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3,4

sur 320 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman aurait pu être deux nouvelles. le seul lien entre ces deux parties c'est Alice. Première partie : description de nages de différents personnages, puis des pages à n'en plus finir sur une fissure au fond de la piscine. Que vont devenir ces pauvres nageurs quand la grande baignoire va fermer ? Deuxième partie la perte de mémoire de Alice racontée par sa fille.
Ce livre a été d'un grand ennui pour moi, je n'arrivais pas à m'accrocher ni à l'histoire, ni aux personnages, ni au style. À peine fermé et déjà oublié.
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A part son beau titre, ma lecture du nouveau roman de Julie Otsuka "La ligne de nage" a fait Plouf dans la piscine ! Pourtant, j'avais bien aimé "Certaines n'avaient jamais vu la mer" et j'étais motivée pour cette raison par ce livre de la rentrée littéraire, encensé.
Je suis invitée par Babelio à rencontrer l'autrice et suis bien gênée parce que je n'ai pas aimé ce roman qui n'a ni queue ni tête. C'est bien dommage car l'idée de la métaphore de la piscine comme ligne de vie qui peut se fissurer était bonne sauf que cela ne fonctionne pas du tout.
Dans les deux premiers chapitres il y a des descriptions de nageurs et nageuses sans qu'aucun ne soit incarné. Si certains propos sont justes mais pas très originaux comme La piscine est le nirvana ou Il n'y a plus de frontières entre le corps et l'eau, j'ai l'impression que Julie Otsuka veut en parler de façon universelle sans légitimité : toutes les piscines n'ont pas de larges couloirs numérotés de Un à Huit par exemple et surtout je suis surprise que l'autrice considère que les nageurs forment une communauté. C'est sans doute vrai dans les clubs mais en général, quand on pratique la natation en individuel on n'a pas vraiment le temps d'échanger surtout quand on y va sur l'heure du déjeuner si on travaille et que l'on n'a pas beaucoup de temps. D'ailleurs, la communauté décrite pratique quasi-quotidiennement, ce qui me semble exagéré parce que rare mais peut-être qu'aux États-Unis c'est le cas.
Et puis, cette façon de caricaturer les nageurs occasionnels ou de se moquer des surveillants de baignade est agaçante.
C'est dans cette piscine en sous-sol que l'on fait la connaissance d'Alice, une vieille dame qui perd la mémoire, on n'en sait pas beaucoup plus. Déjà, cela sonne faux puisqu'elle rencontre la narratrice à la pharmacie et qu'elle lui dit A bientôt à la piscine ! Ce qui est peu probable pour une personne qui oublie.
Je suis d'accord avec le fait de se sentir soi-même en nageant mais pas d'avoir l'impression d'avoir gâché sa vie quand la piscine ferme parce qu'il n'y a pas d'explication aux fissures qui apparaissent au fond de la piscine, sans fuites d'eau, mais inquiétantes.
Cette métaphore permet de faire un bon, subitement, dans un établissement où Alice doit séjourner suite à une maladie qui ressemble à Alzheimer (et de changer le point de vue de la narration).
Je sais bien que l'on est au États-Unis mais c'est le genre de description qui me met en colère. L'établissement ressemble à une prison comme si cela ne pouvait pas être autrement. Je m'érige en faux contre cette critique systématique des Ehpad alors que la plupart font un travail formidable et nécessaire, et je parle d'expérience.
On sent dans ce roman le poids de la culpabilité de la narratrice, fille d'Alice. Je me demande quel est le rôle de la famille dans ce cas, le soutien au père qui doit accompagner sa femme et les solutions possibles pour l'aider à vivre de façon apaisée.
J'ai l'impression que ce livre sert uniquement d'exutoire à Julie Otsuka face à la tristesse de la perte de sa mère (vous me direz c'est déjà pas mal). En tant que lectrice, je trouve que le texte flotte, ce qui est gênant compte-tenu du sujet.


Challenge Riquiqui 2022
Challenge Multi-défis 2022
Challenge ABC 2022-2023
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Un groupe de nageurs est pris de court lorsqu'une fissure apparaît dans la piscine qu'ils fréquentent tous les jours. Parmi eux, se trouve Alice, qui se laisse lentement gagner par la démence. Sa routine quotidienne étant brisée, elle se sent poussée dans le chaos de ses souvenirs d'enfance qui refont surface.
Je trouve que de ce court roman se détache deux parties assez inégales et mon intérêt n'était pas la même pour les deux. Je n'ai clairement pas apprécié la première, ou l'autrice nous décrit ces nageurs plus ou moins excentriques, nous racontant pourquoi ils nagent, comment ils nagent, ainsi que leur obsession pour cette fissure au fond de la piscine.
La seconde moitié, m'a captivée un peu plus, j'ai trouvé le récit sur la démence assez touchant ainsi que ce qu'elle signifie à la fois pour celui qui en est atteint et pour ceux qui la vivent de l'extérieur. le lien entre les deux était assez évident pour moi, j'ai perçue la fissure de la piscine comme une sorte de métaphore, une parallèle avec la fissure qui peut se créer dans l'esprit et dans la mémoire d'une personne atteinte de démence ou autre maladie apparentée.
Je décrirais ce livre comme décousu et il m'a fait vivre une expérience de lecture déséquilibrée. À la fin, j'ai eu l'impression d'avoir manqué quelque chose, de ne pas avoir saisi le vrai sens du livre.
Si le sujet ne m'a pas (peu) captivée, j'avoue que Julie Otsuka reste fidèle à son style, une belle prose, une certaine poésie se dégage de sa plume. Trop de personnages et, à part dans l'eau, il y avait trop peu de profondeur !
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Je me suis noyée. Au premier abord j'ai aimé le quatrième de couverture. J'ai aimé le parallèle fait entre le monde d'en haut et celui d'en bas. Vie trépidante contre moments de paix. Mais ensuite? le rapport avec la maladie d'Alice?
C'est en ouvrant ce livre que je me suis vaguement souvenue d'avoir lu son précédent livre qui ne m'avait pas convaincu. Je peux dire qu'en toute logique je ne persisterai pas avec les futures sorties littéraires de cette romancière. Ilen faut pour tout les goûts et honnêtement ce style ne me convient pas.
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Tout d'abord la thématique de ce livre m'a plu. Les nageurs et nageuses d'une piscine qui se croisent, se reconnaissent au travers de leurs routines, prennent plaisir à nager encore et encore, pour se déconnecter de leur vie de "la-haut".
Moi qui ai souvent fréquenté les piscines, j'ai retrouvé des sensations, des plaisirs de la nage, même si je n'en étais pas au point de ces aficionados de l'eau qui trouvent un grand réconfort dans leur ligne de nage.
Puis une fissure apparaît au centre du bassin, qui affole tout le monde, puis une autre... et la fermeture de la piscine est un risque impensable pour tout ce petit monde.
Puis le récit s'étire en longueur sur de très, trop nombreuses pages... et j'ai décroché.
Vers la 100e page j'ai déclaré forfait ! Dommage.
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Très surprenant ce nouveau roman de Julie Otsuka. Rien à voir avec « Certaines n'avaient jamais vu la mer ». L'ouvrage paraît divisé en deux parties, et on pourrait penser à deux longues nouvelles. La première, qui s'étale sur presque la moitié du livre, m'a vraiment décontenancée. Je l'ai trouvée longue, très répétitive, ce qui en démotive la lecture, car on ne comprend pas où l'auteure veut en venir avec cette piscine souterraine, ses lignes de nage et les fissures qui s'agrandissent au fond du bassin. Quand la seconde partie débute, on a l'impression de passer totalement à autre chose. de tous les protagonistes de la première moitié du livre, on ne retrouve qu'Alice, une des nageuses, atteinte de pertes de mémoire de plus en plus récurrentes. C'est là que l'on est amené à comprendre les évènements de la première moitié du livre. Les fissures apparues au fond de la piscine préfiguraient les failles dans le cerveau d'Alice.
Sa famille est amenée à la placer en EPHAD, et à partir de là, c'est sa fille qui prend le relais du récit.
L'écriture de Julie Otsuka ressemble à un compte rendu chirurgical. C'est un récit dont tout sentiment est absent. Elle raconte les faits, comme s'ils étaient simplement vus de l'extérieur par une caméra. Des images mais pas de ressenti. La froideur de ce roman m'a vraiment mise mal à l'aise.
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Etrange roman, qui ne m'a pas convaincue.
Tout d'abord la première partie, bien que m'ayant fait rire par moment car vraiment loufoque, ne m'a pas vraiment intéressée, ne comprenant pas du tout où l'auteur nous emmenait et aussi l'intérêt de ces pages.
La deuxième partie, bien que plus dure, m'a parue plus intéressante, traitant de la perte de mémoire dans un EHPAD, l'écriture est brute voire violente notamment au tout début, ce qui m'a choquée, mais m'a aussi "remise dans le bain du livre" !
Les dernières pages sont elles plus profondes et plus belles, mais finalement trop brèves.
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Un roman prêté par mon acolyte de lecture, sachant que j'avais apprécié Certaines n'avaient jamais vu la mer de l'autrice, mais qui malheureusement ne m'a pas convaincu. J'étais surprise par ce thème de la piscine, mais pourquoi pas. Cependant je n'ai compris qu'à la toute fin de cette partie qu'il s'agissait (je crois) d'une allégorie de la vie, de la perte d'autonomie et du placement en structure de soin). Je me suis énormément énuyée lors de la première partie sur la piscine, je ne comprenais pas l'intérêt de ce texte alternant les détails et points de vue sur le fait d'aller nager à la piscine. Etant de plus une piètre nageuse, je n'avais aucun point de comparaison pour comprendre la joie de se laisser porter (couler) par l'eau. J'ai enfin compris de quoi le roman parlait en arrivant à la seconde parti, qui m'a beaucoup plus intéressé. Néanmoins, j'ai eu du mal à trouver ma place dans cette partie. J'avais l'impression de lire le journal intime de quelqu'un, le récit est si agressif, violent, détaché, que j'avais l'impression de lire un texte personnel servant d'exutoire ou de support thérapeutique au proche d'un malade, n'arrivant pas à accepter la situation. La toute fin du récit m'a un peu réconciliée avec ce livre et m'a beaucoup plus parlé mais je n'ai pas apprécié pleinement ce roman que j'ai eu du mal à comprendre. Une rencontre ratée avec Julie Otsuka.
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