Lire un livre d'
Arto Paasilinna, c'est faire une petite pause, s'échapper un peu de ce monde de brutes, et trouver une occasion de sourire sur chaque page ou presque. Celui-ci fait un peu exception en ce qu'il nous plonge justement au coeur de ce monde de brutes et de tortionnaires dont Surunen, candide et un peu inconscient, va faire connaissance dans sa chair de la manière la plus directe qui soit. Heureusement, nous sommes chez Paasilinna et tout finit bien, après des aventures rocambolesques en compagnie de personnages comme toujours bancals, fantasques, décalés, aimant la chair et la chère et finalement profondément humains et attachants dans leur imperfection. Ce n'est certainement pas le meilleur Paasilinna (voyez plutôt
le cantique de l'apocalypse joyeuse ou
le lièvre de Vatanen), mais on passe un bon moment.
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