Bon, alors... comment dire... ? Euh... mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Pour moi, c'est un ovni ce livre... Je n'avais jamais lu
Véronique Ovaldé. Je me suis dit "Soyons imprudente ma fille", tentons !
J'aimais bien l'idée : une ado de 13 ans a une révélation devant la toile d'un peintre, qui devient son obsession, elle décide de partir donc à sa recherche, découvre qu'il est un cousin de son père et donc c'est finalement à la recherche de son histoire familiale qu'elle va aller, intellectuellement comme géographiquement.
Mais ouhlalalala... le style, qui se veut correspondre dans la forme et dans le fond à ce qui se passe dans la tête d'une ado, m'a vraiment enquiquinée. Et puis c'est compliqué dans la tête d'une ado, c'est confus, pas encore structuré, ça se cherche : donc conséquence logique, preuve en même temps que l'exercice est peut-être finalement réussi, le roman est confus, touffu, bordélique... Moins vers la fin qu'au départ, car au fur et à mesure qu'elle grandit (de 13 à 18 ans), ça murit, ça apprend la vie et ça se structure !
Donc des digressions incessantes qui font qu'on se perd, qu'on se demande où tout ça veut aller, et même si l'on sait que l'on est dans un roman d'apprentissage, le temps m'a paru parfois interminable...
Deux points positifs quand même :
- ce livre est un rappel de l'histoire espagnole : au fur et à mesure que l'on découvre les générations de cette famille, on revit une époque particulière comme par exemple la dictature de Franco.
Véronique Ovaldé réussit plutôt bien la réintégration de l'Histoire dans l'histoire.
- comme son titre l'indique fort bien, ce roman reste un hymne à la liberté et un hommage à l'imprudence, un encouragement à oser.
Malgré cela, Ovaldé n'était pas pour moi. Ca arrive parfois...! Désolée...!