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Citations sur Une histoire birmane (31)

? Quoi, il va se marier ? interrogea Ba Pe.
? J'en suis certain. Quand un Blanc se met à aller à la pagode anglaise, c'est pour ainsi dire le commencement de la fin
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Beaucoup de gens ne sont à l'aise dans un pays étranger que s'ils en méprisent les habitants.
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Qu’elle joie de rencontrer quelqu’un qui aime les livres ! Je parle évidemment de livres dignes d’être lus, pas de ces ordures qu’on emprunte au Club. Mais je parle, je parle sans arrêt. J’espère que vous voudrez bien m’en excuser. Quand je tombe sur une personne qui sait que les livres existent, j’explose comme une bouteille de bière chaude. (Page 109)
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« Pauvre gars, dit Westfield. Un vrai martyr de la bouteille, hein ? L’alcool lui suinte par tous les pores. Il me fait penser à l’histoire du vieux colonel qui roupillait toujours sans moustiquaire. On demandait aux domestiques pourquoi et les domestiques répondaient : »la nuit, maître trop saoul pour remarquer moustiques ; le matin, moustiques trop saouls pour remarquer maître. » (page 27)
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Quand on a vécu jusqu'au seuil de l'âge mûr dans une amère solitude, parmi des gens pour qui un avis sincère sur tel ou tel sujet est un blasphème, le besoin de parler est le plus dévorant de tous les besoins.
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« Mon cher docteur, dit Flory [personnage qui incarne Orwell], comment pouvez-vous imaginer que nous sommes ici pour autre chose que pour voler notre prochain ? C’est pourtant très simple. Le fonctionnaire maintient le Birman à terre tandis que l’homme d’affaires lui fait les poches. [...] Jamais nous n’avons appris aux Indiens un seul métier utile. Nous n’osons pas : cela nous ferait trop de concurrence sur le marché. Nous avons même anéanti certaines industries. Les mousselines indiennes, par exemple : où en fait-on aujourd’hui ? Autrefois, vers 1840, on fabriquait encore en Inde des navires qui tenaient la mer et que l’on savait faire naviguer. Maintenant, pas question de fabriquer ici le moindre bateau de pêche. Au 18° siècle, les indiens savaient fondre des canons qui valaient bien n’importe lequel de nos canons européens ...

Mon ami, mon ami [Ce personnage est un birman « blanchi », une réplique de « l’oncle Tom » colonisé], vous oubliez le tempérament oriental ! Comment pourrions-nous par nous même suivre le progrès, avec notre apathie, notre superstition ? Vous du moins, vous nous avez apporté la loi et l’ordre - l’inébranlable justice anglaise et la pax britannica ...

Je ne nie évidemment pas, dit Flory, que nous n’ayons modernisé ce pays dans une certaine mesure. Nous ne pouvons faire autrement. [...] Mais nous ne civilisons pas les Birmans : nous ne faisons que les contaminer. Où croyez-vous donc que vont mener les progrès de la civilisation moderne, comme vous dites ? Rien qu’à produire des gramophones et des chapeaux melons. Il m’arrive parfois de penser que dans deux cent ans d’ici, il ne restera plus rien de tout cela. - Du pied, il désigna l’horizon. Les forêts, les villages, les monastères, les pagodes, tout aura disparu. Il n’y aura plus à leur place que des pavillons roses à cinquante mètres de distance l’un de l’autre ... » (extrait pages 52-55 d’une Histoire birmane, Ed° IVREA 1996)
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Les dieux sont justes: ils font de nos vices (bien agréables, il faut l'avouer) les instruments de nos tourments.
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La plupart des gens ne peuvent se sentir à l'aise dans un pays étranger qu'à condition d'en dénigrer les habitants.
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C'était une femme incapable, sotte, geignarde, qui négligeait tous ses devoirs en prétextant une sensibilité dont elle était totalement dépourvue.
Après s'être vaguement occupée durant des années de féminisme et de pensée transcendantale et avoir fait quelques tentatives littéraires avortées, elle s'était, en fin de compte, lancée dans la peinture. La peinture est le seul art que puisse pratiquer une personne sans talent ni persévérance au travail. Elle posait dons à l'artiste exilée parmi les "philistins", ce qui lui donnait toute liberté pour ennuyer tout le monde.
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La sédition est en train de pourrir ce pays parce que nous avons trop lâché de lest. La seule politique possible, c’est de traiter ces gens-là comme on doit les traiter, à savoir comme de la merde.
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