AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 361 notes
Grosse déception.
J'avais tellement aimé "croire aux merveilleux " du même auteur, que je me suis demandé si c'était vraiment lui qui avait écrit ceci.
Un roman fait de clichés, de situations qui partent dans tous les sens.
Pourtant sa démarrait bien. Et si on peut dire que le début était pas mal, la fin par contre est d'un risible.
Bref, ne perdez pas votre temps avec livre.
Commenter  J’apprécie          50
A la suite d'une rupture, le héros, reporter ou pseudo-reporter décide de partir en Birmanie.
C'est le postulat classique qui en vaut bien d'autres. L'attrait est dans le titre, la Birmanie.
Le but ultime est d'obtenir une interview d'un grand trafiquant d'opium mais il découvre un pays auquel il n'est pas préparé.
Je ne connais pas l'Asie et certains éclairages sur ce pays m'ont intéressé.
Néanmoins mon avis reste mitigé car pas un seul instant je n'ai cru à l'histoire, digne d'un film à gros budget, avec beaucoup de clichés et le personnage pincipal frôle régulièrement l'insupportable.
Et que dire des 60 dernières pages, croquignolesques.
Du bon mais également du nettement moins bon
Commenter  J’apprécie          30
roman d'aventures contemporaines dans la dictature birmane, j'ai lu beaucoup de bonnes critiques, soit !, je ne suis pas arrivée à son terme, j'ai trouvé ce roman mal écrit, irréaliste, ennuyeux …

roman d'aventures contemporaines dans la dictature birmane, j'ai lu beaucoup de bonnes critiques, soit !, je ne suis pas arrivée à son terme, j'ai trouvé ce roman mal écrit, irréaliste, ennuyeux …
Commenter  J’apprécie          10
Un roman d'aventures, surtout sexuelles, en Birmanie dans lesquelles le héros croit vivre des aventures amoureuses. En fait, c'est un pauvre type qui se fait avoir par les filles et par les hommes.

Après avoir perdu sa compagne du moment à Paris, il croit que la jungle birmane va lui apporter la véritable aventure, bien différente de la vie parisienne. S'ensuivent une série de péripéties vécues par ce jeune français, César, dont certaines paraissent peu vraisemblables.

J‘ai ressenti un peu l'impression avait fait du remplissage pour atteindre un quota de pages. Les descriptions de la jungle restent très sommaires et les rencontres de César souvent comparables à des leurres qui ne lui apportent guère de satisfaction, même si le sexe semble compenser quelque peu ses insatisfactions sentimentales.

Il veut réaliser des interviews de célébrités, notamment Wei Wei, mais n'aboutit guère dans ses prétentions. Il livre un tableau plutôt concret du contexte politique de la Birmanie mais cela ne vaut quand même pas un bon livre d'analyse socio-politique.

Je ne parle de la fin guignolesque, laissant le suspense, si l'on peut dire car elle bien téléguidée, à ceux qui souhaitent tenter l'aventure aux côtés de César.
Commenter  J’apprécie          560
Un jeune journaliste, César part en Birmanie qui se trouve sous le joug de la dictature. Vous allez trembler pour lui.
Qui est ami ? Qui est ennemi dans ce pays mystérieux ? Il tombera amoureux d'une jeune médecin humanitaire. Il cherchera à décrocher une interview avec un grand trafiquant d'opium.
Il voudra rencontrer Wei Wei, figure mythique de la rébellion. Son parcours est une découverte pour nous de la Birmanie...
Bon voyage.
Mireine
Commenter  J’apprécie          70
Pendant les 350 premières pages, je lui ai laissé le bénéfice du doute.

Le narrateur un peu con, journaliste raté et méprisant le tourisme, qui cherche la vraie aventure, tel le premier péquenot bobo venu, qui parle de l'Asie comme un monde où une sorte d'authenticité est encore possible, par opposition à l'Occident... Je me disais que c'était une posture esthétique, que le romancier jouait sur les clichés des voyageurs contemporains, reconnaissables à leur bêtise crasse et à leur phobie des touristes.

D'ailleurs, je continue de lui laisser le bénéfice du doute, à ce sujet. Birmane (Plon, Prix Interallié 2007) est une reprise des romans d'aventures tels que les Anglais y ont excellé à la grande époque coloniale. Hommage à Conrad et à Kipling. Et puis c'est un fait, j'ai lu ce livre assez facilement, jusqu'au dernier chapitre qui m'a paru plus ennuyeux, sans doute parce que c'est là que tous les fils narratifs devaient converger et faire sens. Ce roman a donc une certaine puissance envoûtante, malgré, ou grâce à une abondance de lieux communs, dans les personnages et l'écriture.

Le problème est qu'on n'y croit pas. le lecteur sait toujours tout avant que la narration le dise. On comprend 200 pages à l'avance que la fameuse rebelle mythique des montagnes, c'est la Blonde que le narrateur rencontre à Rangoon. A la fin, quand il fait l'amour avec la Blonde en question, on comprend, avant qu'il ne le dise, qu'il s'agit en fait d'une femme birmane. (Sur ce point, soit il joue très fort sur les clichés, soit il nous prend pour des ignorants, car il est impossible, vous m'entendez bien, impossible de confondre une Asiatique et une Blanche. Pas à cause de ce que vous pensez - car non, les femmes asiatiques n'ont pas le vagin plus étroit que les femmes blanches -, mais à cause des cheveux bien sûr. Ils n'ont pas la même consistance, pas la même souplesse. Rien de commun entre des cheveux blonds et des cheveux asiatiques.)

Cette impossibilité de croire à la confusion entre les deux femmes symbolise un peu l'ensemble du roman : c'est un chouette roman, sauf qu'on n'y croit pas. On ne croit pas à l'histoire, on ne croit pas à l'amour que le narrateur ressent pour la Blonde. Ce n'est pas parce qu'il écrit : « Elle était devant moi, magnifique. Ce que j'aimais cette fille ! » que l'on voit une femme magnifique et que le sentiment nous est communiqué. Moi, je n'ai ressenti aucun frisson pour cette femme, pourtant j'ai été amoureux de femmes blondes, je sais ce que c'est. Là, rien. Mais ce n'est pas le plus énervant.

Le plus énervant, c'est quand la Blonde s'éloigne, s'écarte, et va pleurer, cachant son mystère. Cette ficelle narrative qui vise à éveiller l'intérêt du lecteur, moi ça me donne envie de foutre des baffes. C'est la raison pour laquelle j'ai vite arrêté de regarder les épisodes de la série Lost. Trop facile, de laisser imaginer un passé dramatique en faisant pleurer un personnage, ou en lui donnant des regards perdus dans le vide. Les femmes qui font cela dans la vraie vie m'ennuient déjà considérablement, ce n'est pas pour les retrouver dans les livres.

Mais jusqu'au bout, je me demande si Ono-dit-Biot ne joue pas avec les clichés pour faire maniéré. Dans le cinéma, François Ozon le fait excellemment, par exemple. Dans la littérature, Echenoz en est le maître, mais là je n'arrive pas à me décider. Tous ces « Elle a serré les poings », « J'ai cru défaillir », « un monde du fond des âges. Intouché. », « Voir des touristes m'a agacé. Vous avez la Thaïlande, les mecs, laissez-moi la Birmanie. », tous ces stéréotypes de la fiction d'aventure, est-ce aussi con que cela en a l'air, ou cela ressortit-il à un projet littéraire référencé ? On atteint le condensé suprême de cette littérature prévisible à la page 430. Je cite in extenso car je pourrais être taxé de manipulation :

« J'ai rassemblé tout mon courage. Tout mon orgueil. J'ai prononcé cette courte phrase, universelle, si souvent foulée aux pieds parce que les adolescents et les chanteurs la murmurent à tour de bras. Sauf que moi, je ne l'avais jamais dite. Sauf peut-être au plus fort de… (je coupe un peu parce que recopier cette prose s'avère chronophage) … en français, en bon français, en beau français :– Je t'aime. »

Il faut savoir que la nana lui répond : « Pas moi », que nous, les lecteurs, on se dit qu'elle dit cela pour des raisons politiques, qu'avant de sortir, elle se retourne juste assez pour montrer ses larmes. le problème est que si c'est du maniérisme, je ne vois pas où cela mène. du pur point de vue musical, cela donne des phrases difficile, sans charme, dont la pire est sans doute, vers la dernière page : « J'aime cette fille à en crever, ma femme tigre blonde, ma Wei Wei humanitaire, ma princesse goldentriangulaire. » Les écrivains contemporains n'ont-ils plus de gueuloir ? Font-ils seulement attention à la sonorité de leurs phrases ?

Quitte à passer pour faux derche, je finirai en affirmant que c'est un roman intéressant pour les raisons suivantes. Il met en situation un pays entier, il permet de comprendre les enjeux de la région, c'est donc un roman à visée journalistique, comme l'indique le prix littéraire qui l'a récompensé. L'impression de ne pas rencontrer de Birmans est aussi une chose réussie, en ceci que le voyage en Asie est, effectivement, souvent réductible à des périples entre Occidentaux, avec des indigènes en paysage de fond. Enfin, des scènes, des lieux et des destins restent extraordinaires. La ville chinoise dédiée à la débauche en pleine jungle, le grand trafiquant de drogue qui se voulait l'égal du président des Etats-Unis, la puissance fictionnelle des entreprises réelles comme Total, ou des administrations comme le Consulat, tout cela donne un roman d'aventure asiatique, qui fait pâle figure devant La Condition humaine de Malraux mais qui se laisse lire, un week-end de printemps.
Lien : https://gthouroude.com/2008/..
Commenter  J’apprécie          00
César , si l'on analyse bien la situation, est une pseudo merde. Il se fait planter par Hélène , qui lui préfère des teufeurs camés, et dans son métier, il est dans l'ombre absolue . Il relit les articles écrits par d'autres . Aucune notoriété , quand Blanchart , son collègue, est une star.
Alors César file en Birmanie pour avoir son heure de gloire et interviewer le seigneur de la drogue. On est en 2007, la junte est au pouvoir , Aung San Suu Kyi en résidence surveillée et les touristes se font très rares. Arrivé depuis moins d'un jour , il tombe sur Julie , médecin, qui va l'introduire dans le pays mais pas que...

Voilà l'intrigue, pourquoi pas . On sent vite le JC Ruffin sans la classe . Les chapitres commencent souvent par un peu de descriptions , un coup les pagodes, un coup la nature .Pourquoi pas . C'est plutôt bien écrit , en tous les cas , je trouve, cela se lit vite , il se passe des "choses".
Mais bon , sans entrer dans les détails , on n'y croit pas et on voit arriver le noeud de l'intrigue à 150 bornes. Même moi qui suit une vraie tanche pour tout ça. c'est pour dire. Et puis, César, on a vite envie de lui foutre des baffes . Et quand il grille toute la file d'attente des locaux pour téléphoner, je vous en parle à peine.
Alors qu'est ce qu'il reste ?
Un joli guide touristico, geo politique de la Birmanie.
On visite beaucoup , on apprend un peu comment fonctionne la politique dans ce pays , on plonge au coeur des ethnies .On arpente les rues de Mogok , capitale du rubis, puis celle de Mong La, à la frontière chinoise, ville de non droit tenue par la "mafia" , paumée au fin fond de la jungle et qui permet aux Chinois de venir faire ce qu'ils n'ont pas le droit de faire chez eux.
La question de la drogue est aussi abordée, sans être approfondie , mais faisant comprendre certaines subtilités , notamment autour de la culture du pavot.
Et puis , cette vision du chef de la junte qui consulte les astrologues pour gouverner et qui veut déplacer la capitale au milieu de la jungle pour être plus tranquille , c'est sympa.
Ce n'est pas inintéressant mais j'aurais pu découvrir tout cela sur wikipédia, ce que j'ai d'ailleurs fait , intrigué par cette lecture.
Pour l'énigme , honnêtement, ça ne vaut pas un pet de pangolin , présent dans le roman. Mais ça se lit bien . Et merci pour le côté culturel.
Pour ceux qui l'ont lu, j'ai bien aimé Thimoté, le plus authentique de tous.
Commenter  J’apprécie          426
très étonnée des mauvaises critiques lues. Alors, oui la fin est too much, mais franchement, moi j'y étais, en Birmanie et pour cela, je ne peux que dire merci à l'auteur. L'intrigue est assez simple, César est secrétaire de rédaction dans un journal en France et il jalouse Blanchart, grand reporter à qui il ne manque qu'un sujet : l'interview de Khun Sa, dictateur Birman. Alors, prenant un visa touriste, César se prend au jeu et va peu à peu se laisser emporter par les événements. En tombant amoureux de la si belle Julie, médecin humanitaire, sa vie va basculer et pour lui plaire, il va enchainer les risques, toujours pataud, crédule, amoureux. alors attention, ce n' est pas du tout un roman rose et ce n'est pas un roman d'amour, ou alors, c'est un roman d'amour pour ce pays, la Birmanie et sa dictature, mais aussi , les paysages à couper le souffle, les odeurs, les rires des petites birmanes, les sorcelleries, les armes, la peur et l'éblouissement. Et c'est ça que je retiens. J'étais en sueur avec César, fascinée par la blondeur de Julie, émerveillée par les stupas d'or, épouvantée par la violence sous-jacente des policiers, assoiffée de thé, de peau satinée, de miracles, de senteurs etc... Bref, de ce roman, je retiens ce voyage fabuleux et c'est beaucoup.
Commenter  J’apprécie          50
Splendide immersion dans la peau de César. Je suis César de la première page à la dernière, je vis ses péripéties, je ressens ses émotions. C'est vraiment un roman taillé à ma mesure, exotisme, aventure, émotions, sentiments, réflexions sur la vie.
Ono-Dit-Biot avec ses phrases courtes, sans verbe ou sans sujet, ne nous laisse pas le temps de reprendre notre souffle, nous sommes emportés par l'action, chapeau.
Ce n'est pas crédible en y repensant, mais on lui pardonne
Commenter  J’apprécie          70
La Birmanie, on n'y va pas tous les 4 matins, c'est le point fort de ce gros roman : la dictature, les trafics, le sexe, la violence et la beauté, on suit l'aventure d'un homme quitté, naïf et avide de sortir de sa vie d'occidental qui s'ennuie, en quête d'existence et de reconnaissance. Mon bémol pour ce genre de roman : je n'ai pas vibré pour le personnage, ça rend un peu long l'histoire...
Commenter  J’apprécie          64




Lecteurs (752) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3697 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}