Le pays de l'absence porte magnifiquement son nom.
Abscence de style, absence de sentiments, absence d'interêt littéraire.
La relation fille mère pendant la longue dégénérescence de cette dernière.
La mère atteinte de la maladie d'Alzheimer quitte le Maroc où elle mène une vie dorée pour passer les vacances de Noël auprès de sa fille.
S'en suit une longue litanie sur les affres de la maladie, de ses conséquences quotidiennes pour cette vieille bourgeoise sénile, qui n'a au long de sa vie rien su faire que de mener grand train.
La fille est desemparée par le mal et se livre à des introspections psychanalitiques sur leur relation.
C'est creux à n'en plus finir et je me demande qui peut s'interesser au déclin d'une vieille bourgeoise qui attend ses caramels mous comme réconfort quotidien en serrant sa peluche.
C'est nombriliste, parisianiste un genre de littérature que j'abbhore.
Si vous aimez les romans où les gens parlent d'eux à longueur de pages dans un style aussi plat qu'une déclaration d'impôts vous serez comblés. Sinon ...
Pour moi ce livre à déjà rejoint le pays de l'oubli.
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Soyons honnête, il m'est tombé des mains. La maladie d'Alzheimer de la mère racontée par la fille à grands coups de « tu es encore coquette, tu vas faire tes courses, tu es perdue comme une petite fille... », pas pu dépasser la page... 32 ? La loyauté filiale aveugle et mièvre, j'ai autre chose à faire, non ?
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