Comme je vous le disais lors du billet de ma précédente lecture (Sublutetia tome 1) je suis restée sous terre avec la lecture de ce recueil de nouvelles.
Ici pas de monde fantastique et de nouvel univers crée par les hommes qui viennent chercher un havre de paix loin de la surface. Non ici c'est la triste réalité, la dure réalité que
Bernard Ollivier nous donne à voir.
Vivre en bas c'est le dernier recours pour ses hommes et ses femmes qui n'ont plus de toits.
Nous sommes avec les SDF qui ont trouvé un toit bien particulier, dans les sous sols parisiens, dans le métro.
Ces nouvelles sont très très bien écrites et j'ai aimé les portraits de ces hommes et de ces femmes dont la vie a basculé....
Il y a plus de portraits d'hommes que de portraits de femmes dans ce recueil. Est-ce parce que les femmes sont plus épargnées ? Je n'en sais rien...
Les nouvelles sont sans concessions, elles sont brutes, âpres comme peut être la vie de ces Sans Domicile Fixe.
On se rend compte que la descente aux enfers tient à peu dans un monde économique de plus en plus difficile où l'individualisme et l'argent priment sur beaucoup de choses. Peu de ces protagonistes vont retourner à la surface ... Hélas...
La vie ne les a pas épargnés et ils s'enfoncent toujours plus chaque jour pour le plus souvent s'enterrer vivant ...
La vie est rude en bas et les nouvelles sont rarement bonnes !
En en tête de ce livre il est indiqué :
" Aux mains tendues que l'on ignore" et je prends toujours de plein fouet ce sentiment d'impuissance qui me submerge quand je croise des mendiants et des SDF...
J'ai aimé ces 15
nouvelles d'en bas et j'ai trois nouvelles qui ont particulièrement retenues mon attention :
Ciel Bleu qui s'ouvre sur une "remontée" positive
Une main chaude, avec le regard d'un enfant qui s'est égarée dans le métro sur ces personnes d'en bas.
et L'avocat qui met en avant un jeune et son travail bénévole avec les SDF du métro.
Merci à Babelio et son opération Masse Critique pour cette belle lecture !
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