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& And tome 4 sur 8
EAN : 9782505081043
200 pages
Kana (17/09/2021)
3.5/5   14 notes
Résumé :
Un changement de carrière pour un changement amoureux.

Une employée administrative dans un hôpital décide d’accomplir son rêve et de démarrer une activité professionnelle parallèle. Elle veut ouvrir un salon de manucure qui n’ouvre que le soir, pour les femmes actives qui veulent rester coquettes. Mais se lancer comme indépendante n’est pas une mince affaire, surtout quand les autres, et surtout les hommes, tentent de vous décourager jugeant l’entrepr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Arrivée à mi-parcours, cette nouvelle série de Mari Okazaki disponible chez nous me fascine toujours autant de par ses thèmes, son ton, sa mise en page et ses dessins. C'est un fort parti pris de l'éditeur que de sortir quelque chose qui détonne autant au milieu de la production actuelle.

Dans ce nouveau tome, Kaoru se pose de plus en plus de questions existentielles mais sa collègue Miyuki aussi. Ensemble, elles nous brossent un portrait sans concession des jeunes femmes japonaises des années 2010, avec de nombreuses réflexions sur leur rapport à la société, au couple, au mariage et au travail qui interpellent. C'est sombre, c'est dur, on n'est pas du tout dans une romance sirupeuse où l'on verrait des jeunes femmes pétillantes s'épanouir et devenir toutes guillerettes. Non, on est face à des femmes réelles dont la vie est tout sauf simple. Ainsi, leurs interrogations résonnent d'autant plus en nous et mettent mal à l'aise.

Il en va de même pour leurs compagnons. Autant Kaoru et Miyuki s'interrogent sur leur évolution professionnelle et sentimentale, autant Yagai et Akasaka en font de même, le travail en moins car ils sont pris dans une vraie spirale. Sous leurs airs de Don Juan pour l'un et de misogyne machiste pour l'autre, ce sont plutôt deux hommes très maladroits qui tentent à leur façon d'épauler et d'aimer leur compagne. Ils me plaisent beaucoup chacun à leur façon. Seul le personnage de Shiro continue à me prendre à rebrousse poil. Je comprends sa déception vis-à-vis de Kaoru mais a-t-il besoin de se comporter ensuite aussi mal avec elle et de noyer son chagrin auprès d'une femme qui n'a rien demandé et qu'il mène en bateau ? Je n'accroche pas.

En revanche, les relations amoureuses décrites et surtout mises en scène par Mari Okazaki continuent de me faire vibrer. Il y a toujours cette sensualité extrême chez elle qui donne presque le sentiment de se noyer dans les fluides corporels que chacun émet, c'est déstabilisant et presque érotique. Sa manière de dessiner ces corps qui se rejoignent et s'épanouissent sous la caresse de l'autre est magique. Elle fait grandir et vibrer ses personnages sont son crayon comme je l'ai rarement vu.

En plus, les relations qu'il imagine n'ont rien de simples, mais pourtant elles me touchent énormément. Que ce soit la naïve Kaoru, qui aurait toutes les raisons pour m'agacer, ou l'expérimentée et forte Miyuki, qui pourrait agacer par ses sorties, les deux sont terriblement humaines dans leur rapport à l'autre. Ainsi, la relation naissante entre Kaoru et Yagai est pleine de maladresse mais de tendresse. Ils veulent se faire du bien l'un l'autre même s'ils ne savent pas trop comment s'y prendre et l'autrice conte cela dans d'innombrables scènes du quotidien qui peuvent sembler banales mais sont pleines de sens. Il en va de même pour Miyuki et Akasaka pour qui il est compliqué de s'ouvrir mais qui y parviennent lors d'une scène déchirante. Ce sont deux couples très adultes avec pourtant des individus très immatures en leur sein mais qui font tout pour grandir auprès de l'autre et l'épauler. C'est beau.

Alors oui, les questions plus terre à terre sur la terrible carrière de médecin, la difficulté à être indépendante professionnellement, ou à refaire sa vie après une relation passée compliquée, ne sont pas des questions enjouées. Oui, l'ambiance est lourde, pesante, malaisante. Mais c'est beau de les voir se débattre ainsi !

And reste donc encore et toujours un coup de coeur immense pour moi. Mari Okazaki est une autrice qui au-delà de ses prouesses graphiques me parlent et résonne en moi quand elle décrit les relations matures et réalistes de ses personnages. C'est pourquoi, je suis d'autant plus triste de voir que cette série se vend mal alors que j'avais l'espoir qu'elle ouvre la porte à d'autres titres du catalogue si riche de l'autrice. N'ayez pas peur, si vous voulez une histoire profonde, émouvante et mature, osez lire And !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Si je continue à beaucoup aimer cette série pour son côté graphique, je suis de plus en plus perplexe devant le développement des personnages qu'elle propose.
Le couple entre Kaoru et Yagai continue pourtant à évoluer, dans le bon sens à première vue puisque Yagai s'ouvre un petit peu plus et qu'il accepte mieux la présence de la jeune fille dans son univers.
Il y a bien sur des doutes, des remises en cause, des hésitations mais pour un couple sur lequel j'ai autant de mal à accrocher, je dois dire qu'ils finissent par plutôt bien s'en sortir tous les deux même s'ils manquent beaucoup de communication.
Ce n'est pas du tout le cas de Shiro qui semble avoir compris qu'à force de ne pas s'exprimer, il avait perdu les éventuelles chances qu'il aurait pu avoir avec Kaoru et qui décide donc de devenir infect, sous les yeux de sa collègue de travail que est assez représentative du lecteur assistant au désastre qui s'annonce.
Cela dit, je ne cautionne absolument pas la façon qu'il a de servir de sa nouvelle petite amie pour laquelle il n'a visiblement aucune affection et qui lui sert juste de rebond sentimental.

Au milieu de tout ça, j'ai adoré les quelques passages entre Miyuki et Akasaka. Ce couple qui pourrait paraitre assez étrange me parait bien plus solide que les autres et il regroupe deux personnages assez sûrs d'eux, ce qui change beaucoup.

On ne nous parle pas seulement de romance dans ce tome, mais aussi d'ambition professionnelle, de reconversion, de besoin de changements et d'évolution dans les carrières. Ca me fait mal de voir à quel point les deux femmes principales sont bridées dans leur envie d'aller plus haut alors que les hommes sont déjà bien plus avancés dans leur carrière, même s'ils ont eux aussi du traverser beaucoup de difficultés pour y parvenir.

On est dans un oeuvre très réaliste, dans laquelle la romance n'est finalement qu'un prétexte pour nous parler de choses bien plus touchantes à mon niveau, même si je ne suis pas certaine que quelque chose de positif puisse émerger de tout ça.
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Les premiers émois sont plus forts et une base du scénario exploite cela. Mais on ne s'attend pas forcément à des échanges types shojo pour adolescentes avec une femme de 30 ans. En parallèle, on nous rabâche que le vrai modèle de couple pour une femme est celui former avec un mari. Une façon de trouver une stabilité sociale qu'elle ne peut avoir autrement. Une approche encore très navrante et bien triste. Sinon, sur le docteur on n'en apprendra pas plus. C'est l'intrigue posée pour nous pousser à litre la suite. le type n'est pas si célibataire que l'on croit. Toutefois, on n'oublie pas de se fixer un peu plus sur Shiro. L'autre élèment de la relation triangulaire. Par dépit, il va voir ailleurs et il sort avec la première minette qui passe. Quand il couche avec elle, il pleure. Ce n'est pas celle dont il est amoureux. Navrant. Un nouveau couple dysfonctionnel et malsain apparaît et s'impose. Un sentiment d'inconfort se ressent en tournant les pages. La mise en page n'arrange rien notamment avec cette forme de mousse/bulle qui recouvre des pages. Cela n'apporte rien et celui nuit à la lisibilité. Est-ce une forme d'affirmation graphique de la mangaka? Au final, on se demande s'il y a un moment où l'on va prendre un virage plus bienveillant et positif.
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Tout se révèle original dans ce shojo de Mari Okazaki : le titre "& And", la couverture avec son héroïne dessinée sans couleur sur fond blanc, les illustrations intérieures aux traits fins et pourtant disposées de façon atypique dans un manga, donnant à l'ensemble des allures de brouillon. L'intrigue séduit parce qu'elle est réaliste. Kaoru Aoki, 26 ans, cherche à la fois à réussir sa vie sentimentale et sa vie professionnelle alors que Shiro, informaticien qu'elle connaît depuis des années, est fou amoureux d'elle, et qu'elle est tombée amoureuse du docteur Kagai beaucoup plus âgé qu'elle et qui a connu un drame. Dans ce tome-ci, chacun des trois personnages évolue, sans que rien ne soit vraiment fixé. La mangaka paraît suivre ses personnages plus qu'elle ne les enferme dans un carcan prédéfini, ou du moins parvient-elle à donner cette illusion de représenter la valse-hésitation des sentiments de personnages vraiment humains.
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Ce troisième tome ne se centre pas uniquement sur l'héroïne mais laisse entrevoir les différentes relations romantiques à l'oeuvre dans l'histoire. Chacune a son propre fonctionnement et ses propres questionnements. le parallèle entre elles offre encore au lecteur une histoire complexe, au coeur des sentiments humains.
La mangaka a un trait vraiment typique des shojos mais elle l'utilise dans des ambiances complètement différentes de ce que j'ai pu lire pour le moment.
Une série qui gagne en maturité à chaque tome.
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critiques presse (1)
MangaNews
27 septembre 2021
Mari Okazaki offre une nouvelle petite salve de détails sur le monde médical au Japon, avec son aspect éreintant, ses heures supp' non payées, ses jours de repos quasiment impossibles à prendre. Et que la dessinatrice livre encore un grand nombre de superbes découpages, surtout quand les cases se chevauchent ou se déstructurent dans les moments les plus intenses.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dans tout ce que je récolte, il n'y a aucune perspective d'avenir.
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