Dans l'intimité de Marie, tome 5

Tome 4 à 9 :
Premier Oshimi et première claque. Alors que le postulat de départ d'un homme qui se réveille dans le corps d'une jeune fille qu'il suivait semble très classique et "bateau", finalement l'auteur se joue du lecteur. On n'est pas dans un simple échange de corps et surtout, plus l'oeuvre va passer plus des questions vont se poser mais surtout, plus l'auteur va s'affranchir de tous les codes habituels de la narration. Une idée de départ qui va être modelée encore et encore.

Je suis très surpris des personnages, des dessins qui sont très expressifs et également de toutes les idées que propose Oshimi.
L'oeuvre ne va pas plaire à tout le monde et souffre parfois d'un rythme inégal, mais personnellement j'ai été happé et si j'en avais eu l'occasion, je l'aurai lu d'une seule traite.

Comme pour Yamada-kun & the 7 Witches, l'histoire commence avec le transfert de la conscience d'un homme dans le corps d'une jeune fille. Mais la comparaison s'arrête ici : là où le premier choisit l'humour et la légèreté, Dans l'intimité de Marie est un récit sérieux, voire sombre et dérangeant.

Isao, l'étudiant looser et pathétique se retrouve dans la peau d'une jolie lycéenne populaire. Autant dire que le choc va plus loin que le "simple" changement de sexe. En vivant la vie de Marie qu'il admirait de loin, il va peu à peu se rendre compte que la jeune fille n'avait pas une vie si simple qu'il n'y paraissait à première vue. Et à travers ce récit, c'est le malaise de l'adolescence qui est mis en lumière.

Par ailleurs, la dimension sexuelle est largement abordée. Mais là on l'on aurait pu s'attendre à quelque chose de trash, ce sujet est au contraire amené progressivement, sous des angles différents allant des règles à la masturbation et en passant par l'homosexualité. Rien n'est édulcoré, mais rien n'est choquant pour autant. Je crois que c'est ce qui fait la force de ce récit, mais également son côté dérangeant.

Au final, je suis incapable de dire si j'aime ou non ce titre. Cependant il m'intrigue suffisamment pour avoir d'en connaître l'issue.

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Le cinquième tome de "dans l'intimité de Marie" n'est pas le meilleur de la série. Il reproduit la structure du quatrième tome en moins bien et sans qu'on sache où cela conduit, mais à force de jouer aux funambules au-dessus d'un gouffre sordide, les personnages vont finir par y sombrer corps et âmes (pour Marie, c'est sans doute déjà fait). Reste le personnage de Yori, la marginale plutôt antipathique au départ qui se révèle de plus en plus intéressante et lumineuse au fur et à mesure que la série progresse. Elle est, de fait, le seul personnage auquel on puisse vraiment s'attacher par rapport à la famille ou aux autres "amis" de Marie. À voir si nous nous trouvons ici dans la partie la plus sombre de la série ou si le malaise va s'accroître... merci de ne pas me le dire si vous avez lu les neuf tomes.
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Décidément ce manga me fait perdre mon latin. A chaque fois que je crois avoir compris où le mangaka voulait nous emmener, le voici qui change de cap. C'est très déstabilisant, voire trop dans une intrigue aussi complexe.
Le dessin me séduit toujours autant mais je ne sais quoi penser exactement de l'ensemble de la série pour le moment si ce n'est qu'elle est déroutante...
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Maintenant nous suivons les conséquences de la petite crise de Marie/Isao. Si je comprends que sa mère se sente perdue après ce qu'elle a entendu, je ne l'apprécie toujours pas pour autant. Je la trouve fausse et dérangeante.
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