Surveiller, contrôler, maitriser : caméras de surveillance ...pour le bien de la population
Pour autant, ce livre, englobe une notion plus générale : véritable catalogue de toutes les méthodes qui existent à cette époque pour maitriser dans un cadre légal la pensée: la peur constante de la délation, y compris venant de sa propre famille ; la capacité des foules à absorber n'importe quel mensonge ; la falsification des faits historiques ;...
Aucune nouveauté :
le nazisme, le communisme, le stalinisme ne sont par exemple que l'illustration de ces méthodes de régimes autoritaires, qui ont été idolâtrés par des millions de personnes, revendiqués par les plus illustres intellectuels et en premier les français.
Une falsification de l'histoire, qui n'est pas seulement le propre des régimes autoritaires, mais aussi des démocraties : Les mensonges américains pour justifier d'une intervention militaire en Irak en 2003 ou, les mensonges français annonçant l'arrêt du nuage radioactif de Tchernobyl pile sur la frontière allemande ou justifiant une intervention en Lybie.
Un contrôle de la pensée unique vers du politiquement correct, qui aujourd'hui avec tous les réseaux sociaux est une véritable dictature et un appel à la délation.
Aujourd'hui, a-t'on le droit, dispose t'on de la légitimité de dire que l'on « n'est pas charly », « que l'on n'est pas l'hyper casher », que l'on est « contre le mouvement balance ton porc », que l'on est « contre l'intégrisme écologique », a t'on le droit aujourd'hui de lire les romans de CELINE, …. A-t-on le droit de dire « que le buzz sur ND est d'une totale indescence?...."a t'on le droit aujourd'hui de défendre Eric ZEIMOUR,...? Que dire du dernier fait divers : cet écrivain qui a été un bête de télévision, qui aujourd'hui est honni au motif obscur…?
Le problème aujourd'hui est que toute la presse :écrite, radio diffusée, télévisée est devenue la championne du fait divers, il faut faire le buzz et que la base du journalisme ( vérification de l'information et traitement de celle-ci n'est qu'accessoire : le plus bel exemple : l'arrestation de DUPONT DE LIGONES, traitement en héros de BALKANY, !!!!!
La presse est responsable de cette manipulation de la pensée et décide de l'orienter. le traitement n'est pas un choix objectif, mais déterminé.
Le traitement à charge de toute la presse française contre TRUMP, qui me semble t'il a été élu démocratiquement…
Le traitement à charge de toute la presse française contre les dirigeants anglais et le referendum sur le brexit…
Le traitement à charge de toute la presse française contre ces salauds d'agriculteurs français qui polluent la planète…
Les mensonges, plus subtils, de tous les journalistes qui consistent en des choix judicieux dans les informations que l'on laisse ou non filtrer, tel fait divers non relayé, tel autre martelé et monté en épingle parce qu'il va dans le sens du vent de ceux qui possèdent les chaînes d'information : les gilets jaunes, les fonctionnaires, les retraites,…
Comme un homme politique a osé dire « responsable, mais pas coupable »
Non vraiment le contrôle de la pensée n'est plus le fait des dictatures, mais la raison d'être des démocraties.
Commenter  J’apprécie         60
Les premiers chapitres sont très intéressants car ils décrivent le monde tel qu'il apparaît à Winston Smith. On est vraiment dans la dystopie qui donne froid dans le dos. Mais avant la moitié du livre, Orwell nous afflige une espèce de romance peu crédible et une description des atermoiements de l'individu qui n'a rien d'original ni de palpitant. D'ennui, j'ai laissé tomber la lecture. Dommage la fin redevient-elle intéressante ???
J'en attendais trop sans doute, je suis très déçu...
Commenter  J’apprécie         00
L'idylle de la 'fille aux cheveux noirs' pour Winston malgré ses cinq fausses dents, son ulcère variqueux et sa peur des rats peine à animer le monde que s'acharne lourdement Orwell à nous décire, monde extrapolé du plus dur régime soviétique, bourré d'espions et rendu idiot par Big Brother.
Rien à voir avec le 'Nous' de Zamiatine qui m'inspira tendresse et compassion.
Par contre cette anticipation peut tenir la route si on observe une certaine frange de notre société abêtie par les pubs et les médias et une autre prête aux pires massacres pour sa religion!
Commenter  J’apprécie         383
J'ai peu apprécié ce livre, et c'est vraiment dommage. Je l'ai refermé à cause du passage où le sujet héros rencontre une vieille prostituée : c'était vraiment trop écoeurant.
Commenter  J’apprécie         10
Le nom de ce livre revenait souvent à mes oreilles et m'intriguait. Il a fallu que je m'inscrive à mon premier Challenge "mauvais genres" sur Babelio et que je le trouve par hasard dans une boîte à livres pour que le le lise enfin.
Malheureusement pour moi, comme souvent un livre dont on parle trop n'est pas un livre pour moi.
J'ai eu du mal tout au long de la lecture. Je l'ai trouvé trop sombre, trop triste. Il serait un plat je dirai qu'il est sans odeur, sans saveur et sans goût !
Les personnages sont insipides, gris.
Je vais certainement me faire huer mais comme on dit il en faut pour tous les goûts.
Tout n'est pas perdu, je vais replacer ce livre où je l'ai trouvé et peut-être que le prochain lecteur saura l'apprécier à sa juste valeur.
Commenter  J’apprécie         209
J'avais le souvenir d'en avoir étudié un passage à l'école et je me suis enfin décidée à lire ce livre entièrement.
Ma lecture a été assez mitigée. Certains passages sont passionnants mais il y a beaucoup trop de longueurs et de descriptions le reste du temps, ce qui alourdit vraiment l'ensemble.
C'est dommage parce que ce livre est très marquant, il soulève beaucoup de questionnements sur la manipulation et est tellement toujours d'actualité. On ne ressort pas indemne de cette lecture, la fin est même bouleversante !
En conclusion, ce livre est vraiment intéressant sur le fond mais le plaisir n'y est pas malheureusement ...
Commenter  J’apprécie         20