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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

En dépit de plusieurs textes aux horizons les plus variés lus, de cet écrivain...Je ne connaissais pas du tout le parcours étonnant de Madame Bâ !!!

J'ai acheté tout dernièrement spontanément en livre de poche ce "Mali, ô Mali" sans réaliser que ce roman était le prolongement de "Madame Bâ", paru il y a quelques années... Ceci dit, les aventures de cette malienne, sorte
de Jeanne d'Arc africaine des plus enflammées et déjantées...qui repart dans son pays en morceaux, empoisonné par les islamistes fanatiques...les conflits, la crise, la pauvreté,la corruption, l'arbitraire,etc. se lit aisément de façon indépendante...

Institutrice à la retraite, elle a décidé d'emmener avec elle son petit-fils, Ismaïl,afin que ce dernier raconte ses aventures, participe d'une certaine façon à la glorification de sa personne, à la création de sa légende... comme tout
bon "griot" qui se respecte...!

Ce petit-fils gentil, optimiste et crédule s'insurge à multiples reprises contre cette grand-mère bien sympathique mais combien envahissante...et farfelue !

Ismaïl, ex-footballer, passé à une période trouble dans la drogue, se retrouve partant aux pays de ses ancêtres, prié instamment par la "sacrée grand-mère" d'apprendre la fonction combien délicate de"griot"; l'occasion pour l'auteur de nous expliquer l'histoire et les traditions
du Mali...et d'une certaine Afrique...

En dépit de thématiques graves, Orsenna déploie une verve et un humour des plus ravageurs....On rit souvent, avec toutefois la conscience d'un pays profondément abîmé, blessé... ravagé.

Notre Jeanne d'Arc malienne , pour tenter d'enrayer des barbaries croissantes, se bat pour rouvrir des écoles détruites, mais aussi lutte contre l'ignorance dans le domaine de la contraception des femmes. Madame Bâ est convaincue qu'en réduisant les trop nombreuses naissances, il serait plus aisé que chacun vive plus décemment et dans moins d'ignorance... deuxième fléau... avec le trop d'enfants...

"J'emporte l'Education. Les écoles là-bas sont dévastées, si vous voulez savoir.
Elles ont besoin de tout. Je vais les reconstruire. C'est le seul rempart contre la folie. " (p. 292)

Un roman très prenant... habile dans sa forme. Nous voilà "Lecteur", emporté malgré nous, tout comme Ismaïl, petit-fils, en apprentissage pour devenir le griot attitré de Madame Bâ, écoutant, observant, enregistrant tout ce qu'il peut capter des enseignements de sa dynamique grand-mère comme de tout ce qui l'entoure , constituant l'histoire et les évolutions souvent bien préoccupantes du pays de ses racines. Nous apprenons nous-mêmes l'histoire, les évolutions ou désordres inquiétants, les conflits malmenant le Mali...
mais il y a aussi toutes les richesses des traditions, des usages, des habitants,des différentes communautés....

Il me reste à "revenir en arrière" pour lire le début des aventures de Madame Bâ, lorsqu'elle est venue vivre en France....
Une découverte des plus attachantes , fréquemment pétrie d'émotions: joies, fantaisie, comme chagrins, révoltes d'un pays malmené. Notre institutrice retraitée... ne nous laisse guère au repos et nous secoue aussi
vigoureusement que son petit-fils !!!




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J'avais beaucoup aimé Madame Bâ* et me léchais les méninges d'avance de lire la suite : j'étais emBâllé.
J'imagine Eric Orsenna aussi avec un air gourmand à l'idée de faire revivre son personnage. Je l'imagine pensant : « Madame Bâ c'est moi. »  Cette fois, elle est vraiment dotée de super-pouvoirs, mais ce sont surtout son enthousiasme et son culot qui font fondre les obstacles devant elle. Une bonne dose de culture et de sagesse aussi, une réflexion et une pédagogie souvent originales, un art consommé de la dialectique, de la maïeutique. Orsenna lui a adjoint un co-narrateur, un griot chargé d'immortaliser la chronique de son retour au Mali : « c'est toi qui prends en charge l'édification de ma légende » lui dit Madame Bâ.

Vos vous souvenez qu'en 2012 les djihadistes ont pris le pouvoir dans tout le nord du Mali, détruisant des trésors à Tombouctou, puis que l'armée française est intervenue. L'intervention décisive de Madame Bâ dans cette tourmente est donc d'une importance énorme, mais je vous laisse la découvrir dans les écrits de son griot.

Durant les trois quarts du livre, Orsenna adopte un ton léger, rempli d'humour, pour présenter des tableaux du Mali et des maliens, réels ou fantasmés. Sa description du népotisme à plusieurs niveaux du pouvoir, par exemple, ne lui a sans doute pas créé beaucoup d'amis là-bas, mais vous fera beaucoup sourire. Et sa présentation des trafiquants de drogue ?
Il est déjà plus sérieux sur les missions que se donne Madame Bâ pour l'éducation des enfants et pour que les femmes, par le contrôle des naissances, gagnent en indépendance.
Sur le climat de terreur qu'imposent les Touaregs et les Djihadistes dans les régions qu'ils contrôlent, Orsenna donne des exemples qui font frémir. Madame Bâ donne des leçons d'histoire et de géographie que j'ai, comme son petit-fils, eu plaisir à ingurgiter. Elle a aussi des jugements qui m'ont fait sursauter, par exemple sur la violence qui serait inhérente aux Touaregs. Mais qu'en sais-je ? D'ailleurs, ces jugements sont parfois nuancés et expliqués plus tard.

Au final, la verve et la volubilité d'Orsenna font que la lecture est facile, elle est instructive aussi, mais tout cela ne surprendra pas ses admirateurs. J'ai été un peu déçu par la brève partie qui se passe à Tombouctou : à un sujet aussi grave le ton badin du début n'aurait sûrement pas convenu, mais le récit est un peu décevant (Madame Bâ prise en flagrant délit d'impréparation!). Il me reste à trouver d'autres sources pour poursuivre la réflexion à laquelle l'auteur m'a invité.

*mais environ quinze ans après, mes souvenirs sont vagues
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Madama Bâ est de retour et elle n'est pas contente. C'est que son cher Mali est en pleine guerre civile et menacé par des forces obscurantistes. Alors, ni une, ni deux, voici notre Jeanne d'Arc africaine en route pour rétablir l'ordre. Objectif Tombouctou via Niamey, Dakar et Bamako. Avec la remontée du Niger, ce fleuve rebelle qui a choisi de couler vers le nord plutôt que d'emprunter une voie directe vers la mer, quitte à s'ensabler. L'héroïne d'Erik Orsenna est à son image, indomptable, originale et donneuse de leçons, quand c'est nécessaire. Quel bonheur de la retrouver dans Mali ô Mali dont la fantaisie n'a d'égal que la sagacité. Plutôt que les discours abscons des géopoliticiens, il faut lire le roman d'Orsenna qui évoque la tragédie d'un pays et les exactions de certains extrêmistes (excision, loi de la Charia, entre autres) dans un récit picaresque de haute volée. le petit-fils de Madame Bâ, devenu griot (sa grand-mère serait-elle griotte ?), raconte avec un recul bienveillant et parfois une irrévérence bienvenue ses aventures burlesques et pourtant diablement sérieuses. Les dialogues du livre sont étincelants d'humour et proprement jubilatoires. Un hymne à l'Afrique dont Orsenna rappelle au passage qu'il est le continent qui se développe le plus vite. Au-delà des guerres fratricides, ethniques ou religieuses, l'espoir demeure et Madame Bâ, vieille madone des causes perdues est aussi là pour le rappeler. C'est tout le talent de l'écrivain que de nous distraire tout en nous éduquant.
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On retrouve avec grand plaisir une Madame Bâ "si pleine d'années et de kilos" dont la verve enchanteresse et les voix qu'elle entend et qui la guident nous aident à mieux comprendre ce qui se joue dans ce grand territoire qu'est le Mali. Elle en était partie dix ans plus tôt et pour nous, il apparaît quotidiennement dans les journaux télévisés.

Son petit-fils-griot préféré, Ismaël, est chargé de la raconter et nous entraîne à leur suite dans les cabinets ministériels, dans le quotidien des camps de réfugiés, dans le Nord, zone d'affrontements. Aucune résignation chez Mme Bâ, elle a des combats à mener : libérer le Nord, réguler les naissances ("j'espérais que les ventres des femmes s'étaient calmés pendant mon absence") en promouvant l'éducation des filles ("C'est à la fois une Jeanne d'Arc et une institutrice") et donner un vrai statut aux femmes ("Dieu avait-Il vraiment voulu que les hommes somnolent ou parlotent toute la journée à l'ombre des acacias, tandis que les femmes s'épuisent au soleil"). Son immodestie, qui chez toute autre serait agaçante, lui permet de se faire entendre là où c'est nécessaire (et a failli lui coûter sa langue...) J'ai aimé la tendresse un peu vacharde de son griot de petit-fils "Vous le savez, Madame Bâ est une planète : sa masse suffit à influer sur la circulation des autres corps" et les surprises qui émaillent le récit, comme la visite de FH...

Le style Orsenna fait toujours mouche et j'ai trouvé habile et facétieux qu'il reprenne ce personnage haut en couleurs pour aborder un sujet aussi grave et nous le rendre compréhensible.

Une très bonne lecture, donc, qu'il ne faut pas manquer !
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Dans Mali Ô Mali, nous retrouvons Madame Marguerite Bâ, née Dyumasi, institutrice à la retraite qui était le personnage principal du roman éponyme avec lequel Eric Orsenna nous avait régalé il y a quelques années. Nous y avions laissé Madame Bâ sur le point de retourner en France afin de sauver son petit fils Michel, abandonné par le monde du football dans lequel il révait de faire carrière, et d'après sa grand mère sur le point de sombrer dans la délinquance. le récit se déroule de nos jours : le Mali est coupé en deux : le Nord livré aux djihadistes qui ont instauré la loi islamique et font régner la terreur, le Sud refuge des populations fuyant les horreurs pérpétrées au Nord. Cette fois-ci, Madame Bâ, âgée de soixante dix ans, est mandaté par plusieurs de ses compatriotes, comme elle exilées en France, pour retourner au pays, leur rendre compte de ce qui s'y passe vraiment et éventuellement sauver le Mali de tout ce qui le gangrène : le terrorisme, les djihadistes, le trafic de drogue, la surpopulation, la corruption...... Car Madame Bâ n'est pas une femme ordinaire : c'est une "Grande Royale", une sorte de réincarnation de Jeanne d'Arc qui comme elle, entend des voix -car elle a l'ouïe très fine, Madame Bâ. Elle emmène dans ce périple son petit fils Michel -rescapé du monde du football et de celui de la délinquance- rebaptisé pour l'occasion Ismaël, et qui lui servira de griot. Il sera chargé de tout noter des faits et gestes de sa grand mère et de les transmettre ensuite au monde entier. le courage et la détermination de Madame Bâ valent bien cela. Nous les suivons donc dans leur voyage, d'abord dans le Sud, puis remontant le Niger, fleuve majestueux et intrépide auquel Madame Bâ s'identifie, afin de remettre les djihadistes dans le droit chemin, rouvrir les écoles et distribuer des patchs contraceptifs.

Dans Mali Ô Mali, Eric Orsenna, par les voix de Madame Bâ et de son griot, se fait conteur. Il y aborde un sujet très grave mais grâce à son humour, et à sa plume généreuse il nous permet d'apprendre avec plaisir beaucoup de choses sur ce pays qui en ce moment fait la une des journaux télévisés et autres. J'ai adoré retrouver ce personnage qui m'avait déjà tant plu dans le livre portant le même titre. Madame Bâ est une personnalité truculente, haute en couleur, mais derrière son apparence de Don Quichotte, douée d'une très grande sagesse et d'une générosité sans bornes. Son petit fils et griot Ismaël, malgré son jeune âge arrive à tempérer un peu les excès de sa grand mère, quitte à employer quelque fois la ruse mais on voit bien qu'il éprouve une grande tendresse et une grande admiration pour elle. Les descriptions de personnages, les dialogues sont très drôles, Madame Bâ et son griot ne pratiquant pas la langue de bois. Ce livre est un hymne à l'Afrique, ce continent qui a tant de facettes. Même si l'auteur a cherché ici à nous distraire, c'est un récit amer qui n'épargne personne mais où l'espoir est présent partout. Vous l'aurez compris cette lecture m'a enchantée.

Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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Un conte qui nous emmène au Mali à travers les pérégrinations de Madame Bâ qui lutte contre les obscurantismes à sa façon.
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Madame Bâ est en France depuis quelques années mais son coeur est toujours au Mali, son pays... Elle va y retourner, accompagnée par son petit fils et non moins griot personnel, Ismael... Et c'est à ce voyage aux multiples turbulences que nous sommes conviés. Entre Bamako et Tombouctou, sur une barque ou dans un avion militaire, la vie aux côtés de cette Grande Royale n'est pas de tout repos !
La découverte de ce très beau roman est avant tout pour moi celle d'un auteur. J'avais avoué n'avoir jamais lu Erik Orsenna et j'aurais raté quelque chose si la chance ne m'avait pas choisie lors de ce tirage au sort ! Quelle écriture, quel talent et quelle magnifique façon de nous faire voyager !!! Un roman d'une rare richesse...
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Erick ORSENNA revient avec Mme BA, institutrice malienne retraitée, femme de caractère et de conviction. Accompagnée de son petit-fils Ismaël ex-footballeur au bord de la dérive, vivant en France, maintenant musicien sera son « griot » et est chargé de mettre leur périple en musique, en transcrivant l'épopée de son autoritaire grand-mère.
Mme BA reprend la route, puis le fleuve « Niger » avec l'idée forte de sauver le Mali de l'invasion des djihadistes qui poursuivent leurs objectifs monstrueux en imposant leurs lois sanglantes et la charia sur la population.
Le ton de ce roman pourrait être tragique comme le contexte, mais à travers les drames qui sont révélés (violences sur les femmes, regards éteints des hommes et des enfants, destructions des villes et des équipements…), l'auteur s'attache à ne pas faire sombrer le lecteur dans cette dramaturgie ambiante. Nous voyons au détour d'un match de football improvisé à l'arrivée de la célèbre Mme BA, la lumière qui éclaire les yeux de centaines de joueurs frustrés et en quête de joie de vivre, comme soudain un sursaut d'espérance.
Puis, Mme BA n'est pas venue sans munitions, mais pas les mêmes que les fous de Dieu, celles qui nourrissent l'esprit, des archives, des livres ! Elle n'est pas venue sans idées non plus, elle a son plan éducatif pour que les ventres des femmes cessent de grossir, elle veut aussi rouvrir les écoles et enseigner aux enfants ! Pour cela, malgré ses connaissances sur les dangers potentiels, il lui faut rejoindre « le Nord ».
Nous embarquons ainsi sur le Niger avec un équipage africain, au rythme africain, le temps en quelque sorte d'admirer la beauté des paysages, d'en imaginer la douceur avant, d'en sentir les odeurs… Malgré la fragilité de l'embarcation, après plusieurs jours parfois mouvementés, Mme BA se fait l'obligation d'arriver, avant la France et le Président F. Hollande, et de les aider grâce à ses extraordinaires oreilles pour reprendre la ville.
Ce roman m'a paru un peu long au début, mais petit à petit, je suis rentrée dans cette sorte de comte, en le rapprochant de l'histoire plus récente et réelle, et ai poursuivi l'aventure avec enthousiasme. Un regret malgré tout, j'aurais aimé rester plus longtemps à TOMBOUCTOU !
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Madame Bâ est de retour, et c'est tant mieux ! Il y a 10 ans, Orsenna nous offrait son merveilleux « Madame Bâ » qui racontait le Mali, la Françafrique et les relations compliquées que nous entretenons avec l'immigration.

Au moment où le nord du Mali connait la guerre civile, Madame Bâ, née Dyumasi, décide de retourner dans son pays pour y mettre de l'ordre. Il faut dire que c'est une sacrée personnalité, ancienne instit, militante de la cause des femmes et de la contraception, femme indomptable qui se prend facilement pour Jeanne d'Arc. Ses amis parlent d'elle en disant que c'est une Grande Royale.

Elle quitte l'extrême-nord du Mali (Villiers-le-Bel) accompagnée de Michel, le petit-fils que nous avons découvert dans Madame Bâ. Elle décide d'en faire son griot personnel, le renomme Ismaël et c'est lui qui va faire le récit de cette expédition qui a des cotés tragicomiques.

Accueillie par sa famille, Madame Bâ écoute les témoignages des réfugiés, nous emmène au Niger, au Sénégal, avant d'aller se frotter aux djihadistes à Tombouctou. Cet itinéraire permet de décrire le bordel ambiant à tous les niveaux : les capitaines qui donnent des ordres aux généraux ; les femmes de ministre, prédatrices qui font flamber la carte de crédit ; les trafiquants de tout poil (et surtout de cocaïne) qui arrosent pour être tranquilles… C'est un sacré réquisitoire mais raconté avec le sourire sur un ton de conte africain. Nos certitudes d'occidentaux sont aussi remises en question, par exemple notre vision des Touaregs que nous apprécions car « il ne sont ni noirs ni arabes ».

Le ton change toutefois quand on aborde réellement les méfaits des djihadistes, « ces fous de Dieu, par ailleurs gangsters et trafiquants [qui] menacent le Mali tout autant que la France ». Avec son aplomb habituel, Madame Bâ rouvre une école et se trouve bien vite confrontée aux tyrans locaux qui font régner la peur et l'ignorance.

Orsenna ne nous livre pas un simple documentaire sur la vie politique au Mali, il nous fait faire une virée avec les Africains, partager leur vie, leurs joies, le goût de la musique, de l'espace. Les pages sur la remontée du fleuve Niger sont superbes, font de ce fleuve un personnage à part entière.

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Un conte plein d'humour et bien vu pour découvrir le Mali. le langage truculent et le bons sens de Madame Bâ sont un plaisir. Comme quoi on peut parler de choses sérieuses sans trop se prendre au sérieux.
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