C'est bizarre comme certains films peuvent marquer des personnes à un moment de leur vie. Cela a été mon cas en avril 1997, lorsque j'ai vu "
Le patient anglais". Je ne sais pas pourquoi, mais cette histoire d'amour dévorante entre ces 2 êtres passionnés sur fond de désert, de Sahara et de recherches archéologiques m'a profondément émue. Certains n'y ont vu qu'une histoire d'amour larmoyante et fleur bleue, mais pas moi. J'étais "dans" le film.
C'est ce sentiment que j'ai voulu retrouver et prolonger en lisant le roman dont le film est inspiré. Et je me suis rendue compte que l'interprétation d'une histoire peut aller à l'infini... Autant le film était centré sur l'histoire d'amour, autant le livre met en avant les relations entre les personnages formant ce huis-clos dans la villa de Toscane. La passion dévorante entre Catherine et le comte n'apparait ici qu'en toile de fond, mais par contre de manière encore plus entière et dévastatrice.