Citations sur L'enfant qui attendait un train (7)
Le train de la vie
À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents descendront du train,
nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe,
d’autres personnes montent dans le train.
Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants,
même l’amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie),
et laisseront un vide plus ou moins grand.
D’autres seront si discrets
qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes,
de bonjours, d’au-revoirs et d’adieux.
Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers
pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons,
donc vivons heureux, aimons et pardonnons.
Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train,
nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station,
je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous.
Et à chaque fois que le train passait vraiment, le soir ou au début de la nuit, il semblait espérer, de tout son petit corps tendu et de ses yeux grands ouverts, que la grosse machine allait enfin s’arrêter. Et quand le train passait dans son indifférence monstrueuse et que le bruit s’effaçait, une grande douleur se lisait sur le visage du petit garçon.
Une nuit, l’enfant appela sa mère. Elle se précipita vers le petit lit. L’enfant lui demanda, avec les yeux grands ouverts dans son pauvre visage, pourquoi le train ne s’arrêtait jamais devant la petite maison où ils habitaient. La mère répondit de son mieux en expliquant que le train ne s’arrêtait que dans les gares et que la petite maison n’avait pas assez d’importance pour que les voyageurs veuillent descendre pour la voir. L’enfant sembla comprendre. Il se tut un instant.
À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train.
Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand.
D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’aurevoirs et d’adieux.
Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.
Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous.
Il avait déjà quelque chose dans son existence qui la remplissait tout entière. C’était plus qu’un plaisir, plus qu’une curiosité… une confiance, un espoir, presque un amour et qui ne prêtait pas à rire : il attendait le train qui allait passer, ce soir comme tous les autres soirs, et qui était pour lui, en un éclair dans son fracas et dans sa lumière, comme l’image éblouissante de la vie.
C'était un petit garçon rieur, mais sérieux. Jamais il ne criait quand les wagons défilaient,il n'agitaient pas de mouchoir ; peut-être parce qu'il n'en avait pas. Mais il 'agitait pas la main non plus. Il restait immobile, muet. Et quand le train était passé, il le suivait des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse.
Tous les jours, dans le soir qui tombait, le petit garçon avait rendez-vous avec le train.
Il était une fois dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres.
Il était joli et drôle, et puis pour ses parents, c'était le leurs , alors, forcément,ils y tenaient.