Transparente s'achève dans ce quatrième et ultime tome. Aya aura bientôt terminé d'écrire les paroles de sa chanson et se prépare à se livrer, mais auparavant, il y a plusieurs personnes à qui elle souhaite d'abord se confesser.
Ce manga se sera révélé décevant jusqu'au bout. Je craignais une conclusion expéditive, au lieu de quoi c'est à peine s'il y en a une. Je suppose qu'on pourrait la qualifier de « fin ouverte », mais encore aurait-il fallu avoir quelque chose à se mettre sous la dent au préalable.
Je ressors de cette lecture un peu comme les personnages ressortent de la confession d'Aya, en mode « Ah, OK ». Ils sont tous passifs. Sauf ses deux amies, qui restent démesurément dévouées, démesurément mièvres.
Quant à Aya, je lui aurais volontiers mis une claque ou deux. Déjà, dans les tomes précédents, je la trouvais pénible, avec sa culpabilité à outrance, mais là, on atteint le paroxysme. Elle prend tous les torts, s'accable de tous les maux, sans jamais nuancer sa réflexion ni le sens de son acte.
Les autres le font un peu, mais ça reste tel que je dépeins cette oeuvre depuis le début : minimal et convenu. Pire, vide. J'aurais pu accepter la transparence d'Aya comme un prétexte (car c'est tout ce qu'elle est) au récit si celui-ci avait été pertinent, mais ce n'est pas le cas.
Il n'y a rien à retirer de ce manga. Aucune morale, aucune émotion, aucune logique. Absolument rien. Je regrette de l'avoir lu, d'autant que j'en attendais beaucoup, et je ne le recommande pas. Sauf si vous aimez les histoires qui se contentent de brasser du vent. « Les violences domestiques, ça brise des vies. » Voilà, je viens de vous épargner quatre tomes. Inutile de me remercier.
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