parle l'histoire.

Sumire est une salarywoman qui est tellement absorbée par son travail que sa vie amoureuse n'est pas très épanouie. Momo, notre jeune danseur, semble aussi avoir besoin d'une présence auprès de lui, une sorte de cocon où il peut se réfugier pour oublier un peu les tracas de sa vie. La meilleure amie de Sumire malgré le fait qu'elle soit mariée n'apparait jamais avec son mari... Yayoi Ogawa nous plonge ainsi avec humour dans notre société actuelle où la solitude est la maîtresse de beaucoup de gens. Mais attention, Kimi Wa Pet n'est pas un manga lugubre, bien au contraire. Il est triste à certains moments, nostalgique, mais il y a toujours ce petit brin d'espoir qui permet de croire à des jours meilleurs.

Tout change dans la vie de Sumiré lorsqu'elle adopte Momo, un jeune homme trouvé dans un carton, et qu'elle le laisse vivre chez elle à la condition d'animal de compagnie. Une série agréable à lire, des problèmes de la vie quotidienne et des remises en question dans lesquels on peu facilement se retrouver à un moment ou à un autre. Pour ne rien gâcher, on s'attache vite aux personnages. Une série à lire !

On pourrait croire que tous les mangas se ressemblent. Il faut dire que si vous vous arrêtez sur un genre en particulier, vous risquez très fortement de le croire. Et puis il y a des mangakas et des éditeurs audacieux qui n'ont pas peur de faire la différence. Bienvenue dans Kimi Wa Pet, une femme qui adopte un jeune garçon comme animal de compagnie. N'y voyez aucune connotation sexuelle dans ce court résumé. C'est une histoire d'amour qui se présente sous un angle original et singulier. Déjà, on n'a pas affaire à une adolescente ou jeune fille innocente qui ne veut que se trouver un mari, prête à tomber amoureuse du premier venu. Nous avons affaire à une salarywoman qui a fait de grandes études et qui s'est battue pour avoir son poste. Aucun passe droit ni pistonnage pour arriver à son niveau professionnel. Juste énormément de boulot ce qui lui vaut beaucoup d'inimitié de beaucoup de collègue. Les femmes qui réussissent doivent faire face à la jalousie et la misogynie ambiante. Pour faire baisser la pression pas de folles parties de jambes en l'air même si elle rencontre des gars ayant les 3G. Un beau et jeune garçon à qui elle fait à manger, à qui elle lave les cheveux et à qui elle nettoie les oreilles l'attend dans son appartement. Des petites choses qui comblent vraiment sa solitude. Quand il est loin, il lui manque terrible. A tel point que pendant l'amour, elle plante son partenaire pour savoir s'il va bien. de nouveaux sentiments commencent à envahir Sumiré, s'en rend t'elle compte? Jusqu'au Sumiré serait-elle prête à aller pour que Momo reste à ces côtés? Veut-elle une autre relation avec son animal de compagnie? Que de questions qui se posent pour se premier tome qui incite à découvrir la suite. 
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Kimi Wa Pet, littéralement "tu es mon animal de compagnie", est un josei, un manga destiné aux femmes adultes. A ce titre, il comprend des personnages et des thématiques plus matures qu'un shojo.

Sumiré, working woman accomplie, recueille un jeune homme et l'autorise à rester chez elle comme... animal de compagnie qu'elle nomme "Momo" comme son ancien chien ! Si l'offre est inhabituelle, elle n'a absolument rien de sexuelle : Sumiré ne voit vraiment en Momo qu'un gentil compagnon qu'elle aime nourrir et dont elle adore gratouiller les cheveux.
A partir de ce pitch original, c'est bien sûr une romance qui se développe. Mais pas comme on pourrait l'attendre : Sumiré est celle qui mène la danse - oui l'expression n'est pas anodine - et le triangle amoureux va prendre une saveur un peu spéciale lorsque Sumiré sera courtisée par son premier amour Hasumi. J'ai aimé que pour une fois l'héroïne ne soit pas une soumise / passive / cruche, mais une femme intelligente et indépendante.

La saveur du récit repose essentiellement sur ses personnages et sur le quiproquo de la relation entre Sumiré et Momo.
Sumiré, grande, jolie, accomplie professionnellement, froide, agace au début : trop parfaite et en même temps trop détachée de Momo et des autres. Oui mais voilà, sous la façade peu à peu on découvre une femme qui n'a pas toujours su se mettre en valeur - ici son histoire avec sa meilleure amie explique beaucoup de chose - et qui au contraire manque de confiance en elle. Elle a bossé comme une dingue pour arriver où elle se trouve et sa condition de femme ne lui autorise aucun faux pas professionnel.
A travers Sumiré, et sa meilleure amie aussi, c'est une fresque de la place de la femme dans la société japonaise. Et celles qui choisissent la voie de la carrière ne sont pas les mieux considérées.

Passons à Momo, qui se prénomme en réalité Takeshi, mais je vais rester sur "Momo". Car en effet, pour Sumiré il reste très longtemps "Momo", aussi fidèle et indispensable qu'un chien, mais pas un potentiel partenaire, d'autant qu'il est plus jeune et petit qu'elle et sans le sou. Au départ on en sait très peu sur lui et il semble plutôt stupide de marcher dans un tel deal. Puis, peu à peu, on découvre qu'il est danseur professionnel, pas si bête et surtout extrêmement attachant. Il prend ce que lui donne Sumiré, l'accepte telle qu'elle est et ne réclame (presque) jamais rien. Mention spéciale à son self-control : vivre avec la femme qu'on aime et garder son sang-froid physiquement, respect !

Le dernier élément du triangle est Hasumi, le premier amour de Sumiré. Disons les choses simplement : il a tout pour lui. Quasi parfait, comment pourrait-on le détester ? Et pourtant leur histoire ne nous inspire qu'une envie, qu'elle se termine pour que Sumiré et Momo se trouvent enfin. Leur romance ne fait d'ailleurs que mettre en valeur à quel point Momo est celui qu'il lui faut, le seul à connaître et chérir toutes les facettes de la jeune femme.

Voilà donc les ingrédients d'une romance drôle et intelligente, qui rafraîchit les codes du genre tout en faisant battre les coeurs ! Côté dessin, je suis fan des scènes de danse, je vous laisse admirer quelques extraits sur mon blog.
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Un excellent démarrage pour ce manga sensible, drôle et bourré de charme.
J'ai adoré les personnages originaux et attachants, et le concept à la fois délirant et réaliste.

Je me suis laissé attendrir par l'histoire de Kimi Wa Pet, un Josei qui reprend la thématique classique du triangle amoureux. L'histoire en elle-même est drôle, attachante, avec un esprit plus mature que ce que l'on retrouve habituellement dans les Shôjo.

Sumiré à tout de la working-girl typique qui fait passer sa vie professionnelle avant sa vie amoureuse. Tout chez elle renvoie à la mélancolie et à la lassitude de son quotidien. Diplômée d'une grande école et brillante dans ascension professionnelle, elle apparaît toutefois comme une femme fragile manquant profondément d'affection. En rentrant un soir chez elle, elle fait la rencontre d'un jeune squatteur qu'elle appelle Momo, comme son ancienne chienne, dont elle accepte sa présence chez elle si ce dernier accepte de jouer le rôle de son animal domestique. Quoi de mieux qu'un gentil chien pour vous consoler en vous laissant aller à quelques larmes en sa présence.

En lisant le manga, je dois avouer avoir été très surpris de trouver les réactions et les situations cohérentes comparées au contexte de l'histoire (on parle tout de même d'un jeune homme qui se fait passer pour un chien), car Kimi Wa Pet aborde avant tout un mal de société qui nous ronge tous : la solitude.

Tendresse, tristesse et notes d'espoir. Une très belle découverte sifnée Yayoi Ogawa.

Le triangle amoureux est un grand classique du manga romantique, c'est d'ailleurs tellement classique que c'est presque incontournable. Kimi wa pet de Yayoi Ogawa ne déroge pas à la règle, le coeur de la belle balance, elle n'a qu'un mot à dire pour choisir, les deux beaux mâles étant à ses pieds. Rien de très original jusque là sauf que ce titre propose un personnage féminin intéressant et un triangle amoureux auquel une touche d'idée farfelue donne un goût unique.[...]
Ce triangle original et le personnage de Surimé, femme moderne, attachante et réaliste[...] sont autant de point fort qui font que ce titre sort son épingle du jeu.[...]
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Le concept de base est déjà original, mais en plus, il est exploité avec subtilité et efficacité, alors que demander de plus? Je me suis laissée prendre dans l'histoire sans même m'en apercevoir! Les sentiments et toute leur complexité sont vraiment traités d'une façon remarquable... Et pis, un homme pour animal de compagnie? J'adore, j'adhère!^^ Un manga digne de figurer dans toute mangathèque qui se respecte!

Après lecture de la quatrième de couverture, j'avais peur de trouver Sumire trop superficiel. Et bien non, ce Josei est une véritable surprise, je ne m'attendais pas à aimé autant:

Le manga commence fort, on rentre directement dans la série avec une rupture d'une relation de cinq ans. L'auteure ne laisse pas de place au soupçon : elle nous montre d'emblée le caractère fort du personnage principal, je savais dés les cinq premières pages que j'allais l'aimer!

Puis, l'auteure nous enveloppe dans la tendresse avec cette relation tellement unique et peu ordinaire. Quand deux âmes seules se rencontrent, cela ne peut créer que de belles choses non ? Kimi Wa Pet est rempli de chaleur mais, aussi d'humour malgré le thème de la solitude mis en avant.
Belle découverte :)
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Assez drôle, avec une bonne histoire qui va vous faire passer un très bon moment, c'est une bouffée d'air frais.
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