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3,16

sur 241 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pas de doute, « Soyez imprudents les enfants » est un bon cru « Ovaldé »!
Les ingrédients qui lui sont propres sont là :
. le roman d'apprentissage ,
. une jeune héroïne plutôt qu'un héros,
. le milieu hispanique (bien qu'ici on quitte l'Amérique du sud de « Ce que je sais de Vera Candida » ou de « Nos vies d'oiseaux » pour s'ancrer au pays basque espagnol et à Paris. On ajoute aussi une touche de Russie avec un personnage masculin, Vladimir Velevine, la cinquantaine, exilé à paris, professeur aux beaux arts, alcoolique au dernier degré comme le veut la tradition slave…),
. la filiation
. l'exil pour mieux renaître,
. la fantaisie,
. et l'humour (les scènes de vie filmées par un cameraman imaginaire tout droit sorti de l'esprit de l'héroïne, à la manière d'un documentaire, avec des titres à propos m'ont souvent fait sourire).

Notre jeune héroïne, Atanasia Bartolome (pas pratique pour notre Velevine qui la prénommera donc Anastasia) a donc treize ans au début du roman, dans les années 80, dans une Espagne tout juste sortie du franquisme. Nous la suivrons jusqu'à ses vingt ans, en quête d'informations sur un mystérieux peintre disparu de la circulation, Roberto Diaz Ulribe, devenu objet de de son obsession lors de la découverte d'une de ses grandes toiles représentant une femme nue, en sortie scolaire au musée de Bilbao.
Alternent aux chapitres consacrés à Atanasia (dont elle est le plus souvent la narratrice), les récits sur ses ancêtres tels que sa grand-mère paternel lui avait racontés.
On remonte ainsi jusqu'au XVII ème siècle, avec des personnages parfois proches de contes et légendes, dont l'histoire a été transformée par la tradition familiale.
Tous les personnages de la famille d'Atanasia ont été « imprudents », désireux de changer leur destin et parfois la destinée tout court et c'est manifestement chaudement recommandée par l'auteure.
On l'aura compris, l'écriture singulière et le propos de Véronique Ovaldé m'ont encore une fois séduite (même si "Ce que je sais de Vera Candida " reste mon opus favori) et je ne peux que souhaiter à « Soyez imprudents les enfants » la très bonne rentrée littéraire qu'elle mérite.
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Le destin d'Atanasia Bartolome va se dessiner le jour où accompagnant sa classe dans un musée de Bilbao alors qu'elle avait 13 ans, elle est subjuguée par une toile d'une femme nue du peintre Roberto Diaz Uribe.

C'est pour elle, le déclic de la sortie d'une enfance entre deux parents taciturnes, le départ vers le monde , l'inconnu et le passé de sa famille .
Car grâce aux bavardages de sa grand-mère Esperanza, elle découvre que ce peintre a été élevé par cette même grand-mère , qu'il est le cousin de son père et qu'il a mystérieusement disparu depuis de nombreuses années rajoutant d'autant à la légende de cet artiste .
Atanasia part alors à Paris rencontrer un professeur spécialiste du peintre , un russe alcoolique volontiers agressif, c'est pour elle le début de l'exploration non seulement de la vie de l'artiste mais de la vie tout court avec un appétit de découverte et de nouveautés tout en racontant l'histoire foisonnante de la famille Bartolome, des hommes ambitieux mais poussant leur insatisfaction jusqu'à leur disparition subite: "soyez imprudents les enfants "recommandation lancée par une des génitrices et dont on peut faire la devise de cette famille si originale .

Remontant de temps anciens jusqu'à l'histoire la plus récente, celle de ses parents qui ont été d'une discrétion maladive , c'est une quête de soi , un roman initiatique tout autant que conte sans vraiment verser dans le fantastique, cela reste toujours à la limite du réalisme porté par une jeune femme qui ne veut pas sombrer dans la mélancolie maternelle .

On reconnait dans ce nouveau roman , les thèmes favoris de Véronique Ovaldé, son écriture fluide, souvent nerveuse , on passe de la troisième personne à la première au fil des phrases : on ne s'ennuie jamais et c'est ce que j'aime !
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Voilà un roman comme je les aime! Une de ces histoires qui vous emmènent là où vous n'imaginiez pas aller, qui vous apprend des tas de choses et qui vous donne à réfléchir. Un roman riche qui prétend nous raconter la vie d'Atanasia Bartolome et va en fait nous faire faire le tour de monde tout en remontant le cours des siècles passés.
« Tout avait commencé quand j'avais treize ans. Avant mes treize ans il n'y avait rien. Seulement la longue attente de l'enfance. le sommeil et l'ennui dévorés de mauvaises herbes. L'histoire d'Atanasia Bartolome pourrait donc avoir débuté, me disais-je, lors de la grand exposition de 1983 au musée d'Art et du Patrimoine de Bilbao. »
L'émotion que ressent la jeune fille devant un tableau du peintre Roberto Diaz Uribe va en effet conditionner toute sa vie. Comme de nombreux adolescents, elle entend désormais déployer ses ailes, s'affranchir du carcan familial ou des règles trop rigides de la société. Comme de nombreux adolescents, elle va se jeter à fond dans cette nouvelle passion. Comme de nombreux adolescents, elle va se sentir incomprise et faire de chaque remarque, de chaque indignation un moyen de renforcer sa détermination.
La disparition de sa grand-mère, suivie un an plus tard de celle de son père, va d'une part la priver d'une confidente et d'une autorité morale et d'autre part lui offrir une voie royale vers l'émancipation. « Elle avait lu quelque part que 15% des gens ne se remettaient jamais d'un deuil ou d'une rupture. Ce genre de considération permettait à Atanasia de justifier sa ferveur maniaque. Elle se disait qu'il était tout aussi possible que 15% des gens vouent l'entiereté de leur vie à une obsession. »
C'est alors que le roman de formation va se transformer en roman d'aventures. Elle part pour Paris où vit Vladimir Veledine «le plus éminent spécialiste de Roberto Diaz Uribe» et entend bien tout savoir de ce peintre aussi mystérieux que fascinant.
Avec un talent de conteuse qui avait déjà fait merveille dans Ce que je sais de Vera Candida et La grâce des brigands, Véronique Ovaldé va faire de cette quête une exploration de l'histoire familiale dont il serait bien dommage de révéler ici l'issue. Mais bien vite, on va voir se tisser des liens entre les ancêtres d'Atanasia et le parcours de Roberto Diaz Uribe. Entre le guérisseur qui n'hésite pas à rebrousser chemin pour tenter de sauver les malades de la peste, entre le compagnon d'expédition de Savorgnan de Brazza qui va tenter de lutter contre les exactions des colonisateurs, entre l'oncle et le père qui vont chercher à soulever la chape de plomb franquiste.
Une preuve supplémentaire qu'il n'y a pas de hasard, que l'on se construit aussi du parcours de ses ancêtres, qu'il n'y a aussi souvent qu'un pas entre la passion et le drame : « Je suis en train de me faire dévorer par mon obsession, je n'ai pas d'ami(e)s et je ne sais même pas si j'arriverais un jour à recoucher avec un homme après ma première et décevante expérience avec Rodrigo. Je pleurais et il pleuvait. Je dégoulinais. Tout allait mal. Je me laissais un peu aller. Je me suis redit que certaines plaies ouvertes sont comme des friandises. »
À la fois violent et lumineux, ce roman démontre avec brio que l'injonction de la tante de Brazza, la marquise d'Iranda «Soyez imprudents, les garçons» doit être suivie.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Nous avons le droit ici au portrait d'Atanasia Bartolome et, à travers elle, de tous les Bartolome. On voyage à travers la construction de sa personnalité, son histoire (quel drôle de prénom, elle a!).
Les personnages qui l'entourent sont attachants/fascinants (au choix). Sa famille d'abord. Sa grand-mère Esperanza, sa mère Daniela, son père Eusebio. Mais aussi (et surtout?) ses ancêtres : Feliziano, Gabriel et Brazza, Saturnino. Un voyage dans L Histoire et dans l'histoire familiale. Velevine ensuite, et surtout Roberto Diaz Uribe. Des personnages mystérieux et intrigants. La quête de Diaz Uribe est ce qui va forger Atanasia, faire d'elle l'adulte qu'elle sera.
Au niveau de la construction, les chapitres ne mélangent pas les périodes, tout est clair. Au départ, il est un peu troublant qu'on nous parle d'Atanasia aussi bien à la troisième personne qu'à la première. Mais on s'y fait, et cela a trait à un aspect plus personnel qui va nous être conté. J'ai beaucoup aimé le rythme des premiers chapitres, débutant par "Atanasia a entre zéro et treize ans", "Atanasia Bartolome a quatorze ans", "Atanasia avait eu quinze as la veille"... Brefs, on navigue rapidement dans l'enfance et l'adolescence d'Atanasia.
Jusqu'à la fin, et peut-être même surtout à la fin, on lit sans ennui, on passe d'un chapitre à l'autre, dans la grande aventure Bartolome.
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Editions Flammarion

Ouvrir un roman de Véronique OVALDE, c'est toujours une promesse pour un long voyage, à travers les siècles, à travers les territoires.

Véronique OVALDE, c'est une romancière qui invente des histoires.

Après, "Les hommes en général me plaisent beaucoup", "Des vies d'oiseaux" et "Ce que je sais de Vera Candida", je rechute avec son tout dernier roman sorti en 2016 : « Soyez imprudents les enfants ».

Tout commence avec le suicide d'une jeune fille de 13 ans, Matilda. En 1974, elle n'avait alors que 13 ans. Vous n'en découvrirez les raisons que dans les toutes dernières pages de ce roman foisonnant !

Et puis, il y a Atanasia Bartolome, du même âge que Matilda, qui, sur proposition de son professeur d'Histoire de l'Art, Mademoiselle Fabregat, une femme éprise de liberté, va visiter la grande Exposition de 1983 au Musée d'Art et du Patrimoine de Bilbao. Intitulée « Mon corps mis à nu », cette exposition a tout d'une provocation alors même que l'Espagne sort tout juste du Franquisme. Pour la jeune Atanasia, cette exposition est tout simplement une révélation. Et quand elle tombe devant une toile de Roberto Diaz Uribe, commence pour elle une toute nouvelle histoire...

« Soyez imprudents les enfants » est tout simplement le meilleur de Véronique OVALDE qui puisse exister, à ce jour bien sûr ! Avec chaque roman, l'écrivaine va plus loin dans l'expression de son art, j'adore.

Si vous connaissez déjà l'univers de Véronique OVALDE, vous ne serez pas surpris de trouver des histoires de femmes, encore des femmes et toujours des femmes, celles sans qui le monde cesserait de tourner, non ? On y retrouve ce lien mère/filles et cette éducation si particulière qui leur est donnée :

"[...] les mères mettent trop en garde leurs filles, à trop leur répéter qu'elles sont vulnérables les filles finissent par le croire et se comportent comme telles [...]." P. 179

Ce bagage culturel pourrait être un frein dans leur évolution, à moins qu'elles ne décident de s'en émanciper pour devenir ce qu'elles sont...

"Les femmes sont plus raisonnables et plus laborieuses. Moins susceptibles de se laisser aller. Et moins imaginatives quand il s'agit de trouver le chemin menant à leur propre perte. J'ai toujours pensé que les femmes sont le moteur fondamental de tout changement social." P. 251

Le personnage d'Atanasia a tout pour me plaire, les tripes de ces femmes qui ne vont pas se satisfaire d'un quotidien banal mais partir en quête. Elle, son fil rouge, c'est le personnage de Roberto Diaz Uribe, ce peintre, cet artiste dont l'oeuvre la fascine. C'est non seulement le fil rouge d'Atanasia mais celui aussi de tout de roman de Véronique OVALDE. Cet objectif va permettre à Atanasia de rencontrer de nouvelles personnes à l'image de Veledine, un personnage avec lequel elle va se mettre parfois en danger mais qui va lui apprendre beaucoup sur sa capacité à elle à rebondir.

Il y a un bien beau parallèle entre la frénésie mise par Atanasia dans ses recherches et le plaisir assouvi par le lecteur. Je ne résiste pas à le partager avec vous !

"J'avais voulu insister, j'étais si pleine de ferveur, encore. J'étais ce genre de fille qui abordait sa passion pour Diaz Uribe comme un lecteur qui adopte la lecture comme mode de vie, qui lit à tout moment, qui lit Philippe K. Dick ou Cortazar ou Baudelaire pendant son cours de maths, pendant qu'il se douche, pendant qu'il fait la guerre et attend dans les tranchées, un lecteur (une lectrice) qui se choisit un auteur pour l'aider à cartographier son monde, un lecteur (une lectrice) qui dialogue à jamais de manière insupportable, inefficace et nécessaire avec un écrivain." P. 87

Tiens, vous avez remarqué cette manière qu'a Véronique OVALDE de faire la part belle aux femmes avec ce recours au féminin entre parenthèse, une signature que je reconnais bien là d'une écrivaine qui n'entend pas de sitôt laisser sa place aux hommes, non mais !

Justement, parlons des hommes, et des femmes aussi ! Comment peuvent-ils en ce bas monde s'unir et construire ensemble ? Véronique OVALDE nous offre une voie à méditer :

"[...] il faudrait créer des liens de dépendance – des liens basés sur l'amour et l'amitié et non sur la peur. L'amitié et l'amour sont constitutifs de l'ordre social. Ne perdons jamais de vue que l'homme est un animal grégaire, éducateur, collaboratif et inventif." P. 156

Le tout dernier roman de Véronique OVALDE, c'est un peu tout ça, et puis, plein d'autres choses encore. A travers les siècles, ce sont surtout des personnages hauts en couleur, qui ont décidé un jour de prendre leur destin en main et de changer le monde, d'où cette incitation de l'auteure à oser : « Soyez imprudents les enfants ». Dans le contexte morose que nous traversons, l'imprudence pourrait-elle devenir la clé de notre liberté ?
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Atanasia est une petite fille du pays basque qui s'ennuie. Jusqu'au jour où l'un de ses professeurs l'emmène au musée . Elle découvre alors le peintre Roberto Diaz Uribe pour qui elle va se créer une passion. En faisant des recherches, elle apprend que ce personnage n'est autre que son oncle, disparu depuis de nombreuses années. Elle décide à 18 ans de tout quitter pour aller à sa recherche. C'est aussi l'occasion pour elle, pendant toutes ces années, de se renseigner sur la vie de ses ancêtres, qu'on découvre à notre tour. Des gens avec beaucoup d'envies, qui tentent d'aller au bout de leurs rêves mais reviennent souvent déçus. Une belle écriture mais parfois un peu de longueurs.
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Ce roman m'a d'un coté beaucoup plu , et m'a par moment ennuyée. A la fois enquête, roman historique et voyage initiatique, tout est là pour me plaire. Cette invraisemblable histoire de famille nous fait voyager entre les pays et les époques. La plume est vive, acérée, l'humour féroce. Et pourtant j'ai trouvé certains passages trop longs et surtout l'héroïne me semble un peu trop falotte ce qui a gâché une bonne partie de mon plaisir
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A ma grande surprise, sauf totale amnésie de ma part, il me semble bien que c'est le premier roman de Véronique Ovaldé que je lis. Je n'ai donc pas en tête toutes les merveilleuses histoires dont elle a pu régaler ses fidèles lecteurs, et j'ai pu aborder avec une parfaite neutralité la lecture de celui-ci. Et je dois dire que j'ai été tout à fait séduite par le portrait de cet enfant/adolescente au tempérament languissant, qui se cherche et se perd dans son obsession pour un peintre disparu. Véronique Ovaldé s'y entend pour créer un personnage à la fois unique en son genre et pourtant très représentatif du mal être et de la solitude que l'on peut ressentir dans ces périodes charnières où toute notre personnalité se construit. Un très beau portrait et une merveilleuse ballade cosmopolite, ornée de riches univers allant de la peinture figurative à l'observation des méduses. Captivant.
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C'est à 13 ans qu'Atanasia Bartolome va découvrir la peinture de Roberto Diaz Uribe. Et ce sera un choc qui va engendrer des ondes jusqu'à sa vie d'adulte.
Ce roman est une étonnante narration de cette obsession qui va diriger sa vie, lui faisant faire le choix d'aller de l'Espagne jusqu'à Paris pour y rencontrer un universitaire alcoolique et dépressif des plus érudits sur la vie du peintre et petit à petit, découvrir les fils de son passé. Ce passé de la famille se mêle au présent, et les comportements de chacun trouveront leur solution, après un entrelac de digressions qui ne sont pas faciles à suivre. Mais quel talent d'écriture, d'humour subtil, d'inventivité.
J'ai du m'accrocher car entre la peinture, le franquisme, les méduses et bien d'autres sujets, il faut tenir, mais Atanasia est butée elle aussi et ira jusqu'au bout de son délire. Pour moi pas le meilleur livre de cette auteure remarquable, pourtant elle a une musique qui me plait. Difficile néanmoins de le conseiller car vraiment touffu.
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Atanasia, 12 ans, est à un moment de sa vie où elle a besoin de trouver une raison de vivre, une passion qui la ferait vibrer. C'est au cours d'une sortie scolaire qu'elle tombe en admiration devant l'oeuvre du peintre Roberto Diaz Uribe. Elle est sous le charme de ses peintures, notamment celles représentant la femme de l'artiste, Angela. Roberto Diaz Uribe ayant "disparu dans la nature", elle se met en tête de réunir toutes les informations qu'elle peut trouver sur lui, dans l'espoir de retrouver sa trace et de le rencontrer. Cette quête va la confronter à l'histoire de ses propres ancêtres, les Bartolome, à travers les âges. Des figures qui ont toujours défendu leurs idées et leurs valeurs et qui ont souvent été en avance sur leur temps. Jeune adulte, Atanasia se rend à Paris pour rencontrer Velevine, un intellectuel russe qui s'est intéressé à Roberto Diaz Uribe et qui lui a consacré un livre. Plus elle avance dans ses recherches, plus les liens avec son histoire personnelle se font jour. A travers cette quête et en empruntant des chemins détournés, Atanasia pourrait bien finir par se trouver elle-même.
Le tout est servi par une écriture foisonnante. J'ai trouvé que chaque histoire dans l'histoire pourrait donner lieu à un livre à part entière.
Même si on se perd parfois un peu dans les personnages et les nombreuses histoires parallèles, c'est un livre agréable à découvrir.
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