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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lorsque j'ai vu le titre, j'ai eue envie de le découvrir cette histoire. C'est La Rochelle qui m'a interpellé. Étant charentaise, j'aime comprendre ce qui a pus arrivé à deux pas de ma porte.

On connaît tous des ouvrages sur les déportations, les camps de concentration… mais pas sur la résistance… enfin en ce qui me concerne… et j'ai appris plein de chose.
Comme quoi le courage, à plusieurs visage… Il suffit de peu de chose pour risquer sa vie… Et distribuer des tracs en était une…

C'est le récit de Guy-Pierre Gautier, raconté par son petit-fils, qui débute par la remise d'une médaille « la légion d'honneur », homme de 90 ans, debout sous la pluie, tête dénudé par respect pour sa patrie… Une histoire de courage, de combat … un récit que je ne suis pas prête d'oublié…

Bonne lecture !
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L'histoire commence par la fin (ou presque) et c'est à l'occasion de la remise de la Légion d'Honneur à son grand-père Guy-Pierre Gautier à l'âge de 91ans, que Tiburce Oger prend les crayons, scénarise et dessine son histoire, celle d'un résistant déporté à Dachau.

Comme tous les témoignages au sujet des camps de concentration ce graphique n'échappe pas à la règle, son histoire nous prend aux tripes. Personne ne peut rester indifférent. Ici, les souvenirs et les déclarations du grand-père de l'auteur ont la particularité d'être très précis, le dessin s'approche au plus près de la réalité.

Un album nécessaire
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On pourrait pinailler en parlant du dessin qui dans certaines cases semble un brin rapide. Mais l'album revêt cependant une qualité rare : celle de rendre accessible à tous, dans un format populaire, le témoignage d'un résistant-déporté, sans fioritures, tel qu'un grand-père l'a raconté à son petit fils. Guy-Pierre Gautier parle avec émotion, mais aussi avec une certaine pudeur, de ses années de guerre, de la grandeur et des limites de son engagement résistant, de l'horreur mais aussi du peu d'humanité qui subsistait à Dachau. Cela vaut bien des reconstitutions.
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Un essentiel de la 2e guerre mondiale.
Le dessin est poignant et correspond tout à fait au sujet traité.
Quelle incroyable histoire de ces hommes et femmes, qui, pour la liberté, ont enduré et tenu, tenu, tenu !
Qui s'engagerait de la sorte, jusqu'au bout, lutter pour la survie, en gardant de l'humanité.
Très dur à lire de par l'horreur abordée, mais quel chef d'oeuvre !

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Tiburce Oger met en images le témoignage de son grand-père, résistant de 1941 à 1944 puis déporté politique à Dachau, décoré de la légion d'honneur en 2015.

J'ai été touchée et émue par ce récit, guidée par la voix de Guy Pierre Gautier racontant ses souvenirs (presque pas de dialogue donc pas de reconstitution par les situations montrées mais un récit en "voix off"), d'autant plus que je connais les lieux cités et y ai une attache pour une raison ou une autre : la Rochelle, Saintes, Niort, Poitiers, Villeneuve-sur-Lot, Jonzac, Compiègne. Les événements racontés, actes de résistance, interrogatoires, emprisonnements, ont donc encore davantage pris corps pour moi. Par ailleurs, comme l'annonce parfaitement le déterminant rageusement gravé du titre, ce sont des anecdotes personnelles vécues par cet homme qui sont racontées. Bien entendu, on y retrouve les grandes lignes de tous les témoignages de résistants et déportés, mais avec une touche et des détails qui le rendent unique, par exemple l'épisode de la prison centrale d'Eysses, près de Villeneuve-sur-Lot, qui a réuni un temps tous les résistants prisonniers, j'ai trouvé cet épisode, que j'ignorais totalement, très intéressant.

J'ai trouvé la structure du scénario bien faite, globalement chronologique, fluide, bien équilibrée.
Les pages sont rendues très dynamiques par l'accumulation de cases de tailles et de formes différentes et changeant d'une page à l'autre, également par la variation des points de vue (quelques contre-plongées bien senties), des cadrages (souvent en biais, qui créent un vrai malaise je trouve), de types de plans (du détail au plan large).

Un bon outil de connaissance selon moi, lisible dès la 3ème en lien avec le programme d'histoire.
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Une bande-dessinée très bien faite, pour faire comprendre aux gens à quel point la période de la seconde guerre mondiale a pu être difficile pour les gens emprisonnés dans les camps de concentration. Bouleversante, cette histoire raconte avec des détails fascinants et terrifiants en même temps, l'histoire d'un déporté survivant aux horreurs de cette période historique.
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8 mai 2015, à La Roche-Sur-Yon, Guy-Pierre Gauthier reçoit la Légion d'honneur, l'occasion pour lui de se remémorer son engagement dans la résistance et les conséquences que cet engagement a eu sur sa vie. Tiburge Oger raconte dans cette BD l'histoire vraie de son grand-père maternel.

C'est un récit très réaliste avec un contexte historique vraiment bien retranscrit. Il n'y a pas de pathos mais beaucoup d'émotion et de sensibilité dans cette BD. J'ai apprécié le style de Tiburce Oger qui a réussi à mettre en image un témoignage fort. C'est aussi un bel hommage à son grand-père. Coup de coeur !
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Dès les premières pages, la bande dessinée vous frappe en plein sternum. Elle est insupportable – je dirais presque : traumatisante –, visuellement violente mais éblouissante dans cette violence.
Nous suivons donc l'histoire de Guy-Pierre Gautier, dont les actes de résistance le conduiront des prisons au camp de concentration nazi de Dachau-Allach. Petit détail qui pour moi a son importance : j'ai été d'autant plus émue que les premières années du combat de Guy-Pierre Gautier prennent place à quelques kilomètres seulement de chez moi…
L'ouvrage escorte les souvenirs de ce héros, qui parfois s'enchaînent avec logique et puis parfois se disloquent. Les cases se soumettent à ce fil désaccordé des images qui ressurgissent, barbares, impensables. J'ai senti un vrai lien entre le grand-père qui se confie enfin et le petit-fils qui recueille cette parole pour la ressusciter sur ses pages blanches. C'est extrêmement émouvant. J'ai senti également dans ces dessins toute la souffrance de la transmission et l'épreuve que cela a dû être d'entreprendre un tel projet.
Parlons-en d'ailleurs de ces dessins fabuleux : c'est pour moi le gros choc de cette bande dessinée. le talent de Tiburce Oger est époustouflant, ses couleurs sont fascinantes. J'ai pleuré dès les premières pages tant ses illustrations sont pures et nues, absolument offertes et terriblement franches. C'est prodigieux de réussir à retranscrire dans un dessin l'émotion intime d'un décor, l'horreur muette d'un regard ou le désespoir d'un corps humilié.
Certaines images se tiennent au bord de l'insoutenable mais avec quelle délicatesse c'est fait, avec quelle détermination, quel amour cristallin et quel respect… Chaque dessin saigne, chaque visage crie ; j'ai lu la moitié de cette bande dessinée en apnée, incapable de respirer, abîmée et percutée à chaque page que je tournais.
À aucun moment l'auteur ne cherche à faire dans le sensationnalisme ; tout n'est que pudeur et finesse, retenue, espoir et humanité. J'ai lu beaucoup de bandes dessinées historiques sur le thème de la Seconde Guerre mondiale, mais rares sont celles qui concentrent à la fois la force du propos et la puissance du dessin.
Je me suis rarement sentie aussi démunie devant une oeuvre graphique, aussi secouée, bousculée et captivée. En 88 pages, Tiburce Oger réussit à vous tatouer dans le regard l'horreur et l'innommable. Quelle magnifique oeuvre je tiens ici entre mes mains.
Lien : https://lechemindeslivres.wo..
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Une couverture belle et tragique à la fois qui percute de plein fouet et un thème important : voilà une BD à lire absolument !
T. Oger décrit le quotidien de son grand-père pendant la guerre : résistance, puis déportation. Sans artifices, le récit est livré brut, un peu comme une succession de souvenirs qui remonteraient à la surface. En tout cas c'est l'effet que cela donne. Pas de pathos, pas de romance, juste des faits. Parce que c'est comme ça que ça s'est passé et qu'il faut faire ce qui doit être fait.
Lien : https://lavalsedespages.word..
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Cette guerre, on peut en lire plein de récits, l'horreur décrite semblera toujours aussi atroce et incompréhensible. Cette guerre, c'est ici la sienne, celle de Guy-Pierre Gautier.
La narration avance à petits pas, l'horreur s'insinue, les bonds dans le temps annoncent déjà les atrocités à venir. Et puis, le camp. La souffrance, omniprésente. Inénarrable. Et pourtant. Avec une grande justesse, le dessinateur transcrit les visages et fait passer les émotions. Ainsi, jamais la guerre de Monsieur Gautier ne sera oubliée.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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