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sur 1102 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Plongeon dans un océan d'amour !
César adore sa femme Paz, belle comme le jour, artiste talentueuse mais aussi rebelle qui étouffe en Europe… Elle partira.
Avec pour tout compagnon, un appareil photo en main elle abandonne un jour foyer, mari et leur petit garçon pour s'en aller parcourir le monde.
Mais voilà, sur une plage du Maroc on découvre un jour son corps sans vie.
César qui croyait bien connaitre Paz ne comprend pas et décide de se mettre en chemin comme pour la découvrir et aussi faire connaître à son fils sa mère qu'il ne reverra plus, une femme hors du commun dont il lui racontera la vie à travers une autopsie de leur histoire d'amour.
De son écriture sublime, Christophe Ono-Dit-Biot nous immerge littéralement dans cette histoire où s'entremêlent l'art et l'amour, tout en brossant le portrait du monde actuel et ses dérives.
Sortant de ce roman comme d'une plongée en apnée, je le considère comme l'une des réussites de la rentrée littéraire 2013
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out tourne autour de l'amour. Sur ce sujet, tout semble avoir déjà été dit. Et pourtant. Il existe encore des auteurs, comme Christophe Ono-Dit-Biot qui parviennent à donner de la fraîcheur au genre, à y mettre tellement de personnel que l'on ne peut faire autrement qu'avoir les larmes aux yeux : l'amour d'un homme pour une femme qui lui échappe, l'amour d'une femme pour un homme qui fait obstacle à sa liberté, et puis l'amour d'un homme pour son fils, inhabituel en littérature, et terriblement touchant.

Une fraîcheur qui passe par le mode de narration : César, le narrateur, raconte à son fils la rencontre avec sa mère, qu'il a aimé plus que tout et dont nous savons qu'elle a été retrouvée morte mystérieusement sur une plage marocaine. « Ils l'ont retrouvée comme ça. Nue et morte. Sur la plage d'un pays arabe. Avec le sel qui faisait des cristaux sur sa peau. »

Un texte donc adressé à un petit enfant, avec des italiques pour les détails qu'il préfère ne pas lui donner : un moyen parfait pour transmettre le maximum d'émotions, et l'amour incroyable dont cet homme était capable.

Et puis par l'histoire : celle de la rencontre d'une photographe et d'un journaliste, "moine soldat au service de la culture", "pigeon voyageur", une rencontre basée sur une mésinterprétation d'une photo par ce dernier, qui conduira pourtant Paz l'artiste à la gloire. Mais qui dit gloire dit pression, et pression sur une femme qui a un amour inconditionné de la nature, de l'eau, de la liberté. Tout cela forme un cocktail que l'on sent prêt d'exploser à tout moment, malgré les efforts De César pour sauver sa vie, son couple. Une histoire contemporaine qui monte en puissance lentement mais sûrement, au fur et à mesure que le passé remonte dans l'esprit du narrateur et qu'il déroule par une plume élégante et cultivée.

Si nous sommes du côté de l'homme, César, on ne peut cependant être insensible à Paz, l'artiste qui ne trouve pas sa place dans une société qui ne la comprend pas, dans un monde bourgeois qui pense tout savoir de ses oeuvres alors qu'ils les interprètent de travers … Une femme dont je me suis sentie proche par sa sensibilité envers les choses de la nature, et ses combats perdus d'avance dans lesquels elle se lance pourtant … Une femme de notre époque si fragile et si forte, tantôt agaçante tantôt touchante …

Que dire d'autre ? Pour cet article, j'ai compris combien il était difficile parfois d'écrire des chroniques sur des romans qui nous ont touché à ce point : j'ai comme une impression de violation d'intimité, comme si vous faire part de mes sentiments allait salir ce texte à jamais. Peut-être parce que cela fait écho à des situations personnelles. Ou que je voulais ainsi garder ces mots pour moi, dérisoire illusion.

"Je ne crois pas en effet que notre époque puisse se raconter sous la forme d'un roman. Il faut un minimum de narration, et ce monde-ci, toujours entrecoupé par la réception d'un SMS, d'un mail, ne raconte plus grand-chose dans la longueur. La seule chose qui y soit continue, c'est l'interruption".

Pour autant, malgré le tour que j'ai donné à cet article, je ne veux pas non plus réduire ce texte à une simple romance. Car il y a bien plus : considérations sur la nature, réflexions sur la violence de la société, etc. Quelques exemples sur la société moderne, des phrases auxquelles j'adhère complètement …

"Rien n'allait plus. On disait même que la culture ne rapportait plus rien, nous muséifiait, nous déconnectait. On disait que l'époque était morte aux livres. Pourquoi ? Mes contemporains travaillaient beaucoup, alors le temps les fuyait. Ils ne lisaient plus que sur la plage et comme ils n'avaient plus assez d'argent pour aller à la plage parce que c'était la crise, ils ne lisaient plus.

Ou plus beaucoup. Pourtant, à les entendre, rien ne remplaçait un livre quand ils s'offraient le plaisir d'en ouvrir un. Ils le disaient un peu comme les vieux camés parlent de leurs montées de jadis."

"Envoyer des SMS : c'était devenu le geste universel. le signe de reconnaissance de l'être humain. Les soixante huitards qui nous avaient endettés avaient gagné : les gens n'avaient plus rien à se dire mais ils communiquaient. Sur Facebook, on trouvait des groupes de discussion "J'aime les frites" et "J'aime pas les Juifs" et c'était presque égal."

En bref, je ne peux que vous conseiller de le découvrir par vous-même, et plonger à votre tour à la poursuite de Paz le tourbillon …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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César, Paz , Hector. Un trio , le père la mère, l'enfant.
César et Paz , lui journaliste spécialisé dans l'Art , elle photographe de talent se sont rencontrés, aimés passionnément, un fils est né mais voilà leurs chemins se sont séparés... laisse-moi vivre , laisse moi partir me ressourcer , enfin quitter cette Europe moribonde toi qui ne veux pas en bouger, j'ai besoin d'air, de lumière, tu es un bon père , tu sauras prendre soin d'Hector et je vous reviendrai . Voilà ce que Paz dit à César mais cela ne se fera pas Paz est retrouvée nue sur une plage d'un des Etats d'Arabie . César raconte , pour lui pour se souvenir, pour Hector aussi .
Déclaration d'amour à sa femme, à la femme, mais aussi à la Beauté, à l'Art d'aujourd'hui et d'hier . Mais plus que cela me semble t'il un regard lucide sur un monde en pleine mutation où les valeurs bougent sans cesse mais où la violence, l'intolérance gagnent du terrain à chaque instant. de Christophe Ono-dit-Biot j'avais déjà lu et apprécié Birmane , je me suis laissée "ensorcelée" par plonger , mais bien sûr tout cela n'est qu'un modeste ressenti .
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Un soir, César reçoit un appel du Consulat français d'un pays d'Orient. le corps de Paz, celle qu'il aime, a été retrouvé sur une plage. On lui demande de venir sur place pour identifier le corps. Avec toute sa peine, César fait le voyage en laissant Hector, leur fils, aux soins de ses grands-parents.

Derrière les larmes, il y a les questionnements et les souvenirs.

"Plonger" est l'histoire d'un couple qui s'est profondément et passionnément aimé et que le destin a choisi de mettre à l'épreuve.

Lorsqu'ils se rencontrent dans une petite épicerie parisienne, César est journaliste et écrivain, Paz est une photographe espagnole.

Leur couple se plaît entre les voyages, la nature, les îles, les cocotiers et la plage. Car Paz ne tient pas en place. Elle a besoin de partir, loin de tout, au calme, dans des lieux idylliques, non fréquentés, là où la lumière est si belle pour ses photos.

Puis, arrive une grossesse. Paz se sent perdue. César est heureux. Hector naît. Paz s'éteint.

Puis, elle finit par partir. Ce ne doit pas être long, juste quelques semaines. Finalement, les mois s'écoulent et c'est au bout de huit longs mois d'absence que César décroche le téléphone et apprend la nouvelle, mettant fin à tout espoir de la retrouver.

"Plonger" est la lettre d'un père à son fils dans laquelle il raconte tout dès l'instant de la rencontre avec la mère, leur amour, leurs choix de vie, leurs désirs, leurs moments de joie.

C'est aussi l'histoire d'un homme qui enquête sur la femme qu'il a perdu. Paz, une femme libre, solaire, ne supportait pas la vie parfaitement calibrée, les contraintes, l'emprisonnement d'une vie qui l'étouffait. Il ressent le besoin de comprendre ce qu'elle cherchait et ce qu'il lui est arrivé là-bas, dans cette destination inconnue.

Dans ce roman, on parle aussi de peintures, de sculptures et de photographies. On visualise les oeuvres des plus grands artistes, exposées dans les musées. On visite Le Louvre, on participe à des vernissages. Puis, au milieu de tout cela, il y a un couple, une famille et la fin d'une belle histoire.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Plonger débute par la révélation brutale de la mort de Paz, la femme de César, retrouvée nue sur une plage d'Arabie. Pourtant, ce livre n'est pas une enquête policière mais davantage l'autopsie d'une histoire d'amour tragique.

César, journaliste et écrivain, tombe amoureux d'une jeune photographe, Paz. Malgré la passion et la naissance de leur fils Hector, les deux amants s'éloignent au fil du temps car leur approche de la vie diverge.
César, traumatisé par un enlèvement dans le cadre de son métier, ne veut plus sortir d'Europe. Paz, plus fougueuse et avide de liberté, souhaiterait voyager, découvrir le monde et faire évoluer son art…
César est un corps qui veut construire, bâtir, et fixer sa vie.
Paz est un esprit qui veut bouger, s'évader, et vivre pleinement sans limites et sans frontières.

Ce livre n'a qu'une seule voix, celle d'un père s'adressant à son fils, témoignage émouvant pour dire la vérité sur cette femme tant aimée, sa mère.
Une personnalité torturée, étouffée, éprise d'une liberté absolue, voulant échapper à l'immobilité géographique, psychologique et artistique. le couple qu'elle forme avec César est une ancre qui la fige, elle s'éteint ; impossible de voyager, de s'épanouir plus et d'enrichir son art. Elle quitte donc tout pour respirer.

Plonger, c'est affronter et dominer sa peur, faire face à des vérités douloureuses pour César.
Plonger, c'est être libre pour Paz.

Paz est aussi révélatrice d'une société entraînée dans un mouvement mortifère, une société qui va trop vite et détruit la nature.
Ce roman porte également un message, il appelle à observer et respecter la beauté de la nature.

Bien que l'ensemble soit assez convenu et prévisible, le lecteur est tenu en haleine, curieux de comprendre les étapes menant à l'inéluctable. Et le choix du point de vue narratif est touchant. Ce père dévoué à son fils par un amour inconditionnel est attachant.
Un livre émotionnel et captivant malgré certains clichés que l'on pardonne facilement à l'auteur.
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J'ai mis longtemps à me décider à lire ce livre. Je me demande maintenant pourquoi. C'est simple : j'ai adoré. L'écriture est simple, sincère. le narrateur s'adresse à son fils, mais en vrai je sais que c'est à moi, lectrice, qu'il s'adresse. Il me parle avec son coeur d'homme. Et il me parle d'amour, du grand amour, de passion. Paz m'a plu. Énervée aussi. Mais son indépendance, son intégrité avec elle-même, son honnêteté intellectuelle sont impressionnantes. Cet amour est compliqué, beau, sonne juste.
Une très jolie plongée.
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Le jeu de mot est facile , déjà employé, mais je ne peux en faire l'impasse, il me tend les bras, j'ai donc PLONGÉ dans ce récit, pieds et poings liés, sans retenue. La fin d'un amour ne peut laisser personne indifférent surtout lorsqu'il est aussi bien (d)écrit. Marées hautes et marées basses se succèdent entre les deux amants et les vagues ne leur laissent aucun répit. Qui a tort ? Qui a raison ? Elle, jeune artiste passionnée de requins au poInt d'en adopter un, a envie de voyager, de découvrir le monde, d'aller à la rencontre de cet animal qu'elle vénère. Lui, journaliste chevronné, connait déjà de nombreux pays. Il a vécu des expériences traumatisantes, il ne souhaite plus quitter l'Europe et s'arrange pour avoir un enfant de sa compagne "à l'insu de son plein gré". Personne n'est ni tout noir, ni tout blanc, aucun ne cède alors la tempête a lieu, la séparation se produit malgré l'enfant. Dommage que cet homme ait attendu que sa femme soit morte (Je ne dévoile rien, on le comprend dès le début et la quatrième de couverture ne se prive pas de nous l'annoncer) pour s'offrir un baptême de plongée. Un roman sensible qui m'a submergée d'émotions : joie et jubilation, tristesse, incompréhension, colère, dégoût et j'en passe.
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Parler d'amour aujourd'hui sans tomber dans le pathos ou les clichés n'est pas chose aisée. Pourtant Christophe Ono-Dit-Biot y arrive avec une apparente facilité, ratissant les méandres du coeur comme celles du monde. Roman sur la filiation, l'art, la vie et donc sur l'amour, Plonger entraîne dans les profondeurs d'un reflet, celui d'un homme amoureux, d'un homme qui aime la vie. Comme un puzzle sentimental et artistique, l'auteur donne tous les éléments pour comprendre le début et la fin de ce couple étincelant tout en égratignant la société. C'est beau, lumineux, intelligent et diablement bien construit. Il ne vous reste plus qu'à plonger entre les pages et les magnifiques mots de ce roman à la sensualité étourdissante.

L'histoire d'un homme, César, qui apprend que sa femme, Paz, a été retrouvé morte noyée sur une plage du Moyen-Orient. Douleur, souffrance, questions. Que s'est-il passé ? Que faisait-elle là-bas ? C'est en remontant le fil de leur histoire que César tente de raconter leur rencontre, leur amour et sa fin. Il ne l'écrit pas pour lui ou juste un peu, mais surtout pour Hector, leur fils, pour lui décrire cette femme insaisissable, solaire, éprise d'une soif de liberté artistique totale. Qui est Paz, cette Asturienne à la peau caramel, cette photographe à l'oeil aiguisé qui voulait parcourir le monde ? 

Avec comme quête la beauté et l'émerveillement de la culture, il se dégage de ce roman une luminosité éblouissante qui vacille entre la vie et la mort. D'un raffinement exquis, il y a une certaine forme de brutalité au récit de César qui décrit la vie et la mort de son couple, celle d'un continent et d'un rythme de vie. C'est donc avec tendresse et douleur qu'il reconstitue le portrait de cette femme chérie, pour ce fils qu'elle n'a finalement que très peu connu. Comme un devoir de rétablir une vérité, sa vérité, cet homme parle avec sensibilité d'une mère pour son fils, comme pour la situer dans le monde, lui rendre la place qu'elle mérite malgré sa peur à lui, de ce monde justement.

Au-delà de l'histoire d'amour et de filiation, c'est aussi cela que j'ai aimé : la critique d'une société en perdition. Tout en égratignant le milieu artistique et journalistique, César raconte le monde d'hier, d'aujourd'hui et probablement celui de demain grâce à des exemples concrets de son ancien métier de reporter. C'est la peur qui est au centre de son univers et le maintien dans une sorte de léthargie forcée. Peur de sortir de l'Europe après avoir été témoin des ravages du monde. Peur d'un mode de communication superficiel au détriment de l'humain. Peur de la fin d'un continent déjà consommé, pour en voir d'autres émergés. Mais finalement est-ce vraiment de la peur ou la célébration de la vie ? 

De cet univers artistique, plutôt élitiste, un autre thème s'invite avec toujours cette envie d'expliquer la fin d'un monde : l'écologie. Élément fondateur de ce roman, l'eau, la mer, les requins, sont autant indispensables à Paz que la contemplation. Alors que la mort semble être exhortée, la vie, comme une oeuvre d'art, est éblouissante.

Documenté, d'une plume généreuse et maîtrisée, la langue est riche malgré quelques longueurs et phrases élitistes. Peu importe, je lui pardonne volontiers ces quelques défauts au profit d'une ponctuation et construction narrative habile. L'amour a rarement été aussi éclatant et mélancolique. A présent il me faut lire la suite, Croire au merveilleux, et enfin regarder le film de Mélanie Laurent tiré du roman. 

Pour parfaire ce moment de lecture, des "thumb" coco et gelée de pommes, thé des songes blanc du Palais des thés prolongeront cet instant de pure émotivité.


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"Plonger" de Christophe Ono-dit-Biot est un très bon roman. L'analogie entre la plongée sous-marine à côtoyer des requins et la plongée dans les méandres de l'histoire d'amour et de rupture entre deux êtres est très bien rendue. Résumons: le narrateur tombe amoureux d'une photographe espagnole. Passionnés tout deux par l'art, mais sur lequel ils ont des vues contradictoires, ils entament une liaison qui se concluera par la naissance d'un enfant. Mais Paz est difficile à cerner, faite de fantasmes et de fantasque. Pasionnée par le monde subaquatique et par les squales (elle en adoptera un), on retrouvera son corps nu sur une plage de la Mer Rouge. le héros va partir plonger à la découverte de la vraie personnalité de sa compagne décédée. Plonger dans la mer et dans la mère. Il y aura bien des gens pour reprocher l'écriture facile,
l'adresse à l'intention du fils qui vient de naître, l'utilisation de quelques thèmes qui font recette: la plongée, l'art moderne, Venise, Montmartre, la photo. Jules Vernes faisait cela aussi. J'ai toujours pensé qu'une écriture abordable par le plus grand monde ne signifiait pas mauvaise littérature. Alors, ne boudons pas notre plaisir, car "Plonger" est un roman qui en procure, et c'est bien cela la vertu essentielle qu'on attend d'un livre aujourd'hui!
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Le ton est donné ; Paz est morte. Restent César et son fils Hector à qui l'histoire est contée.
Leur amour est né d'un malentendu ; il a tenu cahin-caha jusqu'au jour où Paz, belle espagnole solaire, artiste photographe au fait de célébrité, femme qui étouffe dans cette Europe que César ne veut plus quitter ; traumatisé aux quatre coins de la planète, il se replie accaparé par son fils qu'il aime, et dont la naissance l'a littéralement transformé.

Pour Hector, César dissèque ce couple qui a tant de mal à se trouver, à se former, et finalement à s'aimer. Ce couple, qui à défaut de communiquer, se réfugie individuellement dans son monde. Ce couple c'est un peu le reflet de notre société moderne, c'est un peu nous tous, enfants gâtés qui nous posons mille et une question futile, et en oublie l'essentiel.

Sans doute que les clichés sont parfois un peu exagérés ; sans doute que les traits de personnalités peuvent paraître, à certains moment caricaturaux.
N'empêche…Qu'il est attachant cet homme si protecteur, et maternel qui s'en va à la recherche de cette femme échouée sur une plage d'Arabie, non pas pour lui, mais pour son fils. Cet homme malheureux, mais qui ne juge pas, qui pardonne, ne montre ses colères que dans les non-dits (ce qu'il ne montrera pas à son fils).

Et puis il y a l'écriture, qui comment dire…m'a enveloppé, m'a permis de me faire toute petite parmi eux, m'a tantôt " demandé" de les laisser en paix (tiens, Paz…cela veut dire la paix…), et tantôt m'a "invité" chez eux. Sans doute pas une" grande "écriture (si on écoute les puristes), mais une écriture à laquelle, à ce moment précis j'ai été sensible.

Les dernières pages de ce roman sont d'une beauté rare, et donnent tout leur sens à cette romance qui tombe à l'eau. le lecteur, lui plonge avec César au milieu du silence qui a gainé ce couple.


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