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3,57

sur 392 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Du fast-food littéraire ! "Croire au merveilleux" n'est guère à la hauteur des louanges entendues chez Laurent Ruquier dans "On n'est pas couché" sur France 2, et le fait que Christophe Ono-dit-Biot soit présentateur de l'émission littéraire "Au fil des mots" sur TF1, responsable des pages culture de l'hebdo "Le Point", mais aussi ami personnel du polémiste Yann Moix explique sans doute cette infatuation disproportionnée. Outre la lourdeur d'un récit à la première personne au foisonnement du "je", ce qui choque d'emblée c'est le manque de style. Phrases courtes, parfois sans verbe, ce qui peut être génial si on a le talent et le rythme phrasé de Victor Hugo dans "Les travailleurs de la mer", mais qui avec Ono-dit-Biot sombre plutôt dans les méandres d'une perspective malheureuse  d'un genre qui s'articule au confinement du flirt avec le mal bâti. On regrette aussi un manque certain de vocabulaire et de grammaire. Que penser de cette phrase "Il faut voir ma gueule que j'ai..." ?  Sans doute Ono-dit-Biot a voulu pasticher Johnny.
Publié chez Gallimard, "Croire au merveilleux" raconte l'histoire d'un certain César, le double récurrent, l'alter-ego cyclique de l'auteur, qui veut fuir la vie en se suicidant mais en réchappe à cause de l'arrivée inopinée d'une jeune étudiante grecque. Il se retrouve alors sauvé par son enfance et une insolite emprise mythologique. Au fil des pages, on a dû mal à suivre l'intrigue, l'ensemble étant confus nous entraînant dans une succession de délires personnels et existentiels de l'écrivain-journaliste avec cette même "pseudo littérature comme appeau" pour reprendre le titre d'une longue critique de "Plonger", son précédent roman pourtant Grand prix du roman de l'Académie française en 2013 (1). Ainsi, dans ce qui est visiblement la suite de "Plonger" avec le même César, on cherche en vain la moindre narration poétique, un soupçon de cette hypotypose, la description imagée à l'extrême immortalisée par la madeleine de Proust ou l'alambic de Zola dans "L'Assommoir". Avec Ono-dit-Biot, c'est plutôt du fast-food littéraire, du syncopé textuel telle cette phrase "Un couple sort de l'eau" flanquée cinq lignes plus loin de "J'entre dans l'eau". Avec lui, le récit devient carrément assommant voire "barbant" pour être en phase avec son look de quadragénaire qui pour faire jeune arbore la barbe tendance ; pilosité d'ailleurs jugée au XVIe siècle comme étant la propagation du vice-italien et aujourd'hui attribuée à ceux qui ne s'assument pas d'où leurs rapports conflictuels avec les femmes obligés de replonger dans les traumatismes de leur enfance pour en exorciser leur frustration. Enfin, si le roman ne manque pas de nous faire voyager chez les Grecs dans cette quête du pouvoir des mythes, il est surtout truffé de clichés de guides touristiques tel ce récit d'un dîner du héros César devant l'Acropole à Athènes: "Le prof m'a dit que Parthénon vient de Parthénos, 'la vierge", l'un des surnoms d"Athéna". C'est sûr qu'avec Christophe Ono-dit-Biot, il est difficile de croire au merveilleux !...

Kävin'Ka







  
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Difficile de dire ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman mais pour une première lecture de cet auteur que je ne connaissais pas ou alors uniquement de nom, j'en ressors dubitative.. Alors comme je suis curieuse de nature et préfère me faire mon propre jugement, j'ai eu l'opportunité de lire celui-ci dont le titre, je dois l'avouer m'attirait.... Croire au merveilleux ! Qui n'a pas envie de croire au merveilleux surtout en cette période de fêtes ? Cela donne envie non .....

Heureusement il s'agit d'un court roman..... 179 pages ! S'il avait été plus long je ne pense pas que je serai allée jusqu'au bout. 

En résumé il s'agit de César qui se retrouve seul avec son fils de 6 ans après la mort de sa femme Paz (suicide, accident ?) et décide de mettre fin à ses jours car la vie a perdu son sens sans elle. Mais sonne à la porte une voisine, Nana qui va lui redonner de l'espoir.

Bon je ne suis pas trop versée dans la littérature mythologique, la Grèce etc.... mais je m'en suis sortie malgré tout et je voulais aller jusqu'au bout pour connaître le but de ce récit..... Bon je ne vous révèle rien mais en fin de compte : tout ça pour ça et puis une fin rocambolesque. Pas grand intérêt.....

Même pas un joli passage à relever, on y trouve des réflexions sur les attentats, sur le père (bien qu'ici le pauvre enfant heureusement qu'il a des grand-parents), un voyage en Grèce puis plus tard au Japon, une voisine assez spéciale.  Les dieux grecs, la mythologie transposée à notre époque...... Je n'ai pas réussi à m'intéresser à cet homme qui vivait pourtant un épisode douloureux avec des projets funestes mais l'écriture reste distante, pas impliquée, facile, des tournures de phrase parfois faciles.

Il n'y a pas de chaleur, c'est assez froid, impersonnel. Pas d'émotion.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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César, le narrateur est un quadragénaire aisé et branché, qui a perdu Paz, la femme qu'il aimait. Paz s'est noyée de façon mystérieuse, le laissant seul avec un enfant de 6 ans. César décide de se supprimer, mais sa voisine sonne à sa porte.

Nana va le sortir de sa léthargie. Grecque, étudiante en architecture, elle s'intéresse à sa collection de livres d'auteurs antiques.

César va partir en Italie sur les traces de ses dernières vacances avec Paz.

Le roman aborde différents thèmes : le deuil, les relations père-fils, l'amour, les voyages (Grèce, Italie, Majorque), illustrés de nombreuses références à la mythologie.

Le personnage de César, qui n'arrive pas à faire son deuil, est bien brossé

Mais l'histoire m'a paru confuse. Nana et sa soeur Dita existent-elles vraiment ? Où veut en venir l'auteur ? Les références incessantes à la mythologie ont fini par me lasser. J'ai terminé le livre par curiosité...

"Croire au merveilleux" promettait un beau programme mais celui-ci n'a pas été tenu. Je suis restée sur ma faim.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Qu'il est difficile de Croire au merveilleux.
Pourtant tout avait bien commencé.
Un homme qui a perdu accidentellement l'amour de sa vie.
Cet homme , César, qui est le double de l'auteur qui a des envies suicidaires.
Cet homme qui nous parle de sa paternité ,de sa relation ou non relation avec son fils.
Et puis il y a aussi le soleil et les odeurs de la côte napolitaine et amalfitaine.
Mais aussi le bleu profond de la Méditerranée autour des îles grecques.
.....Et cela ne prends pas. Trop de verbiage dans un monde Bobo qui se gargarise d'art ,de mythologie de citations latines et grecques.
Difficile de Croire au merveilleux dans ces conditions.
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Une écriture maladroite, parfois lourde, décousue et ponctuée d'effets de style ou comiques, qui tombent de dieu sait où, comme pour assaisonner un plat fade!
Le sujet est grave, mais l'histoire est mièvre, presque ridicules.
Il y a ce côté magique initiatique, mais cela prête plus à sourire qu'à penser. C'est larmoyant, traînant. Une rêverie mal ficelée, qui malheureusement ne fait pas croire au merveilleux.
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Ce n'est pas trop mal écrit, ce n'est pas totalement inintéressant.
Mais voilà, pour moi, c'est l'archétype des romans bobos, de ces gens qui se plaisent à faire leur dépression au soleil ou au Japon, parce que ça a plus d'histoire, de panache, de que sais-je.
Bref, un roman comme je n'aime pas vraiment je dois dire, car malgré les grandes phrases qui se veulent bien tournées... je n'ai rien ressenti. Aucune émotion pour ce veuf brisé et cet enfant coincé avec ce fichu père. Je préfère les romans qui ont peut-être moins de prétention mais qui vous retournent complètement et vous marquent pendant des jours.
Lien : https://le-jardin-litteraire..
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Dans Croire au merveilleux, on retrouve César, personnage rencontré dans le précédent roman de l'auteur, Plonger qu'il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'avoir lu. Depuis la disparition de Paz sa femme adorée, César est inconsolable et dans une telle détresse qu' il décide de mettre fin à ses jours. Son suicide est bien orchestré, Hector confié à ses grands-parents, les médicaments achetés en dose suffisante, César est prêt. Mais son geste est interrompu par la visite de sa jeune et magnifique nouvelle voisine, qu'il va suivre dans un voyage onirique et hellénique où il trouvera peut-être enfin les réponses à ses questions.

Je n'ai malheureusement pas réussi à croire au merveilleux ! Et quel dommage parce que je me faisais une joie littéraire de ces retrouvailles. Peut-être que, tout juste lu après La salle de bal de Anna Hope, ce roman a souffert de la comparaison. Je n'y ai pas cru, je me suis ennuyée…


Lien : http://www.levoyagedelola.com
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J'avais été fort agacée par « Plonger » mais ai lu la suite . Je reste agacée par l'écriture de cet auteur, que je trouve boursouflée et prétentieuse tant et si bien que je n'aime ni l'histoire ni les personnages et n'arrive pas à être émue. Quelque chose de prétentieux pour moi. Pourtant la fin au Japon me laisse perplexe comme dans un rêve. Finalement que s'est il réellement passé dans ce livre???
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J'ai commencé ce livre, puis l'ai abandonné !
En effet je n'ai pas réussi a passer les pages où César tourne et tourne autour de la mort de Pénélope ! trop lourd pour moi de revenir en arrière car mois aussi je suis veuve !
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