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3,38

sur 359 notes
Egaré dans la vallée infernale
Le héros s'appelle Bob Morane…

Non.

Isolé dans la jungle birmane, le héros s'appelle César.

Dommage.

César, photographe-reporter peu exercé à la bourlinguitude en Asie du Sud-Est.
César et son incandescent amouuur pour une énigmatique doctoresse humanitaire.
César et ses fulgurances de mâle dominant.
César et ses clichés de soupirant transi.
César et ses poncifs de bobo ébahi.

Non mais sérieux Cricri, à quoi tu pensais en écrivant « Birmane » ?
Hein ?
A la Birmanie ?
OK.
Le fait est que l'on perçoit aisément ici ta fascination pour Myanmar et ses multiples ethnies, seule raison acceptable de vouloir découvrir ce bouquin.

Pour le reste, Cricri, ça craint.

Au début ça va encore. L'ami lecteur déboule pépère et prend ses marques en profitant du paysage. Et puis c'est l'inéluctable accélération vers la dégringolade fatale. L'histoire part total en quenouille, comme si l'écrivain ne maîtrisait plus rien. Péripéties hasardeuses, prose de plus en plus basique, dénouement grand-guignolesque, même que sur la fin, désolée Cricri, j'ai bien failli pouffer.

Je me suis consolée à l'évocation de tes romans plus récents – "Plonger" suivi de "Croire au merveilleux" – qui m'avaient plutôt emballée. L'on en déduira par conséquent, Cricri, que la maturité te sied.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Un roman d'aventures, surtout sexuelles, en Birmanie dans lesquelles le héros croit vivre des aventures amoureuses. En fait, c'est un pauvre type qui se fait avoir par les filles et par les hommes.

Après avoir perdu sa compagne du moment à Paris, il croit que la jungle birmane va lui apporter la véritable aventure, bien différente de la vie parisienne. S'ensuivent une série de péripéties vécues par ce jeune français, César, dont certaines paraissent peu vraisemblables.

J‘ai ressenti un peu l'impression avait fait du remplissage pour atteindre un quota de pages. Les descriptions de la jungle restent très sommaires et les rencontres de César souvent comparables à des leurres qui ne lui apportent guère de satisfaction, même si le sexe semble compenser quelque peu ses insatisfactions sentimentales.

Il veut réaliser des interviews de célébrités, notamment Wei Wei, mais n'aboutit guère dans ses prétentions. Il livre un tableau plutôt concret du contexte politique de la Birmanie mais cela ne vaut quand même pas un bon livre d'analyse socio-politique.

Je ne parle de la fin guignolesque, laissant le suspense, si l'on peut dire car elle bien téléguidée, à ceux qui souhaitent tenter l'aventure aux côtés de César.
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César , si l'on analyse bien la situation, est une pseudo merde. Il se fait planter par Hélène , qui lui préfère des teufeurs camés, et dans son métier, il est dans l'ombre absolue . Il relit les articles écrits par d'autres . Aucune notoriété , quand Blanchart , son collègue, est une star.
Alors César file en Birmanie pour avoir son heure de gloire et interviewer le seigneur de la drogue. On est en 2007, la junte est au pouvoir , Aung San Suu Kyi en résidence surveillée et les touristes se font très rares. Arrivé depuis moins d'un jour , il tombe sur Julie , médecin, qui va l'introduire dans le pays mais pas que...

Voilà l'intrigue, pourquoi pas . On sent vite le JC Ruffin sans la classe . Les chapitres commencent souvent par un peu de descriptions , un coup les pagodes, un coup la nature .Pourquoi pas . C'est plutôt bien écrit , en tous les cas , je trouve, cela se lit vite , il se passe des "choses".
Mais bon , sans entrer dans les détails , on n'y croit pas et on voit arriver le noeud de l'intrigue à 150 bornes. Même moi qui suit une vraie tanche pour tout ça. c'est pour dire. Et puis, César, on a vite envie de lui foutre des baffes . Et quand il grille toute la file d'attente des locaux pour téléphoner, je vous en parle à peine.
Alors qu'est ce qu'il reste ?
Un joli guide touristico, geo politique de la Birmanie.
On visite beaucoup , on apprend un peu comment fonctionne la politique dans ce pays , on plonge au coeur des ethnies .On arpente les rues de Mogok , capitale du rubis, puis celle de Mong La, à la frontière chinoise, ville de non droit tenue par la "mafia" , paumée au fin fond de la jungle et qui permet aux Chinois de venir faire ce qu'ils n'ont pas le droit de faire chez eux.
La question de la drogue est aussi abordée, sans être approfondie , mais faisant comprendre certaines subtilités , notamment autour de la culture du pavot.
Et puis , cette vision du chef de la junte qui consulte les astrologues pour gouverner et qui veut déplacer la capitale au milieu de la jungle pour être plus tranquille , c'est sympa.
Ce n'est pas inintéressant mais j'aurais pu découvrir tout cela sur wikipédia, ce que j'ai d'ailleurs fait , intrigué par cette lecture.
Pour l'énigme , honnêtement, ça ne vaut pas un pet de pangolin , présent dans le roman. Mais ça se lit bien . Et merci pour le côté culturel.
Pour ceux qui l'ont lu, j'ai bien aimé Thimoté, le plus authentique de tous.
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Je reviens de trois semaines de voyage en Birmanie, et j’avais emporté ce livre dans ma valise. Quelle déception que ce roman ! Enfin, si on peut qualifier de « roman » ces 400 pages de phrases-clichés, d’invraisemblances et de pleurnicheries du narrateur sur son triste sort. En effet, celui-ci, prénommé César (j’ai supposé que c’était une allusion à Jules César, illustre personnage ayant marqué l’Histoire, mais la référence manque son but, parce que le César dont il est question ici correspondrait plutôt à l’effigie d’une marque de nourriture pour chiens, style gentil toutou à sa maîtresse), est correcteur pour un magazine féminin. Il trouve ça minable, et à force de corriger les articles du grand reporter maison, se prend à rêver de décrocher le scoop du siècle en allant interviewer l’un des personnages les plus inaccessibles de Birmanie (excusez du peu). Engourdi par le confort monotone de la vie du parisien-lambda, le voilà pourtant qui se secoue et décide de « prendre sa vie en mains » lorsque sa copine le plaque au cours d’un voyage au Laos. Ni une ni deux, notre héros en mal d’exotisme prend un billet pour Rangoon, envoyant au passage promener employeur et « vie occidentale si superficielle » pour chercher l’aventure et « l’authenticité de la vraie vie », retour « aux vraies valeurs » en prime (ramassis de clichés, je vous l’avais dit).
Les péripéties de ce roman sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres, on n’y croit jamais, et on est en pleine caricature avec la « beauté des Birmanes », la « nature envoûtante », le « pouvoir corrompu » (bon, ça c’est vrai), la « lumineuse médecin humanitaire adorée par ses malheureux patients », l’expatrié « qui se trouve si bien dans ce pays qu’il ne lui serait plus possible de se réadapter à la France », et j’en passe.
Les personnages ne sont pas attachants, et le narrateur est franchement pathétique.
Et en plus c’est mal écrit. Je me demande pourquoi ce bouquin a obtenu un prix littéraire.

Un point positif tout de même : la bonne description du contexte politique de l’époque, et la recherche bien documentée sur les ethnies dont il est question dans l’histoire.

Mais à part ça, je vous conseillerais, plutôt que de lire ce livre, de boucler votre sac à dos et d’aller découvrir la Birmanie par vous-même…

Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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Quelle déception, les premières pages s'annonçaient très bien et m'ont tenu en haleine et puis tout est parti de travers et alors la, ma lecture est devenue un calvaire.

Le narrateur est absolument insupportable, le roman plein de clichés et de situations sans queue ni tête, bref je vous recommande vivement de passer votre chemin. Pour ma part, je suis allée jusqu'au bout (non sans lire certains passages en diagonal) car ce livre faisait partie d'une de mes lectures pour un challenge mais sans ça j'aurais sans doute abandonner ma lecture en cours de route !

Ce roman a malgré tout obtenu un prix littéraire, c'est sans doute qu'il a du plaire à certains lecteurs (comme quoi tous les goûts sont dans la nature !) mais pour ma part, j'ai du passé à côté car je ne lui ai rien trouvé d'extraordinaire. Dommage !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Birmane est un roman qui se lit très facilement et s'oublie presque aussi facilement. J'avoue avoir été prise par l'histoire mais très déçue quand j'ai refermé ce livre. J'attendais plus alors que je n'ai trouvé qu'une petite romance qui ne tient même pas ses promesses. La Birmanie ne me paraît pas devoir se résumer à cela. Les personnages ne sont pas crédibles tout autant que le récit. Je n'avais sans doute pas les connaissances pour apprécier.
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Birmane

Les quatre-vingt dernières pages de ce feuilleton rocambolesque nous laissent pantois et mort de rire. Un sens aussi peu développé du récit d'action mérite un prix, serait-ce le prix interallié 2007…

Car c'est en 2007 à 32 ans que Christophe Ono-dit-Biot écrit ce roman niais et pompeux.
César, rarement un nom aura si mal été porté, rencontre Julie à Rangoon où il pratique un tourisme désabusé avec sa copine Hélène. Pseudo journaliste, César est correcteur dans une revue féminine sans relief, à l'ombre d'un rédacteur viril et conquérant qui rafle tout sur son passage. Exit Hélène et voilà notre héros au petit pied, sous informé, qui tente le scoop et « réussit » à filmer les derniers souffles d'un parrain birman hors circuit.Pschitt...

Du coup il (sur)joue l'aventure et s'enfonce dans la jungle. Dans un premier temps avec Julie et puis seul à sa recherche rêvant de nouveaux accouplements idylliques.
L'Amour qu'il ressent est si peu convaincant qu'il estime nécessaire de le proclamer à chaque page. Cela s'explique par la seule inconsistance de l'objet-Julie qui fuit pour revenir vers la fin sous une forme ectoplasmique ou tellement modifiée qu'il ne saurait l'identifier et l'aimer pour ce qu'elle est devenue.Et pourtant...

Une préface pour l'édition 2013 réitère ce pari fumeux de l'auteur avec sa rencontre d'un soir. Il y a un grand creux dans cette tête pour éprouver autant de passion. Il est difficile pour quiconque de franchir le pas avec lui.

La fin est délirante et écrite à l'arrache. On imagine que l'auteur qui a parcouru la Birmanie en mission pour son journal a recueilli des impressions sur le vif, mais l'observation alanguie et arlequinesque des paysages humides et brumeux, de la végétation évidemment luxuriante et des birmans mystiques et chamarrés ne fait pas une trame littéraire solide.

Politiquement c'est la catastrophe annoncée par une dénonciation molle de la dictature, les yeux embués et la sueur au front. Que valent les luttes face à l'amour ?

Un grand Bof.

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César, le héros du roman de Ono-dit-Biot décide de partir en Birmanie à la suite d'une rupture amoureuse, avec aussi l'espoir d'obtenir une interview du plus grand trafiquant d'opium. Mais le voyage ira bien au delà ces espérances.
Des quartiers de Rangoon, aux villages du lac Inle et la Vallée des Rubis, César va découvrir un peuple écrasé par la dictature, plongé dans la paranoia des attentats.Mais aussi l'amour dans les bras d'une médecin sur place avec une mission humanitaire, passionnée, mystérieuse et mélancolique. Tous ces préjugés vont voler en éclat dans ce pays envoutant, dangereux et mystérieux. Ono-dit-Biot nous offre un récit initiatique d'un loseur sympathique, à l'allure rythmée et joliment écrit loin des images touristiques et allège son récit d'humour et de poésie. Un roman qui montre aussi l'amour de l'auteur pour ce pays et son peuple écrasée par la dictature qui les broient un peu plus chaque jour. "Birmane" est un bon roman récompensé par L'interallié.
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Après une rupture sentimentale, César décide de partir pour la Birmanie afin d'y interviewer un grand trafiquant d'opium.
Mais, seul dans un pays où règne la dictature, César n'est pas préparé à ce qui l'attend.
Dès son arrivée, il assiste impuissant, à un attentat et fait ainsi la connaissance de Julie, médecin humanitaire, femme énigmatique, dont il tombe instantanément amoureux.
Sur ses traces il découvre le pays de tous les dangers sur lequel plane la figure mythique de la Femme-Tigre...

Christophe Ono-dit-Biot nous invite au voyage, destination la Birmanie, sa jungle envoûtante, ses trafiquants d'opium, ses multiples ethnies et sa dictature.
Dépaysement assuré pour une aventure des plus exotiques, semée d'embûches, d'amour, de paysages paradisiaques, que la plume moderne de l'auteur saisit aussi bien qu'un objectif photographique.
Décollage immédiat avec ce Prix Interallié 2007 qui est aussi une mine de renseignements sur un pays encore bien mystérieux.
Un roman plaisant, au style très contemporain.
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Mon sentiment sur cette lecture est mitigé.
Je l'ai aimé pour le contexte et le cadre que l'auteur maîtrise bien : la Birmanie. Grâce à son expérience de reporter, Christophe Ono-dit-Biot nous offre un aperçu de ce pays malheureusement très méconnu et oublié des pays occidentaux. Oh bien sûr, le film récent de Luc Besson a le mérite de nous rappeler la terrible situation politique que connaît la Birmanie. Mais on en parlera pendant combien de temps ?
Alors voilà, je l'avoue, avant de lire Birmane, je ne connaissais rien à la Birmanie et je suis donc un parfait exemple de l'amnésie collective voire l'ignorance (tel était mon cas) qui semble frapper nombre de nos concitoyens (et autres) concernant ce pays.
Grâce à ce roman, j'ai donc fait connaissance avec ce coin d'Asie, une partie de son Histoire, ses incroyables et fascinants paysages et monuments, le sourire de sa population malgré la dictature, le climat de peur ambiant, la violence, la drogue, les exactions, les viols et les massacres des ethnies qui refusent de se soumettre au pouvoir militaire birman.

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, c'est là que le bât blesse.
Je n'y ai pas cru un seul instant. Je suis peut-être un peu trop terre-à-terre mais j'ai besoin, pour entrer complètement dans un récit, de le trouver un minimum plausible. Or j'ai trouvé ça digne d'un film à grand spectacle hollywoodien. le monsieur tout le monde bien franchouillard qui a envie d'une vie plus trépidante que la sienne et qui va jouer tantôt les James Bond tantôt les Indiana Jones sous la dictature, excusez-moi mais ça ne passe pas du tout !
Je n'ai pas du tout aimé ce personnage principal. Je l'ai trouvé franchement immature, pas très futé et un peu trop porté sur la Chose. Oui parce que quand monsieur est amoureux d'une fille, chez lui ça se réduit au physique et au sexe. Et ça, ça m'a beaucoup énervée ! « Une folle histoire d'amour » disait la 4 de couv … désolée, mais pour ma part, je n'ai pas vu d'amour dans cette histoire, ça manquait vraiment de profondeur, de poésie et de sentiments. C'est peut-être aussi pour ça que je n'y ai pas cru du tout. de plus, ils se mentent, ne se livrent pas complètement. A plusieurs reprises, César ne reconnaîtra pas cette Julie qu'il a idéalisée. Il fait une obsession sur une image d'elle complètement illusoire.
Et quant à la demoiselle, alors là, c'est encore pire …

suite : http://booksandfruits.over-blog.com/article-birmane-christophe-ono-dit-biot-91814569.html
Lien : http://booksandfruits.over-b..
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