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sur 10986 notes
Les animaux de la Ferme du Manoir en ont marre : pourquoi continuer à travailler pour des humains qui les maltraitent et les nourrissent à peine ? Ne faudrait-il pas s'organiser pour faire la révolution et instaurer une société animalière plus juste ? La graine de la révolte germe petit à petit au son de Bêtes d'Angleterre, la chanson révolutionnaire partagée par tous et un jour les animaux prennent le pouvoir, chasse les fermiers et instaurent la Ferme des Animaux. Mais si tous les animaux sont égaux, certains ne le sont-ils pas un peu plus que d'autres ?

C'est la lecture du Château des Animaux, série de bandes dessinées dont les auteurs indiquent qu'elles se passent après la Ferme des animaux qui m'a intriguée et donné envie de lire ce classique dont je me suis rendu compte après coup que j'ignorais tout. Et pourtant quel livre ! Moi qui ai beaucoup de mal à me replonger dans les classiques, j'aurais regretté de passer à côté. Pas une page de trop dans ce court roman façon fable et une ironie mordante qui fait mouche. Écrit pendant la Seconde Guerre mondiale, ce texte n'a pas pris une ride, au contraire : l'auteur y décortique les mécanismes du pouvoir, la manière dont des despotes en herbe peuvent pervertir le système démocratique et duper les masses à coup de propagande et de fausses informations pour instaurer un régime qui ne sert que leurs propres intérêts et comment finalement une dictature peut être si vite instaurée.

Le tout est raconté sous forme de fable terriblement juste, les différentes espèces animales servant de révélateurs pour certains traits humains et illustrant le propos de l'auteur. Ça se lit avec le plus grand plaisir, ce serait presque jubilatoire si ce n'était pas si triste et même si on se doute déjà de l'issue on ne peut s'empêcher de tourner les pages à toute allure pour savoir ce que l'auteur va inventer. George Orwell manie brillamment l'ironie et l'humour noir et ses portraits d'animaux me resteront longtemps en mémoire. Une lecture salutaire à l'heure des "fake news" et autres "vérités alternatives" si vous ne voulez pas basculer dans le camp des moutons et bêler tous en coeur "Quatre pattes gentils ! Deux pattes méchants". Tiens pour la peine j'aurais presque envie de relire 1984 histoire de savourer une petite dose supplémentaire de ce visionnaire de Orwell !
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Depuis le temps que j'en entends parler en bien, je me lance enfin dans sa lecture (ou plutôt dans l'écoute du roman). Pour le moment, je n'ai apprécié que 1984 de cet auteur. J'espère que celui-ci sera une bonne découverte, il s'agit d'un audio de 3h15.

Dès le départ, la lectrice prend un rythme épique pour raconter cette histoire. le roman est relativement court et il est malgré tout dense en évènements et en situations. On n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer ni de penser à autre chose. En mon sens, cette histoire est une satyre de notre société, qu'elle soit actuelle ou passée ne change pas grand-chose. Les hommes sont vindicatifs les uns contre les autres,mais la majorité reste et restera toujours des moutons, quelque soit les nationalités et L Histoire. En tout cas, c'est amusant de voir comment l'auteur a retranscrit cette idée avec des animaux et une ferme. Ce roman me fait d'ailleurs penser à une BD de Ptiluc où les cochons veulent être au pouvoir (La foire aux cochons)… Par le plus grand des hasard, j'ai bien choisi cette lecture en pleine période électorale… J'ai malgré tout eu besoin de réécouter la fin car je n'en croyais pas mes oreilles. Je ne m'attendais pas du tout à ça, même si une fin quelconque se profilait à l'horizon. L'auteur aime bien créer la surprise à ces lecteurs, c'est encore réussi avec celui-ci. Je comprends mieux l'engouement qu'il y a autour. Est-ce une satyre ou une prémonition ? Allez savoir !! En tout cas, c'est une histoire qui fait froid dans le dos tant elle pourrait être réaliste à bien des égards.

Comme vous l'aurez compris, ce n'est pas un coup de coeur mais c'est malgré tout une excellente découverte de cet opus de George Orwell. Je crois que je vais continuer à fouiller sa bibliographie à la recherche de petites pépites comme celle-ci. Je vous conseille donc très fortement de découvrir cette histoire courte et décapante, même si vous êtes réfractaires aux satyres. Ce roman est à lire !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Allégorie du communisme, cette fable est une pure merveille. Imaginez les animaux d'une ferme qui expulsent le fermier et assurent l'exploitation des terres en auto-gestion sur le principe de l'égalité.
Très vite, la dictature se met en place. On trouve un bouc-émissaire aux aléas météorologiques ou autres, certains prennent petit à petit le pouvoir sous prétexte de plus grandes compétences intellectuelles puis arrivent les classiques : le maintien du pouvoir par la terreur, le culte de la personnalité, les statistiques en lieu et place des faits, le lavage de cerveaux, etc.
Plus drôle que 1984 mais tout aussi terrifiant, Georges Orwell démonte une fois de plus les principes du communisme par cette terrible conclusion : « certains sont plus égaux que d'autres ».
LC Babelio décembre 2016
Pioche dans ma PAL décembre 2016
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Ce petit roman est un véritable diamant brut satirique. Utilisant le ressort animalier pour caricaturer, il est le digne successeur du Roman de Renart ou des Fables de la Fontaine.
L'auteur avec une malice non dissimulée s'en donne à coeur joie, faisant des personnages animaliers, de redoutables conspirateurs révolutionnaires, prêt à renverser les humains et à inverser la chaîne de commandement du monde vivant.
Posant les bases du principe de la révolution, Orwell retrouve ses fondamentaux de jeunesse, quand il était un socialiste exalté et croyait en une société nouvelle ou la justice, la liberté, l'égalité et la répartition des richesses régneraient.
On remarquera également avec bonheur, une critique à peine masquée de la société humaine et son fonctionnement vis à vis des animaux domestiques, Orwell écolo peut-être non ?
Mais le roman développe surtout l'idée, que si les choses changent grâce à la révolution animale, l'esprit darwinien continue à dominer même au sein des animaux. Les plus malins, rusés, s'adaptant plus vite que d'autres aux nouvelles conditions issues du fait révolutionnaire.
Orwell par ce biais caricatural nous démontrant la fin de ses illusions marxistes, la société change, cependant, les nouveaux chefs qui étaient les exploités d'antan sont pires qu'avant.
Avec cette dramatique constatation, l'auteur condamne la révolution bolchevique et surtout ce qu'elle est devenue, une dictature sanglante aux mains d'une petite caste de fanatiques devenus des privilégiés, comme Lénine, Trotski et Staline.


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Petit mais costaud! Ce roman commence comme une histoire pour enfants, des animaux de ferme se révoltent contre le fermier et leurs conditions de vie, le chassent et sur les conseils du bon Sage l'Ancien, reprennent le travail à la ferme sous le principe qu'ils sont tous égaux et que jamais, au grand jamais, ils ne se comporteront comme les humains. Tous s'organisent, les cochons écrivent les commandements de la ferme des animaux, les chevaux militent pour eux, les moutons ben... sont de bons moutons et le chat, fidèle à sa réputation, fuit et réapparait selon ce qui l'arrange. Tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes. C'est ainsi que se terminerait notre histoire pour enfants (les adaptations que j'en ai lu en tout cas). Mais tout n'est pas si idéal, et les cochons se disputent bientôt le pouvoir... Ecrit en 1949, en plein essor du communisme, ce court roman critique un régime dictatorial et autoritaire en en révélant tous les mécanismes insidieux, par le biais de ces animaux de ferme qui pour la plupart ne veulent qu'une chose: participer à un monde meilleur.
Je suppose que lors de sa publication, il n'a pas toujours été bien reçu, tant il est clair dans ses allusions et une narration faussement objective et naïve. En tout cas, c'est clairement un grand livre qui au-delà du Communisme met en garde contre toute forme d'autoritarisme et est à mettre dans les mains de tous cochons, poules, moutons ou chevaux que nous sommes. C'est une relecture (encore une fois!) qui a eu autant d'effets sur moi que la première fois!
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C'est une charge aboutie contre les dictatures et la soumission qui se cache (à peine) sous la forme d'un conte philosophique que le talent d'Orwell rend plus que réaliste. Écrit en 1945, se petit roman qui s'inspire de la révolution russe transformée en dictature par Staline, raconte l'histoire d'une grande espérance qui se termine en aliénation à force de manipulations et de soumission.
A la ferme du Manoir l'horreur c'est Mr. Jones le fermier qui exploite les animaux, les nourrir mal et les mène à l'abattoir avant l'heure, se faisant de l'argent sur la misère de ses bêtes. A bout de force et affamés les animaux - guidés par deux cochons : Napoléon (pas de doute sur les raisons qui ont guidé Orwell à choisir ce nom !) et boule de Neige – vont se soulever et chasser le fermier pour reprendre leur liberté. Foin des « deux pattes » vive les « quatre pattes » ! l'heure est à l'enthousiasme. Seul l'âne Benjamin reste dubitatif et lucide sur l'évolution des événements. Nos animaux libérés du joug humain se roulent dans la rosée, broutent l'herbe tendre abasourdis par tant de bonheur. La vraie vie peut commencer... c'est oublier les cochons ; eux ont appris à lire et vont commencer à dicter les règles de la vie commune, à écrire les nouvelles lois des animaux. Napoléon-Staline au commande, Boule de neige-Troski à la réflexion et un troisième larron Brille Babil chef de la propagande. Notre premier cochon chassera vite le second sous des prétextes fallacieux et se servira de son fantôme pour prétexter toute une série de complots. Quelques petits cochons plus courageux et hostiles que d'autres seront sacrifiés pour collusion avec l'ennemi, un jars se suicidera, une oie se fera couper la tête, d'autres condamnations à mort tomberont, les poules devront pondre 600 oeufs par semaine, les autres travailler jusqu'à l'épuisement à mort au nom d'une cause qui devient de plus en plus floue… en résumé le retour d'un monde humain. Une fable brillante qui parle aussi de la «servitude volontaire » des peuples, du despotisme, de l'envie de croire envers et contre tout et enfin de la fin des illusions.
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Que dire sur ce livre, sinon que ça finit en eau de boudin ? Non, plus sérieusement, c'est là un récit intemporel comme on en fait rarement. En peu de mots Orwell parvient à pointer les faiblesses de l'homme, qu'il soit tyran, collaborateur ou joue les aveugles ou les idiots. Je n'irai pas jusqu'à faire une analyse poussée de cette oeuvre, d'autres l'ont fait et bien mieux que ce dont je serais capable, mais je tire mon chapeau à George Orwell qui a su, lui, tirer la sonnette d'alarme.
Malheureusement, il y aura toujours des porcs, des bourrins et des moutons.
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Écrit suite à son expérience de la guerre d'Espagne, pendant laquelle Orwell eut l'occasion de côtoyer les envoyés de Staline, et prendre connaissance de leurs méthodes, le livre est publié en 1945, après la deuxième guerre mondiale. Il dénonçait dans une préface non publiée, la censure tacite qui a eu cours pendant la guerre, ne permettant pas de mettre en cause le régime soviétique et les atrocités qu'il a commis. Car c'est à la dénonciation de ce régime, et à démonstration de son fonctionnement qu'Orwell s'attaque dans La ferme des animaux, sous les allures d'une fable.

Nous sommes dans La Ferme du Manoir, qui appartient à Mr Jones. Suite au discours prononcé par Le Sage l'Ancien, un vieux cochon, les animaux prennent la décision de chasser les hommes et de faire fonctionner la ferme par eux-même, pour leur plus grand profit, pour arrêter l'exploitation, la mal-traitance dont ils sont victimes de la part des hommes, qui s'approprient ce qu'ils produisent. Les cochons, les plus malins, prennent vite la direction des opérations. Mais des désaccords surgissent entre Napoléon et Boule-de-Neige. Malgré la popularité de ce dernier, et la part déterminante qu'il a pris dans la défense de la ferme contre le retour des hommes, Napoléon le chasse et prend le pouvoir, grâce aux chiens féroces qu'il a élevés et qui lui assurent par la force, le pouvoir sur les autres animaux. Les commandements établis et gravés suite à la révolte, sont progressivement vidés de leur sens, et Napoléon et sa clique prennent tout le pouvoir, et finissent par se comporter exactement comme les hommes chassés, mais en enrobant la réalité dans un discours trompeur, censé montrer aux autres animaux les bénéfices qu'ils tirent de la situation.

Le récit résume l'histoire de la Russie soviétique, et de ses grands hommes : Sage l'Ancien, comme Marx-Lenine, Boule-de-Neige comme Trotsky, Napoléon-Staline…. L'histoire de la ferme suit des étapes de l'évolution de la Révolution Russe : les débuts glorieux, promettant des lendemains qui chantent aux animaux, les débats animés et libres, puis petit à petit l'arrivée de la dictature et de ses atrocités. Une place essentielle est donnée au langage, à la propagande, à la manière dont elle se joue des mots et transforme la réalité : son rôle est de manipuler les consciences, et surtout pas de dire le vrai. Les animaux sont des types, sans véritable individualité : les moutons ne font que répéter les slogans, le cheval se tue à la tâche, pensant arranger les choses en travaillant toujours plus dur. Les cochons sont malins et malhonnêtes et tirent profit de la situation sans aucun scrupules, les chiens sont méchants…

Le projet d'Orwell est essentiel, et faire paraître ce livre en 1945, alors que la propagande soviétique avait rallié à elle une bonne partie des intellectuels européens, est sans doute très lucide et courageux. J'avoue toutefois avoir moins été ébranlée par cette lecture que par celle de 1984. J'ai trouvé le livre peut-être trop linéaire, un peu trop démonstratif et univoque, trop systématique, les personnages trop typés, ce qui évidemment découle du choix de partir d'une fable.

Mais c'est incontestablement une lecture essentielle, tout particulièrement ses parties consacrés au langage, qui n'ont vraiment pas vieillies, et qui peuvent s'appliquer à bien d'autres contextes que la Russie soviétique.
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Cette fable animale, qui pourrait sembler simpliste, ne l'est pas du tout.

Un enfant la prendrait au premier degré, pour ce qu'elle est : des animaux se sont révoltés, ont chassé le fermier, ont pris possession de la ferme et veulent bosser pour leur propre compte.

L'enfer étant pavé de bonnes intentions, si au départ, tout est bien, après quelque temps, ça part en couille puisque les cochons s'arrogent le pouvoir, mais les autres animaux ne s'en rendent pas compte (ou ne veulent pas s'en rendre compte).

L'adulte, lui, lira entre les lignes et y verra (le cas de le dire, puisque l'on parle de cochons) une fable animalière dénonçant le communisme à la Staline ou tout autre régime totalitaire.

Au départ, les intentions sont bonnes puis une certaine élite se dégage, s'arroge des droits (sans les devoirs qui vont avec), des passe-droits, des rations supplémentaires, donne des ordres, considère les autres comme des esclaves, réécrit l'histoire et puisque l'on a réchauffé l'eau doucement, puisque l'on avait une police violente, personne n'a rien senti, personne n'a osé l'ouvrir et ceux qui l'ont ouvert sont morts.

C'est aussi une fable qui parle de toutes les révolutions qui furent confisquées ensuite par certaines personnes qui n'ont eu de cesse, ensuite, de se comporter comme les tyrans qu'ils dénonçaient autrefois et qu'ils avaient renversés, arrivant même à se comporter d'une plus vile manière qu'eux.

J'y ai aussi lu une dénonciation du capitalisme avec la force ouvrière qui est exploitée par une élite intellectuelle et qui malgré qu'elle bosse plus, reçoit de moins en moins de ration alimentaire, tandis que ceux qui ne produisent rien bouffent à s'en faire péter la panse (oui, c'est dit sans les pincettes). Travailler plus pour gagner moins !

Puisque les animaux bossent pour eux (qu'ils croient), ils sont prêts à tous les sacrifices, oubliant que ce ne seront pas eux qui tireront les bénéfices de leur force de travail et finalement, ils sont esclaves de quelqu'un, sauf que ce n'est plus du fermier (qui les faisait bosser moins, même si c'était pour son bénef à lui) mais des cochons.

La descente aux enfers commencera doucement pour nos animaux, sans qu'ils ne s'en rendent vraiment compte au départ puisque tout leur est expliqué simplement : c'est pour leur bien ! Et on avale, pardon, et ils avalent. Et puis, ceux qui n'avalent pas n'auront plus jamais l'occasion de remettre en question les ordres du cochon Napoléon, le chef.

Orwell va droit au but et s'inspire aussi des animaux pour leur donner leur caractère propre et habituel : les moutons bêlent ce qu'on leur dit de bêler, les chiens sont agressifs, les chevaux forts, l'âne intelligent… Chacun est parfaitement à sa place dans son rôle et il ne faut pas franchir des fossés pour assimiler les animaux à des humains, vu leur comportement.

Orwell frappe sous la ceinture, ça fait mal, ce petit livre. Il en ressort qu'en fait, tout le monde peut devenir un libérateur, il suffit juste d'être un bon orateur et la foule de moutons suivra !

Mais une fois le premier tyran éliminé, il faut avoir les pieds sur terre pour ne pas virer dictateur soi-même. Pas besoin de franchir des fossés non plus, la frontière est mince et si facilement franchie… Trop facilement…

Ensuite, le reste vient tout seul, un pas après l'autre, une règle après l'autre, une restriction après l'autre.

Une fable intelligente qui démontre que le totalitarisme n'est jamais loin, qu'il se trouve sous nos yeux, partout et pas que dans les états dictatoriaux, les républiques bananières…

Le totalitarisme ne se trouve pas que dans le passé et que ce salopard peut revenir au galop sans que l'on ne s'en rende compte ou alors, trop tard.

La liberté n'est pas un du, ce n'est pas non plus un droit, c'est un devoir. Mais il n'est pas toujours facile de voir le totalitarisme se mettre en place et encore moins de se rebeller contre des autorités toutes puissantes qui peuvent vous broyer comme on écrase une noisette avec l'outil adéquat.

Et puis, il est souvent plus facile de faire semblant de rien, de se raconter des histoires, de laisser couler, de baisser les bras. Parce que s'opposer de manière intelligente, c'est épuisant, dangereux et bien souvent, on est seul.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Par son titre et tout début du livre, voir le cochon commander les animaux, on se dit on va rire un peu avec ce petit livre, hé bien non, ce sont des discours pertinents qu'on va retrouver qu'on placerais bel et bien sur la bouche des grands personnages politiques qui ont bouleversé l'histoire du monde. Une révolte appelle à une autre révolte, dans la première, on est certain de connaitre son ennemi mais dans la deuxième, on ne sait pas de quel côté elle va surgir. Ici, on assiste en effet à une révolte des animaux dans la ferme de Mr. Jones, celui-ci est pourchassé et chassé de sa ferme, les animaux crient victoire mais les choses ne vont pas s'avérer aussi simples quant à les gérer...
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