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4,16

sur 2705 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Hatoko dit Poppo ( qui veut dire "pigeon" en Japonais), est une femme de 25 ans qui a beaucoup voyagé. 
De retour à Kamakura, son village natal, qu'elle a quitté au décès de sa grand-mère qui l'a élevée, elle reprend " l'affaire familiale " : La papeterie Tsubaki.

Poppo se remémore alors, comment sa grand-mère lui a appris la calligraphie, ce temps passé à s'entraîner au lieu de faire d'autres loisirs, et cela depuis l'anniversaire de ses 6 ans, les joies et les difficultés que cet apprentissage assidu lui a apporté.
Au-delà de savoir maîtriser les caractères Japonais, les kanjis et autres, il faut associer harmonieusement les différentes matières de papier, les nuances d'encre…un art en soi, n'est pas écrivain public qui veut, il faut être en empathie avec l'interlocuteur qui souhaite une missive qui a du sens, qui énonce autre chose que des mots.. 
Les gens viennent la voir pour qu'elle rédige des lettres de condoléances, des faires-parts de divorce ou encore des lettres d'amour.
Dans ce livre, beaucoup de respect, de courtoisie, de politesse. 
C'est une histoire sans intrigue, très zen, lente. C'est comme un voyage dans un petit village du Japon. On s'arrête, on entre dans la papeterie Tsubaki, on boit un thé en discutant avec Poppo de notre commande de lettre.
Le résultat sera délicat sans aucun doute !
Une lettre, une encre, un papier, une trace d'une vie, comme une trace délicate et poétique du passage d'un être sur terre.

J'ai vu beaucoup passer ce livre sur bookstagram. J'étais persuadée que j'aimerais énormément. J'avais placé la barre haute vous savez. 
Ce qui m'a attirée c'est la mise en avant des lettres manuscrites, les écritures, l'attention, la réflexion,  l'anticipation...à l'heure où les échanges écrits se font instantanément par mail ou SMS. 
J'aimais tellement écrire des lettres et en recevoir il y a encore 20 ans de cela.
Puis, ce livre et moi, nous nous sommes trouvés nez à nez à la bibliothèque. 
Un signe ! C'était le moment de nous rencontrer ! Les livres de la PAL pourraient bien attendre un peu.
Je l'ai lu... lentement, tout était lent… 
Je n'ai pas aimé le fait qu'il y ait trop de bons sentiments.
Peut-être que je deviens plus exigeante aussi ?
Je me suis ennuyée. Ce que j'ai apprécié en revanche, c'est d'avoir eu vraiment cette impression d'être à Kamakura, tant l'atmosphère et les traditions anciennes liées aux quatre saisons sont si bien détaillées. 
Je retiens quand même la leçon : prendre le temps … le temps pour soi, le temps pour bien écouter, de bien faire, de faire le vide, de bien vivre. 

D'Itô Ogawa, j'avais lu le ruban il y a quelque temps, mais je n'en ai gardé aucun souvenir.
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Grosse erreur de casting avec La Papeterie Tsubaki qui me faisait pourtant de l'oeil depuis un moment. A priori j'aime bien le Japon, les papeteries et le métier d'écrivain public mais ici tout est imprégné d'un tel sirop de sucre que l'indigestion m'a vite gagnée. Quelle guimauve !

Je ne vais pas m'étendre sur un résumé, tout est dans la quatrième de couverture.

Mon petit doigt me disait bien de me méfier mais je me suis entêtée, pourquoi n'aurais-je pas laissé sa chance à ce roman après tout ? Et même s'il ne s'agissait pas de grande littérature, pourquoi n'y aurais-je pas trouvé mon compte ?
Oui mais voilà, d'une part ce n'est VRAIMENT pas de la grande littérature et d'autre part ça déborde de bons sentiments. Et en plus c'est looooong… La narratrice se demande si elle devrait plutôt, pour écrire une lettre commandée par un client, prendre un stylo bille, ou plume, ou un pinceau peut-être ? Et quelle couleur d'encre ? du papier quadrillé conviendrait-il ? L'enveloppe serait mieux crème ou blanche ? Oui mais quel format ? Texte vertical ou horizontal ? Papier rugueux, lisse, entre les deux ? Mon Dieu mon Dieu à un moment donné j'ai cru que je lisais le catalogue Lyreco.

Voilà voilà… je pensais passer un moment poétique, rempli de calme et de sérénité et finalement je me suis retrouvée à m'énerver toute seule contre ce bouquin que j'ai trouvé faible à tous points de vues.

Challenge ABC 2021/2022
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Avec “La papeterie Tsubaki”, Ito Ogawa nous invite à découvrir un pan de la tradition et de la culture japonaise à travers la reprise d'une affaire familiale.

Le récit est divisé en 4 parties, une pour chaque saison. J'ai apprécié le concept, cohérent avec le message transmis par l'auteure, mais pour faciliter mon rythme de lecture j'aurai préféré un découpage en chapitres.

C'est une lecture très zénifiante. Seulement voilà, à être si apaisée, je me suis finalement ennuyée. Il y a peu d'action, un rythme un tantinet redondant et énormément de bons sentiments. Malgré un contenu qui ne manque pas d'intérêt, ce mode de narration ne m'a pas convenu. Cela dit, j'imagine qu'en période de stress j'aurai sans doute apprécié ce rappel de prendre le temps de vivre.

Je garde en revanche un très bon souvenir de l'atmosphère décrite. Grâce à l'explication des traditions, à la description des décors et au déroulement des journées rythmées par des rituels, on s'évade très facilement dans les rues de Kamakura !
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Autant le dire tout de suite, je me suis ennuyée. Je n'avais jamais lu de roman de Ito Ogawa et les critiques de nombreux contributeurs de Babelio me laissaient penser que je loupais une auteure de talent. Hélas je suis restée à côté. J'ai vraiment eu l'impression de me retrouver face à un journal de vie adolescente sans fougue, voire une rédaction d'enfant d'une dizaine d'années qui raconte ses journées avec Popo, Panty et autres amis… Bref si la douceur de vivre à la japonaise et la calligraphie m'ont détendue et dépaysée au début de la lecture, cette lenteur, ces descriptions qui se réitèrent m'ont finalement agacée… Je m'arrête là. En cette rentrée littéraire de septembre 2022, un nouvel ouvrage d'Ito Ogawa est annoncé… Je l'éviterai !
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Hatoko dit Poppo (pigeon en japonais) est écrivain public. Dans sa papeterie, on boit du thé ou de l'eau gazeuse. On prend le temps d'expliquer son problème et Hatoko met tout son coeur pour le résoudre.
Un livre que j'ai reçu en cadeau et qui depuis Noël attendait sur une étagère. Je n'aime pas particulièrement ce genre de lecture mais comme c'était un cadeau je me suis fais un devoir de le lire.
Outre le fait qu'on apprend pas mal de choses sur la calligraphie et l'art du métier d'écrivain public au Japon, je me suis quand même bien ennuyée ! La sérénité qui émerge des textes sont bien trop nombreux et les saisons passent sans que rien n'arrive. Dommage !
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Je me suis laissée tenter grâce aux critiques très positives lues ici ou là. Mais cet ouvrage ne m'a pas convaincu totalement. J'avais envie de légèreté, d'un retour aux sources, à des valeurs humaines, à la simplicité de la vie. Les ingrédients y sont réunis, il est vrai. Mais, je m'ennuie. Il ne se passe rien. Rien d'excitant, de palpitant, pas d'intrigue...que sais-je ? Je m'ennuie. le livre prend un peu la poussière. Je le delaisse souvent. J'ai perdu le goût de lire. Je m'y plonge comme une obligation. Parfois, je décroche, rêvasse tout en alignant les mots. Je ne sais si j'arriverai au bout du point final.
Cependant, certains passages sont attrayant. C'est un roman sensoriel. Il met en avant nos sens à travers les 4 saisons passées à Kamura au Japon dans la papeterie Tsubaki.
Le sens des saisons : le temps, le chaud, le froid, la météo est importante à cause de son influence sur nos humeurs comme sur notre état physique. L' héroïne y est particulièrement sensible.
Le sens de l'odorat et du goût dans
les descriptions culinaires : pâtisserie, restaurant, petits plats emportés, le plaisir des saveurs, des fumets, de la convivialité. le sens du toucher dans le choix du papier, la création de l'encre, du stylo ou du pinceau choisi pour composer le message. L'héroïne, Poppo est calligraphe et écrivain public. Elle parle de son héritage et de son apprentissage de cet art, les différentes caractéristiques de la calligraphie : la couleur des encres, le choix de l'outil qui formera les caractères du langage écrit, le choix des signes et des idéogrammes, du papier (ancien ou pas, grammage, texture, douceur, fragilité, couleur). Je me perdais dans les différents styles japonais du langage et de leurs noms originels, Kanjis ou hiraganas... Il y avait de quoi y perdre son latin.
C'est intéressant cet univers exploré.
Elle parle, aussi, de ses rencontres avec ses clients commanditaires : l'accueil, l'écoute attentive et empathique pour comprendre le besoin. Ce temps dévoué à l'autre, ce temps pris, du temps volé, partagé autour d'une tasse de thé, un thé vert au yuzu, changeant à chaque fois. Une boisson aidant à la pause, à la réception de l'autre qui rentre chez elle, la boutique, loin de toute agitation, à la confidence et à la confiance. On entend lamer au loin, le vent dans les furins ou carillon japonais ou encore les tanzakus,
et le son des voix qui parlent, qui racontent. Enfin le bonheur d'en apporter à l'autre, la sensation procurée.
L' écriture n'est pas un don donné à quiconque. Poppo aide dans la confection de son art : un message, une carte de voeux, un texte d'encouragement, une déclaration...Il faut savoir trouver les mots et les magnifier par l'intermédiaire de leur écrin : enveloppe, timbre, support...
J'aime la description du métier de l'héroïne présenté dans l'ouvrage. J'ai ressenti sa passion pour celui-ci.
L' écrivain met en avant cette culture orientale un peu compliquée pour les néophytes. L'importance des convenances, de la politesse, des temples et la présence des esprits et des ancêtres. L' importance du respect pour les morts comme pour les vivants, le poids de la culture et des croyances, des traditions, aussi, empreint de pudeur.
Il met en opposition les époques et les générations en confrontant les techniques et technologies entre calligraphie et courrier électronique, critique implicitement la mentalité d'aujourd'hui lié à l'effort, à la facilité et la rapidité...contre le temps, le travail demandé et réalisé. Il semble s'écouler doucement et lentement ce temps comme une rivière tranquille et zen du Japon. Comme l'ouvrage au style lexical assez faible.
J'ai quand même envie de reprendre l'avion pour Paris.
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essayé d'aller jusqu'au bout de ces petites histoires
d'une papeterie mais il manque le dynamisme qui nous
emmène vers la fin
stagnation : abandon.
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Voici un livre que je n'ai pas réussi à apprécier,
peut-être agacée par ces souvenirs de pleins et de déliés, de pâtés épongés au buvard, de cette écriture quand même un peu « science des ânes » …
Ou bien irritée par ce penchant « merveilleux Japon » …
Toutes les règles strictes et les codes à respecter,
ce trop plein de cérémonie, de maîtrise et de contrôle qui semblent mener à la sérénité alors que tant de japonais en payent un prix moral et affectif si élevé…
Et puis comment aimer un roman où la sévérité de l'aïeule était la manifestation de son véritable amour !?...
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Première déception pour un livre des éditions Picquier. Il en fallait une, c'est fait.
OK, que dire de ce roman à l'eau de rose si ce n'est que je m'y suis ennuyée page après page. OK, je ne suis pas fan du mode de vie japonais, n'y connais rien en calligraphie, et ce livre n'a rien arrangé.
La papeterie a servi de rince cerveau entre deux bouquins nettement plus intéressants

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Ce livre m'a ennuyé. C'est vrai que la thématique de la calligraphie une bonne thématique mais... L'héroïne rend service aux autres, elle est pleine d'altruisme, c'est très bien. J'ai gardé un mouchoir pas trop loin de moi car le deuil est évoqué assez souvent durant ce livre.
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