AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 88 notes
5
6 avis
4
18 avis
3
10 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Heureusement que j'aime me promener à Édimbourg et que j'aime l'Écosse, ses pubs, sa bière et son whisky. James Oswald, cet écrivain fermier, nous livre ici un premier roman. de mort naturelle est un policier pur jus dans sa construction et dans sa livraison. Rien de bien nouveau mais tout est maîtrisé.
Cet inspecteur, Anthony McLean, ce nouveau personnage, ne m'a toutefois pas séduite. Je n'ai adhéré ni à ses états d'âme ni à ses coups de gueule. Était-il trop "Scottish" ? Trop gentil ou pas assez croquignole ? En tout cas, il m'a laissé une impression bonbon caramel mou. Et quand on tombe dans le surnaturel intense, moi on m'y perd.
Toutefois, l'enquête sur tous ces morts, meurtres horribles il faut le dire (et oui il y en a à profusion) est menée rondement avec une fluidité intéressante.
De mort naturelle est le premier opus mettant en vedette l'inspecteur McLean. J'espère que d'ici les parutions des autres titres, il saura se servir d'un téléphone intelligent.
Commenter  J’apprécie          390
Tony Mc Lean est un inspecteur très doué pour résoudre les enquêtes qu'on lui confie,mais qui supporte mal les contraintes d'une hiérarchie timorée.En lui confiant la résolution d'une affaire très ancienne sur un meurtre rituel,on veut l'écarter d'une autre sur des crimes récents qui semblent avoir une relation avec lui et ses proches.L'enquête sur les crimes rituels m'a intéressée et j'ai trouvé la fin de l'histoire très bien amenée.
Ce roman est très bien écrit même si parfois j'ai trouvé quelques longueurs dans le déroulement de l'action.Je suis partagée dans mon appréciation de ce texte car si je l'ai plutôt apprécié,je ne suis pas complètement séduite.Peut-être me faudra-t-il lire un autre roman de l'auteur pour déterminer la place qu'il pourrait avoir dans ma bibliothèque.
Commenter  J’apprécie          150
Je tiens à remercier les éditions Bragelonne -Milady et Babelio de m'avoir fait parvenir ce roman dans le cadre de la Masse Critique.
Ce roman policier se déroule en Ecosse, donc déjà deux bons points, j'adore les romans policiers et j'aime aussi beaucoup les intrigues se déroulant en Grande Bretagne. le personnage principal est l'inspecteur Anthony Mac Lean (de toute façon, en Ecosse la plupart des noms de famille commence par Mac), il se retrouve à enquêter sur un "cold case" soit le meurtre d'une jeune femme qui a eu lieu 50 ans auparavant. Et en parallèle, il enquête sur une série de meurtres particulièrement atroces. Ce roman débute avec une scène particulièrement horrible, je me suis dit ça donne le ton, ce roman va être sordide genre comme dans le film "Seven" puis en fait malgré une histoire plutôt intéressante et bien écrite, ce roman est d'un classique à pleurer, le flic au passé douloureux, animosité avec son supérieur bref que du réchauffé. Je mets quand même 3 étoiles car j'aime les romans policiers, j'aime l'Ecosse et j'ai bien aimé l'inspecteur Mac Lean malgré tout. Des questions restent sans réponse concernant la fin du livre. Je suis quand même prête à retenter de lire un autre roman de James Oswald.
Commenter  J’apprécie          61
La quatrième de couverture nous présente James Oswald un nouvel auteur de polars écossais, éleveur de vaches et de moutons, sur lequel des appréciations dithyrambiques pleuvent.

Tony McLean, ancien agent de terrain, vient d'être promu inspecteur. Parmi les premières affaires qu'on lui confie : une série de vols commis dans de riches demeures, alors que les occupants sont à des funérailles, et la découverte, dans une pièce cachée d'un manoir néo gothique d'Édimbourg en travaux, du cadavre d'une femme crucifiée il y a des décennies. L'enquête est d'autant plus morbide que des éléments laissent penser à des pratiques d'invocation satanique. Mais dans le fonctionnement quotidien du poste de police, les affaires de McLean ne sont pas prioritaires. On ne lui octroie qu'un sergent blasé, Bob la grogne, et un jeune agent civil, le dynamique Stuart McBride.
McLean avec son vieux cadavre, bien daté, ne peut rien contre le corps fraîchement éventré d'un notable, enquête plus sensible et suivie par les autorités, confiée à son supérieur, Duguid dit « Dugland », aussi autoritaire qu'incompétent. « Dugland » mobilise tout le commissariat pour obtenir un résultat au plus vite. Dans le même temps, McLean prend un abonnement à la médecine légale, car autour de ces deux morts sanglantes, les cadavres vont s'accumuler. La valse des décès inclut d'un immigrant en situation illégale, un conducteur de train, un notaire. Autant de vrais – faux suicides, et de vieux messieurs bien tranquilles dont les entrailles se retrouvent exposées à l'air libre.

On suit pas à pas McLean, célibataire malgré lui, bon policier, mais un peu impulsif et donc confronté aux reproches de sa hiérarchie. Les relations internes aux services de polices et les bisbilles entre collègues représentent d'ailleurs une partie importante du récit. le roman est fluide et Oswald sait accrocher son lecteur, mais ce polar accumule tellement de cadavres qu'on finit parfois par s'y perdre. Assez vite on entrevoit les liens entre les différents dossiers, ce qui laisse penser à une résolution d'ensemble cohérente. Mais quelques envolées vers le spiritisme et la folie humaine entraînent au final une grosse déception.

Ce livre me rappelle Terminus Belz d'Emmanuel Grand, sorti quelques mois plus tôt. Deux premiers romans, bien écrits, plutôt dynamiques, présentant bien l'univers dans lequel ils se passent (la pêche et la vie dans une île pour Grand, la vie interne d'un commissariat et les demeures d'Édimbourg pour Oswald), mais dont les auteurs ont oublié la vraisemblance pour mieux filer vers le fantastique.

En tous cas, merci à l'éditeur Bragelonne et à Babelio pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie          50
L'entente entre l'inspecteur McLean et son supérieur direct n'étant pas au beau fixe , ce dernier charge McLean de l'enquête concernant une jeune fille assassinée après guerre .

Il faut déjà trouver qui est cette victime et secouer les archives c'est ce que vont faire l'inspecteur et sa toute petite équipe . Il lui faut aussi comprendre le sens de ce meurtre qui a des allures de rituels magiques .....

Mais la vie ne s'arrête pas là , d'autres meurtres , très violents ont lieu , ainsi que des cambriolages chez des personnes qu'on enterre , des suicides atypiques , et l'enlèvement d'une jeune fille !

La vie n'est pas calme au commissariat et la rivalité entre McLean et Duguid ne simplifie pas les choses . Alors que Duguid veut et trouve des réponses simples , McLean s'évertue à rechercher les moindres détails pour étayer ses théories ....

Trouver la vérité ,en croisant le présent avec le passé , sans oublier une touche de magie, sera la tâche de McLean pour parvenir à résoudre cette enquête .

Le personnage principal , McLean est un flic propre sur lui , pas d'alcool , pas de femmes, mais que le destin n'a pas épargné , il est sympathique bien que manquant un peu d'étoffe . Les rôles secondaires sont bien distribués et l'hostilité avec son chef ajoute du piquant à la vie du commissariat .

Le grand nombre de meurtres et suicides donnent un rythme haletant au roman que j'ai lu d'une traite . On perçoit sans doute plus vite que notre héros certains éléments qui mènent vers la solution mais l'intérêt demeure quand même jusqu' au bout .
Je ne suis pas fan de sorcellerie mais ici c'est savamment dosé , un léger saupoudrage qui n'alourdit pas l'ensemble
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          40
Un polar atypique : de mort naturelle, de James Oswald chez Bragelonne.
Le pitch : Fraichement nommé à son poste, l'inspecteur Tony McLean hérite d'une affaire sordide avec la découverte du cadavre d'une jeune fille violée, mutilée et crucifiée au sol, entourée de mystérieux objets et de bocaux contenant des organes humains, emmurée au sous-sol d'un vieux manoir. Mais ce crime, rituel semble-t-il, remonte à une soixantaine d'années, aussi McLean doit en parallèle apporter son concours à l'infâme inspecteur en chef Dugland… Euh Duguid! sur la résolution d'un autre crime atroce, celui d'un notable d'Edimbourg, retrouvé assassiné chez lui, éviscéré et la gorge tranchée. L'auteur est rapidement identifié mais ce dernier se suicide. Pour autant, d'autres meurtres sont perpétrés, selon le même mode opératoire et se soldant toujours par le suicide du meurtrier… L'intuition de l'inspecteur le pousse à penser qu'il existe un lien entre crimes du passe et du présent. Et tandis qu'une vague de cambriolages touche les domiciles de personnes récemment décédées, McLean et sa petite équipe, composée du jeune agent Stuart MacBride et du vieux sergent Bob Laird dit La Grogne, vont avoir fort à faire et devront utiliser tout leur talent pour résoudre cette enquête.
Thriller affublé d'un zeste de surnaturel, l'auteur nous livre là une enquête sombre et violente, prenante et rythmée. le ton est donné dès le prologue, particulièrement violent. Les personnages principaux sont vraiment attachants, notamment l'inspecteur, particulièrement bien construit avec une vie personnelle difficile quand il est confronté au décès de sa chère grand-mère. L'auteur a un style bien à lui, l'intrigue est fouillée, l'écriture est riche mais fluide, ce qui permet une lecture rapide et passionnée. On devine certes vite le mystère, mais le dénouement n'en est pas gâché pour autant et le plaisir de lire reste entier.
En bref, un polar à lire et un auteur à suivre.
Commenter  J’apprécie          30
Le prologue, qui plonge immédiatement le lecteur dans un crime glaçant, semblait des plus prometteurs. Malheureusement, cette première enquête de la série Tony McLean ne s'est pas révélée à la hauteur de mes attentes. Très vite l'intrigue s'enlise, devenant assez poussive. Si l'action s'accélère vers la fin du roman, c'est un peu trop tard pour le lecteur circonspect qui a tout vu venir depuis le début.
Cela démarrait bien, pourtant, avec plusieurs enquêtes pour brouiller les pistes, un meurtre rituel sanglant et l'Écosse comme décor. Cependant l'auteur a choisi la facilité et cousu son histoire d'un fil blanc bien visible qui se défait aux entournures. Les connexions se font plus vite dans l'esprit du lecteur que dans celui de l'inspecteur, contribuant ainsi à renforcer l'impression de lenteur qui pèse sur le récit.
La dimension surnaturelle de l'intrigue, au lieu de lui faire gagner en mystère et en complexité, la fait davantage encore verser dans la commodité. C'est, je pense, ce qui m'a le plus déçue car les polars surnaturels sont légion ; quand on choisit d'explorer ce filon, il faut y mettre de l'originalité ou s'abstenir. Les aspects les plus intéressants sont laissés de côté. Les réponses à certaines questions concernant l'histoire personnelle de McLean sont peut-être réservées à une éventuelle suite. Quant aux zones d'ombre bien pratiques ou explications capillotractées qui font tenir l'ensemble, il faudra faire avec.
Tout est trop prévisible dans ce roman, pas le moindre rebondissement ne m'a surprise, et ce n'est pas ce que j'attends d'un polar. Cela part un peu dans tous les sens à un moment, plus focalisé sur la vie plan-plan du personnage principal que sur les enquêtes. Comme celui-ci manque de relief, ça ne passe pas vraiment.
Tony McLean, inspecteur à la criminelle, est assez distant. Il reste en papier en quelque sorte, tel une ébauche. On a envie de s'attacher à lui, mais il manque quelque chose. Il est un peu falot et a des réactions étranges pour son âge. Les personnages secondaires ne sont pas plus étoffés, versant même davantage encore dans la caricature. Ils ne sont pas spécialement sympathiques ou attachants, ce qui est problématique dans le cas d'une série de livres puisque nous sommes appelés à les revoir.
Tout comme l'histoire, le style est plat. Certaines tournures m'ont laissée perplexe tant elles paraissaient être le résultat d'une traduction mot à mot. C'est agaçant, mais ce récit est de ceux qui se lisent vite sans rester plus longtemps en mémoire. de mort naturelle est un polar de plage qu'on peut poser sans regret et reprendre sans avoir à craindre d'avoir perdu le fil.
Malgré tous ces défauts, la lecture reste distrayante, néanmoins ce n'est pas l'idée que je me fais d'un thriller et je pense que les habitués du genre n'y trouveront pas leur compte. Si suite il y a, je lui donnerai peut-être une chance pour tenter de ne pas demeurer sur une mauvaise impression, mais sans grand enthousiasme.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          30
Peu habitué aux thrillers, je tiens à livrer quelques impressions. L'auteur s'est (à mon sens) trop compliqué la tâche concernant la trame du roman, cela a pu parfois rendre la lecture difficile. En effet on ne s'y retrouve plus par moments entre tous ces meurtres qui sont plus ou moins liés entre eux.
De plus je m'attendais à davantage de suspense, ce livre est tout de même loin d'être un page-turner. Cela dit il règne une bonne atmosphère entre les personnages, avec parfois quelques scènes ou dialogues comiques. Sans révéler la fin du roman, à savoir comment l'inspecteur a pu résoudre son enquete ; je dirai que le choix de l'auteur d'opter vers ce registre (fantastique) , m'a un peu déçu.

Pour conclure, il s'agit d'un bon roman qui est agréable à lire, (malgré les nombreuses scènes de meurtres et d'autopsie ....) mais c'est loin d'être un chef d'oeuvre. En tout cas c'est un bon début que nous propose James Oswald.
Commenter  J’apprécie          20
Cet avis risque d'être court et brouillon, car la lecture de ce livre remonte un à un petit moment maintenant... Vous excuserez donc le côté plus que concis de cet article.
Dans cette première enquête de Tony McLean, le squelette d'une jeune femme est retrouvé dans des circonstances mystérieuses évoquant un rituel remontant à 100 ans. En parallèle, des meurtres s'enchaînent dans la ville, si bien que la police ne sait plus où donner de la tête.

Globalement j'ai bien aimé ma lecture, sans pour autant dire que j'ai adoré, mais j'ai passé un bon moment, et j'ai apprécié de découvrir l'univers de Tony McLean. C'est un livre qui se lit très facilement, le style d'écriture de l'auteur est sobre, peut-être parfois un peu trop mais ça ne m'a pas dérangée du tout.

Dans ce livre, l'auteur se concentre beaucoup sur le personnage de McLean qui est totalement investi dans ce qu'il fait. On en apprend beaucoup sur lui, son passé... et on aimerait en savoir plus sur ses racines quand on ferme ce livre.

Côté intrigue, j'avais deviné certains éléments assez rapidement, mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier le terme abordé. Petite frustration sur le final. Difficile de ne pas trop en dire. Disons que le doute sur certaines choses plane.... et donc j'ai très envie de découvrir la suite.

En résumé, un premier livre qui se lit bien et qui permet de planter le décor et le personnage principal tout en donnant envie d'en savoir plus.
Lien : https://chroniquesdunedevore..
Commenter  J’apprécie          10
[...] Les démons existent peut-être, au fond.

À l'heure où l'Écosse quitte le continent un peu contre son gré, il semblerait que les voix littéraires s'y fassent entendre de plus en plus nombreuses.
Ian Rankin n'y prêche plus seul et après Gordon Ferris, voici donc James Oswald.
Un auteur qui sait saluer ses pairs :
[...] Assis sur une chaise en plastique inconfortable, un agent en uniforme montait la garde devant la porte d'une chambre. Histoire de tuer le temps, il lisait un roman de Ian Rankin.

Selon son éditeur : James Oswald est un auteur pas comme les autres. Fermier le jour, écrivain la nuit, il élève des vaches et des moutons en Écosse. D'abord autopublié, il a connu un succès fulgurant dès ses débuts. de mort naturelle est la première enquête de l'inspecteur McLean.
Depuis des années, les auteurs de polars nous ont habitués aux intrigues policières minces et épurées, préférant se consacrer tantôt aux personnages, tantôt aux ambiances sociales ou historiques. C'est devenu la mode pour le genre noir.
Avec cette Mort naturelle au contraire, James Oswald a délaissé ses moutons pour nous concocter un riche polar où s'emmêlent non pas une mais bien plusieurs énigmes policières.
La momie poussiéreuse d'un sale meurtre des années 40, une série de cambriolages, la cohorte des victimes d'un serial-killer (ou d'une série de killers ?) et même les histoires personnelles de l'inspecteur McLean que l'on cherche visiblement à compromettre.
Tout ce montage savant et complexe finira par s'imbriquer et s'expliquer mais commence par une découverte macabre ...

[...] — Vous avez découvert un cadavre dans la maison ? s'écria soudain Emily Johnson, qui venait de comprendre.
— Désolé de ne pas vous l'avoir dit plus tôt. Mais oui, c'est ça. Une jeune femme, cachée dans une pièce murée de la cave. Tuée après la fin de la guerre, d'après nous.
— Tout ce temps… soupira Mme Johnson.
[...]— Comment est morte cette femme ?
— Contentons-nous de dire qu'elle a été assassinée, et oublions les détails…

Le lecteur, moins chanceux que Mme Johnson, aura eu droit aux détails ... qui ouvrent le bouquin de façon plutôt brutale.
Il aura même droit à un zeste de fantastique particulièrement bien géré et maîtrisé jusqu'à un dénouement plutôt original.
Sûr de son coup et maîtrisant parfaitement son bouquin, James Oswald se paie même le luxe de donner à ce lecteur quelques (toutes petites) longueurs d'avance sur le flic : la lecture en devient vraiment savoureuse.
Pour celles et ceux qui aiment les diseuses de bonne aventure.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (235) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2866 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}