Enfer et Paradis, tome 21

Avant dernier tome et rien n'est encore réglé. Pourtant, il y a de nombreux points que j'ai aimé dans ce numéro vingt-et-un. Je suis une fan absolue du travail d'équipe et là j'ai été servie à plusieurs reprises. Quand les personnages joignent leurs forces pour vaincre un ennemi commun, je ne sais pas mais je trouve cela beau. le fait de se dire qu'on a besoin des autres pour réussir, l'espoir mis en commun, ces liens qui se tissent… Bref, j'adore. Et le « team effort » est le mot clé de ce tome.

Déjà pour ralentir le guerrier ultime. Soichiro se bat toujours intérieurement et il est réceptif à ce qui l'entoure mais rien n'est gagné. Il y a cet équilibre précaire qui nous fait espérer et en même temps croire à cet espoir nous laisse craindre le pire. le sacrifice de Makiko est d'ailleurs magnifique, surtout qu'il donne une nouvelle chance à un personnage, mais je n'arrive tout de même pas à me dire : c'est bon, ils vont y arriver, personne ne va mourir. Il y a tellement de tension et aussi tellement en jeu qu'il est difficile d'appréhender la fin et cela même avec les petites touches de bonheur disséminées par-ci, par-là. Je m'attends encore à une fin comme pour Fly, où le héros se sacrifie pour ceux qu'il aime… Et définitivement, je ne veux pas de cela.

Nos jeunes héros se battent aussi à un niveau psychique contre Sohaku. J'aime le fait que le club Juken reste si soudé. Ils font front même s'ils ont peur, même si ce destin si accablant ne cesse de les tourmenter. Et au final, même si je ne lui pardonne rien, comme Makiko, je voudrais que Sohaku trouve la paix. A aucun moment, il n'a su se racheter (et ce n'est pas les opportunités qui manquaient) mais je me dis que s'il part l'esprit serein, la guerre sera peut(-être finie.

Malgré cela, nos héros sont face à leur plus grand combat et beaucoup de choix vont devoir être pris. Il reste un tome pour conclure et mettre un point final à cette guerre contre le destin. Cela semble une tache impossible à réaliser et pourtant jusqu'à maintenant, Oh ! Great a su gérer son histoire comme il se le doit de A à Z. Peut-être trop de revenants qu'on pensait morts, mais sinon, je suis conquise. Je crois donc très fort les doigts pour que le dernier tome soir à la hauteur. Il est déjà deux fois plus épais que les autres, ce qui me laisse bon espoir pour une vraie conclusion.