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sur 29176 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'histoire :
1984. Dans un état gouverné par la peur et la manipulation, Winston rêve de liberté. Surveillé nuit et jour, contraint de manipuler le passé dans le cadre de son travail, il mène une vie morne et solitaire dans ce monde où relations, loisirs et bonheur n'existent plus. Il a le sentiment d'être le seul à réaliser qu'ils sont abusés par leurs dirigeants. Excepté un des membres du Parti, qui lui donne l'impression d'être contre le système. Dans cet environnement où la méfiance et le mensonge règnent, a-t-il raison de lui faire confiance ?

Mon avis :
Il y avait bien longtemps que j'avais envie de découvrir ce classique de la littérature anglaise. Tristement dans l'air du temps alors qu'il a été écrit en 1949, c'est un roman destiné à dénoncer les travers d'un gouvernement totalitaire et manipulateur. Cette dystopie dépeint un futur sombre et effrayant où toute liberté est proscrite. J'aime ce genre de littérature…
Mais pas là ! Je me suis ennuyée. A cause de ces longueurs, ces passages où il ne se passe rien ? Ou bien est-ce dû à tous ces termes complexes qui rendent la compréhension du texte difficile ? Ou bien la faute à ces interminables paragraphes sur la politique, dignes d'un cours de polytechnique ? Certainement tout ça réuni.
Je dois tout de même reconnaître qu'il y a un sacré travail derrière. George Orwell a créé une société de toute pièce, allant jusqu'à inventer une langue officielle : le néoparler, avec tout le lexique et la grammaire qui s'y rapportent. Je tire mon chapeau pour ce qui me semble être un exercice extrêmement difficile.
Winston, triste héros de cette oeuvre, ne m'a pas séduite. Je pensais découvrir un personnage fort, révolutionnaire, haut en couleurs ! A la place j'ai trouvé un homme ennuyant, déprimant et inintéressant. OK il ne faut pas oublier que c'est un homme formaté par une dictature mais bon sang c'est quand même sensé être le héros de ce roman ! Julia, sa maîtresse, est plus "vivante" mais ne parvient pas à sauver les meubles pour autant.
Si je dois trouver du positif c'est dans un premier temps, comme écrit plus haut, la reconnaissance de tout le travail de la mise en scène de cette société fictive. Ensuite c'est la façon dont l'auteur pousse le lecteur à la réflexion, le mettant en garde contre certaines dérives. Je pense notamment à la surveillance constante, d'actualité avec Internet et tous ses réseaux, qui s'immiscent dans votre vie privée et pire encore, dans votre esprit. le gouvernement par la peur en est aussi un autre exemple.
J'ai été tellement déçue par ce livre ! Je pense que c'est un auteur trop "pointu" pour moi, je préfère l'émotion à l'intellectuel. J'ai eu beaucoup de peine à en venir à bout et ce qui m'a poussé à ne pas m'arrêter en chemin (et pourtant j'ai bien failli à maintes fois) c'est son statut de classique littéraire. Que je ne vous recommande pas, vous l'avez bien compris.
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Lorsque l'on attaque la critique d'un tel monument littéraire, ce n'est pas toujours facile de trouver les mots justes et d'en faire une chronique constructive. Vous qui me connaissez, vous aurez sans doute déjà compris étant donné mon introduction que je n'ai pas été séduite par ce roman et j'irai même plus loin en disant que si cette lecture n'avait pas été en audio, j'aurai sans doute abandonné cette oeuvre.

1984 - J'ai deux ans. Je suis une enfant calme et heureuse, un brin solitaire et j'aime usurper les escarpins de ma mère pour paraitre plus grande. Mais cette année ne tourne pas autour de moi, heureusement.

1984 - c'est aussi le sommet du G7 à Londres qui encourage les parties à rechercher un règlement pacifique et honorable dans le conflit Iran-Irak. Ces mots résonnent en moi suite à la lecture de ce roman : Conflit, Pacifique et Honorable. Trois petits mots, dont les deux derniers sont à l'extrême opposé de la vision de Georges Orwell dans son roman devenu un classique de la littérature de science fiction publié en 1949.

Et si le monde que nous connaissons ou que nous avons connu n'était pas celui-ci. Quels sont les déclencheurs qui nous ont fait basculer dans le spatiotemporel. Georges Orwell ne répondra pas franchement à cette question, mais nous voilà plongés dans un univers parallèle ultra totalitaire.

Dès les premiers mots, les premiers paragraphes, les premières pages, l'auteur nous plonge dans l'apologie de la violence, de la haine. La brutalité des mots m'a directement sauté à la gorge telle une main sortie des pages pour m'empêcher de respirer.

Nous allons suivre l'évolution de Winston, qui vit une petite vie misérable au sein du parti extérieur, c'est à dire la classe moyenne. Il mange, il dort, il travaille, il participe aux soirées organisées par la parti, fait des exercices de sport, le tout devant des écrans qui le scrute attentivement. Winston a été marié, sa femme s'est barrée, il est donc seul et les jours défilent au même rythme toutes les heures, tous les jours , tous les mois, toutes les années. Mais en cette année 1984, Winston s'interroge sur sa vie, une étincelle de rébellion va germer dans son cerveau formaté et cette étincelle va devenir flamme avant de devenir feu et va le consumer jusqu'à oublier la prudence et vouloir devenir un indocile et séditieux.

Je ne vous cache pas que malgré cette violence dans le quotidien de Winston comme par exemple l'appel aux deux minutes de la haine chaque matin, j'ai trouvé au début, ma lecture addictive malgré le côté glaçant des mots. Ce côté horrible était une sorte de régal pervers qui me fascinait et en particulier la description faite sur l'éducation des enfants dont le summum du plaisir était d'assister à la pendaison des ennemis du Parti.

Mais voilà, je me suis rapidement lassée de cette énumération continue de bourrage de crâne, de la direction que prend Winston qui prend trop de temps et sa pseudo histoire d'amour sexuelle avec Julia qui s'éternise. Je me suis alors mise en retrait des personnages et survolée l'histoire juste pour connaitre la fin, juste pour savoir que va faire Winston, et surtout pour répondre à ma question : qui est Goldstein ?

Et puis, je ne sais pas pourquoi au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rappelée de ma récente lecture des Fragmentés de Neal Shusterman, rien à voir me direz-vous, et bien j'ai repensé à la structure du parti des claqueurs, et je me suis dit tout simplement que dans ce texte c'était la même chose. Et j'ai vu juste. Alors je rebondis ici pour reconnaitre que 1984 est à la SF un monument et les auteurs plus récents et écrivant dans le genre "dystopie" piochent allégrement dans les idées de Georges Orwell mais au final en nous en offrant plus.

Je ne regrette pas non plus ma lecture, juste que ce n'est tout simplement ce que je préfère, critique du passé, on sent très bien que nous sommes après la seconde guerre mondiale, le nazisme à laisser sa marque, le communisme terrifie et la peur du futur et de la reconstruction est bien présente. L'espoir d'un avenir meilleur a-t-il disparu chez Georges Orwell ? Est-ce que ses propres engagements politiques l'ont laissé déçu et amer ? Son âme révolutionnaire est-elle bafouée ? Ce n'est que quelques mois plus tard que Georges Orwell mourra et déjà j'ai ressenti toute cette désillusion et cette déception communicative qui m'a rendu moins sensible à ce roman.
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Après avoir présenté les personnages et leur monde tyrannique, l'auteur analyse l'idéologie qui a conduit à ses règles de vie.
J'ai trouvé intéressant de prendre de la hauteur sur tous les stratagèmes de l'autorité pour conserver son pouvoir : ne pas trop instruire, appauvrir volontairement le vocabulaire pour brider la pensée et l'esprit critique, isoler la population pour ne pas qu'elle voit comment ça se passe ailleurs (d'où l'utilité d'une guerre permanente avec les pays voisins pour dissuader d'aller voir ailleurs), falsifier l'histoire, peur constante de la délation qui fait que personne n'ose s'opposer et élimination systématique des détracteurs.
Malheureusement je n'ai pas ressenti un grand plaisir de lecture : peu d'attachement aux personnages, monde trop extrême décrit parfois comme un essai plutôt que romancé.
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J'ai lu ce classique peut être trop tard dans ma vie de lectrice ou trop tôt, je ne sais pas mais en tout cas, probablement pas au bon moment.

J'ai apprécié la première partie du roman avec Winston, sa détresse, ses peurs, sa solitude, sa compréhension du monde qui l'entoure, ses questionnements… A vrai dire, j'ai beaucoup apprécié cette partie, à mon sens, elle mettait en place les évènements futurs, ce qui allait être développé dans la suite du roman…. C'est très percutant, anxiogène et en même temps, on se surprend à penser » et moi? qu'est ce que j'aurais fait? » C'est très sombre, ça semble irréel et en même temps, tellement possible, ça interpelle.

Malheureusement, la suite du roman m'a laissé un goût amer, je ne m'attendais pas à cette suite, àa ces évènements en fait j'en attendais plus, j'attendais du grandiose, j'attendais de la rébellion, en fait la suite est fade. Cette liaison pourtant si dangereuse dans le monde de Winston m'a laissé de glace et tout ce qui en découle aussi. Je n'ai pas retrouvé l'intensité de la première partie. Je me suis même franchement ennuyée.

J'entends que cette suite est logique, à l'image de Big Brother mais ça ne fonctionne pas, je n'ai pas adhéré, c'est édulcoré, comme le veut Big Brother alors, je vais laisser mon imaginaire faire la part belle à ce roman, comme personne ne surveille mes pensées et que je peux encore (plus ou moins) m'exprimer comme je le souhaite et on va dire que quelqu'un a falsifié la suite de ce roman afin de cadrer avec la politique de Big Brother afin d'étouffer tous sentiments de rébellion ou de questionnements… Attention, n'oubliez pas, Big Brother is watching you….


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Je n'ai pas du tout aimé lire ce livre et me suis forcée à le terminer (j'ai mis beaucoup beaucoup de temps).

En revanche, je comprends pourquoi nous faisons référence à ce livre dans notre société actuelle. Et c'est ce que je garde de ma lecture, car pour moi tout oeuvre laisse une forme "d'aura" une fois terminée ou visionnée. J'ai donc tout de même apprécier l'aspect philosophique de cette dystopie. Mais je n'ai pas du tout aimé la plume de l'auteur, je me suis ennuyée, en m'accrochant à quelque passages.

J'ai commencé la version BD pour voir...


Je mets donc deux étoiles quand même pour les aspect positifs concernant les questions sociales/culturelles/philo que ce livre aborde et quand même pour la rigueur du cadre : je pense à la novlangue dans cette oeuvre.
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Eh bien ce livre m'est tombé des mains ! Et pourtant, j'aime beaucoup la science-fiction de ce type-là, dystopies et compagnie.
Après plus de 150 pages (et il y en a 400 et quelques), j'ai décidé que j'abandonnais froidement cette histoire devenue un classique, dont tout le monde parle.

Mais pourquoi ?!
Parce que je m'y suis ennuyée ferme. On ne peut pas dire que la première partie soit avide d'actions, il n'y a que des descriptions du mode de vie de ce monde horrible, dans cette Londres délabrée aux appartements pourris et à la nourriture dégueulasse. Surveillance de tous les instants par ce cher Big Brother, obligation de se contenir à chaque seconde, de sourire d'un air benêt, de ne plus désirer quelqu'un sexuellement, de haïr l'ennemi du Parti, et d'être heureux d'assister à des pendaisons de traitres. Et surtout, faire bonne figure devant ses enfants, de parfaits petits espions à la solde de ce Parti.
On se croirait…où vous voulez aujourd'hui, dans une des dictatures de notre chère planète.

Ah oui, j'oubliais : création d'une nouvelle langue appauvrie au maximum pour empêcher les gens de penser, et haro sur le passé, son histoire et sa littérature. Tout doit disparaitre pour être remplacé par un système simplifié, contrôlant au plus près de la pensée chaque être humain.
Y aurait-il quelque espoir du côté des Prolétaires ?

C'est là que je me suis arrêtée, n'en pouvant plus de naviguer dans ces eaux saumâtres, à coups de descriptions sans fin.
Peut-être, un jour, entamerai-je la deuxième partie, mais rien n'est moins sûr. Peut-être en 2084...
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J'ai lu 1984 dans le cadre d'une lecture commune organisée pour lire plus de classiques. Voulant agrandir mes connaissances sur les classiques (surtout SFFF), je me suis lancée. J'ai mis 2 mois à le lire. J'ai beaucoup accroché au début mais j'ai vite décroché à cause de la plume très froide. Alors on est d'accord ça va parfaitement avec les propos mais pour moi c'est important d'accrocher avec. 1984 est vraiment avant gardiste sur le monde. Il est écrit il y a plusieurs dizaine d'année pourtant j'ai l'impression qu'il décrit une partie de notre vie actuelle. Alors oui c'est poussé à l'extrême mais certains points m'ont chamboulé.
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 "1984" de George Orwell est un roman dystopique qu'on ne présente plus et que je lis pour la première fois cette année, en 2022. Tout l'intérêt de ce roman je pense est qu'il a été publié en 1949 et qu'il s'adapte encore très bien de nos jours. Je ne peux pas dire que ce roman est mal écrit ou pas actuel, mais je suis passée à côté.

Dans ce roman nous suivons Winston dans un monde post guerre nucléaire complètement reformé. Celui-ci travaille dans un des 4 ministères du parti en place et son emploi consiste à corriger des articles de presse déjà paru pour les adapter à la nouvelle actualité du jour afin que le tout puissant Parti représenté par Big Brother ne soit jamais en contradiction avec lui-même. Que ce soit chez lui, au travail, dans la rue, il est tout le temps surveillé comme l'intégralité des membres du Parti via des micros ou des télécran. Il cache le lourd secret d'être en réalité contre le Parti et pour éviter la vaporisation il doit dissimuler ce qu'il pense réellement à ses collègues, chez lui et même à lui-même pour éviter la terrible police de la pensée.

« A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. »

Winston est un Monsieur tout le monde, il n'est pas un prolétaire, ni un membre influent du Parti. Il n'est ni jeune, ni vieux, ni bon, ni mauvais, ni méchant, ni gentil. C'est peut-être ce personnage ni-oui, ni-non qui ne m'a pas aidé à accrocher au roman, j'ai eu du mal a avoir de l'empathie pour lui, bien que son cadre de vie force l'empathie en soi.

Mon avis :

Le thème du roman en lui-même est très intéressant, tout à fait actuel quand on fait le rapprochement avec la société dans laquelle l'homme évolue actuellement, c'est en soi même un peu perturbant. Mais, je n'ai pas accroché, j'ai trouvé que certaines parties de ce roman étaient écrite de façon trop scolaire, comme s'il s'agissait en réalité d'un essai alors même que la narration se fait du point de vue du personnage principal. de plus, mais je pense que dans ce cas, il s'agit de la volonté de l'auteur et que c'est juste moi qui n'ai pas accroché, j'ai trouvé tout très défaitiste, rien ne va et il n'y a aucune once d'espoir, à aucun moment. La vie est triste, c'est un fait et elle le restera, c'est un autre fait. Toute tentative de bonheur, réelle ou fictive est vouée à l'échec. Je n'ai pas trouvé qu'il s'agissait d'un mauvais livre, je pense même qu'il faut l'avoir lu, mais il m'a manqué quelque chose pour un faire un livre que j'aurai vraiment apprécié.

Mes plus :
-          Parallèles entre le roman et la réalité ou le futur proche interessant voir dérangeant
-          Société développée dans le roman crédible et terrifiante

Mes moins :
-          Personnage principal antipathique
-          Longueurs
-          Ecriture « scolaire »
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Le style d'écriture de l'auteur ne me convient pas du tout. Parfois, je dois relire une phrase pour comprendre ce qu'il veut dire. Et parfois même, je ne comprends pas le sens de la phrase. Bien que je trouve le sujet très intéressant, je ne suis pas allée jusqu'au bout du livre
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Je ne sais pas comment classer ce livre. Je suis incapable de dire que je l'ai aimé. En vérité, j'ai fini par le lire en diagonale, pour l'avoir lu, avant de mourir d'ennui. Mais je ne peux objectivement pas le mettre dans les mauvais livre.

A lire, parce que c'est un classique, LE classique du monde manipulateur, de Big Brothers qui est devenu une quasi réalité, etc etc. Nul besoin d'en dire plus. On connaît tous le sujet (ou alors, lisez le livre).

Mais.

Il faut s'attendre à un livre dont l'écriture est vieillotte, passée, lente, bavarde, ennuyeuse. Bref, d'une autre époque. C'est un peu regarder le film "l'Exorciste" aujourd'hui, en 2015. On a tant vu depuis, et le style a tellement évolué, qu'il ne fait plus son effet. Malgré tout, ça reste un classique avéré et, à son époque, quasiment prophétique.
Si vous voulez le même thème en plus moderne, préférez dès lors le poignant "La Zone du Dehors" d'Alain Damasio.
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