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3,72

sur 305 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Premier adjectif qui me vient à l'esprit : loufoque ; mais ce serait sans tenir compte des échanges - extériorisés ou inhibés- qui existent dans cette famille extra : extra-vagante, extra- ordinaire,extra tout court... Car c'est bien une vraie famille que nous dépeint Alejandro Palomas, en tout cas, l'idée que je me fais d'une famille, composée d'enfants aux caractères bien trempés, pas obligatoirement compatibles, mais qui, sous l'égide de la mère, sont capables de faire l'unité. Les passages consacrés à l'attention particulière qu'elle accorde à chacun de ses petits n'ont plus rien de loufoque et reflètent une belle qualité humaine, et peut-être une chance aussi..., celle de savoir et pouvoir s'oublier pour le mieux être de ceux qui resteront toujours les petits de la mère.
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» Tout dans notre vie a un sens; toutes les fins sont aussi des commencements. Mais sur le moment nous ne le savons pas. » Mitch Albom



À Barcelone, un 31 décembre, on s'apprête à fêter la Saint-Sylvestre. Chez Amélia, la table est dressée, elle attend en compagnie de son fils Fernando leurs invités : la famille. Ses deux filles, Sylvia et Emma ; Olga la compagne d'Emma et l'oncle Eduardo. Cette année tous seront présents, même les absents ont leur place autour de cette table, un couvert de plus pour ne pas oublier…




» Un jour de novembre étrangement doux, quelque-chose s'est produit et ensuite il n'y a plus eu de retour en arrière possible: un petit boulon de l'échafaudage qui nous maintenait au-dessus du réel s'est dévissé, est tombé dans le vide et a dévalé la rue. Nous l'avons entendu rouler sur le bitume sans y attacher d'importance. C'était une erreur. »

Est-ce l'alcool qui délient les langues ce soir ou un besoin de se libérer d'une certaine culpabilité qui pèse parfois un peu trop ?




» Nous avons cru à ce qu'on croit parce que quelqu'un dans un coin de notre histoire, nous dessine des cartes au trésor avec de fausses pistes. Puis, quand ces cartes nous mènent au coffre promis, les verrous sautent et c'est la surprise. Au fil du temps, on apprend que les cartes sont celles de celui qui les dessine et non de celui qui part à la chasse, et que la vie sourit davantage à celui qui dessine le mieux qu'à celui qui met le plus d'ardeur à sa quête.

Alejandro Palomas nous offre à travers ce magnifique premier roman le portrait d'une famille espagnol hors norme. À travers cette histoire gigogne, mélangeant les époques on fait connaissance avec chacun des personnages présents ou pas à cette soirée. Un récit à tiroir chargé de souvenirs et de regrets aussi. La vie de chacun s'entrecroise de manière assez rocambolesque. L'histoire passionne et fascine, on s'attache à tous les membres de cette famille. On rit et pourtant parfois c'est dramatique.

« Il faut dire que ça fait partie des choses qu'on fait plutôt bien dans la famille: rire de la situation quand les tonalités dramatiques frisent la catastrophe et que l'abîme du danger nous appelle, de tout l'attrait de sa noirceur. »



Une écriture maitrisée, une ambiance digne des films de Pedro Almodóvar, ce livre se déguste, se savoure. Un sens de la dérision, une prose truculente font de ce livre une divine comédie espagnol absolument fabuleuse, touchante, et pleine d'humanité. Il ne manque ni d'amour ni d'humour, et ce romantisme échevelé m'a conquise. Un superbe moment de lecture que je vous recommande quand la morosité s'installe. Une lecture aussi belle que divertissante qui ne se refuse pas.
À découvrir absolument.


» – Pew, raconte-moi une histoire

– Quel genre d'histoire, petite ?

– Une histoire qui finit bien

– Cela n'existe pas.

– Quoi, les fins heureuses?

— Les fins. » extrait de garder la flamme de Jeanette Winterson

J'espère retrouver prochainement la plume d'Alejandro Palomas. Que ce premier roman n'est que le début de son parcours d'écrivain.


Lien : https://dealerdelignes.wordp..
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La référence à Pedro Almodovar sur la couverture m'a vraiment poussée à postuler pour ce Babelio masse critique privilégié et j'ai eu la grande chance d'être sélectionnée car sans cela je serais passée à côté d'un roman vraiment génial.

Un repas de famille, celui de la Saint Sylvestre, un repas comme on en connait tous avec le bonheur et les bons moments qu'il présage mais en même temps l'angoisse du grain de sable qui va venir tout gâcher.
En effet il faut faire face aux diverses personnalités, aux caractères différents, aux éventuelles jalousies ou aux conflits larvés, sans oublier les opinions différentes sur divers sujets qui peuvent très vite faire tourner au vinaigre la plus agréable des réunions de famille.

C'est donc à ce repas du dernier jour de l'année que nous sommes conviés. Amalia la mère et son fils sont en train de s'affairer pour tout préparer avant l'arrivée des invités qui sont les 2 soeurs de Fernando dit Fer Silvia et Emma, d'Olga la compagne d'Emma et de l'oncle Eduardo. Un couvert supplémentaire est installé pour l'absent.

Cette chronique est à la fois drôle, touchante, émouvante et très réelle. En effet qui n'a pas un absent dans la famille dont la chaise vide prend toute la place, qui n'a pas une personne qui ne peut s'empêcher de balancer des vérités à la tête des autres sans se soucier d'envenimer les situations, qui n'a pas dans la famille des personnes malheureuses en amour et d'autres heureuses et quelle famille n'a pas ses grands ou petits secrets
Bref ce sont pour la plus grande part des situations que nous avons soit vécues, soit que nous pourrions ou aurions pu vivre et c'est cela qui fait aussi tout le charme de cette histoire.

Les personnages sont vrais, ils ont tous une face cachée qui a parfois du mal à s'exprimer mais qui peut faire irruption quand on ne l'attend pas vraiment.

Beaucoup d'humour, de situations folles, de moments et de personnages déjantés. Des sentiments très variés et des personnages authentiques donnent une vraie force à ce roman.

L'écriture très enlevée accentue encore le côté vrai de cette histoire et nous embarque totalement.

Un roman à lire ou découvrir, si vous aimez les belles histoires dans lesquelles on rit beaucoup avec des personnages humains et attachants.

Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Tout d'abord, j'aime beaucoup la couverture de ce livre qui reflète assez bien le roman, un roman composé de quatre parties. Dans ce livre, l'histoire se déroule en Espagne dans une famille espagnole. Nous sommes au cours d'un repas afin de fêter la nouvelle année. Il y a ceux qui sont présents dont Amalia, la mère. Une femme séparée depuis peu de son mari et qui savoure sa nouvelle indépendance. C'est le portrait d'une mère souvent naïve, parfois trop gentille mais terriblement touchante et aimante. Il y a aussi Fernando le fils (le narrateur de cette histoire), les deux filles Sylvia la maniaque de la propreté et Emma avec sa petite amie Olga, ainsi qu'oncle Eduardo. Il y a aussi malgré tout à cette table les absents la grand mère Ester, le père, Sara, Andrès... On s'aperçoit que l'auteur a voulu donner une grande importance aux femmes dans son livre mais surtout à la mère. Tous sont plus ou moins blessés par la vie et ce repas va être propice aux révélations et quelles révélations!

Amalia ,la mère, est drôle, généreuse et touchante. C'est LE personnage de ce livre. Elle passe son temps à aider tout le monde. "Trop d'années à recourir au subterfuge, à s'en sortir en profitant des brèches que la vie des autres lui laissait". C'est une histoire mêlée de tristesse mais en même temps, elle est pleine d'espoir et terriblement drôle. On passe facilement dans cette lecture du rire aux larmes. On découvre que malgré l'éloignement, les non-dits, les tragédies...les liens familiaux sont les plus forts.
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Un très beau roman sur la famille. J'ai été attirée par la couverture et aussi par la comparaison avec le cinéma d'Almodovar.

Un 31 décembre, on suit les membres d'une même famille, Fer, sa maman Amalia, ses soeurs Silvia et Emma, la compagne de cette dernière, Olga, et un oncle fantasque. le récit alterne entre le réveillon, de l'arrivée des convives au lendemain matin, et le passé des différents personnages.

Il s'agit certes d'une comédie mais avec beaucoup de profondeur et d'intelligence. C'est l'illustration parfaite du "rire pour ne pas pleurer."
Il y a des passages extrêmement touchants (oui, j'ai versé ma petite larme) sur des drames qu'ont vécu les personnages et d'autres moments où l'on rit de bon coeur. Il n'est pas rare qu'un livre me fasse sourire mais rire vraiment, cela ne m'est pas arrivé souvent.

Ce roman est donc une réussite sur tous les plans, il contient toute une palette d'émotions et, bien que certains aspects des personnages puissent parfois être assez caricaturaux, cela n'enlève rien au charme de ce livre.
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Pour une fois, l'éditeur a raison, quand il annonce sur la couverture " une comédie familiale déjantée et touchante, digne d'Almodovar". Sauf que c'est bien plus qu'une comédie.
C'est l'histoire d'une famille un peu spéciale, contée au travers d'un réveillon de Noël : une mère , ses trois enfants et son frère, le truculent oncle Eduardo. Et contée de quelle façon! Avec un humour permanent, mais cet humour cache bien des failles, bien des traumatismes chez tous les membres de la famille. L'humour n'est-il pas la meilleure défense que devrait posséder chacun d'entre nous face aux vicissitudes de la vie?
Au cours de ce réveillon mémorable, chacun va annoncer une nouvelle surprenante le concernant. Mais pas toujours une bonne nouvelle: ce peut être burlesque, attendrissant, ou l'aveu d'un échec. Mais le rire l'emporte souvent.
Entre deux chapitres contant le déroulement de la soirée, Fernando, le seul garçon, dévoile peu à peu les secrets de ces vies chahutées. Amalia, sa mère, a vécu longtemps avec un mari escroc, dénué de sentiments, qui a heureusement mis les bouts. Depuis, Amalia se sent libérée et ose enfin faire ce qu'elle a envie: souvent les pires bêtises. Emma n'a jamais pu oublier la mort de sa compagne Sara, malgré l'arrivée dans sa vie d' Olga, et l'annonce d'une grossesse in vitro. Silvia, l'autre fille, particulièrement acariâtre, qui n'arrête pas de s'énerver sur sa mère, voire de l'insulter, vient de vivre des échecs sentimentaux et professionnels à la fois. L'oncle Eduardo, qu'on ne rencontre que rarement, s'invente des tas d'aventures pour ne pas avouer qu'il se sent seul.
A la fin du réveillon, les résistances de chacun s'effondrent, les affrontements cessent, grâce au talent de cette mère si chaleureuse. Ce passage m'a semblé un peu mélo et voir cette mère un peu naïve arriver à percer avec une telle intelligence le coeur de ses enfants m' a quelque peu surpris. Mais je ne vais par ergoter pour quelques pages d'un roman qui est un vrai petit bijou.
L'histoire se termine par un dialogue entre "Fer", le narrateur et sa mère, qui va réussir aussi à décoincer son fils: "On ne peut pas trouver la paix en évitant la vie"!
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre, mais je l'ai beaucoup aimé. Il faut dire que cette famille est assez complexe. Comme l'explique Fernando, certains membres recouvrent la moindre larme d'une bonne dose de rire, mais à force, cela peut mener à des difficultés de communication. La championne est sûrement Amalia. Sa façon de se comporter est horripilante, et j'ai très bien compris l'agacement de Silvia. Amalia se donne souvent en spectacle. Mêlant dérision, amour pour sa famille et maladresse, elle m'a déconcertée. Par exemple, lorsqu'il y a trop de lumière, elle a du mal à voir. de ce fait, il lui arrive de faire tomber des choses, surtout en bougeant les mains. Dans le roman, cela se passe lors de moments délicats. Cela fait qu'involontairement (ou non...) elle apporte un peu de rire (ou davantage d'énervement) à une situation tendue. Parfois, ses discours sont clownesques.
[...]
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Quand j'ai postulé à la masse critique spéciale de Babelio pour recevoir ce roman, c'était avant tout pour la couverture et le résumé qui m'avaient intriguée. Et puis, je ne pouvais pas résister au plaisir de découvrir le roman d'un auteur provenant d'un pays dont je ne connais que trop peu la littérature : l'Espagne. Cependant, je craignais une histoire de règlement de compte familial sous fond de repas de fête. Les assiettes qui volent et tutti quanti, très peu pour moi !

J'ai donc été ravie et très agréablement surprise de découvrir, dès le début de ma lecture, qu'Une mère, ce n'est pas des assiettes qui volent, mais c'est au contraire, beaucoup d'amour parfois exprimé maladroitement, de tendresse, de soutien, de secrets et de fardeaux à porter, d'humour… En d'autres mots, en lisant ce roman, c'est un imbroglio d'émotions qui s'offrira à vous, vous faisant passer du rire aux larmes au questionnement en un instant.

Il vous sera difficile, si ce n'est impossible, de ne pas vous attacher à cette famille et à ses membres qui partagent beaucoup d'amour les uns pour les autres tout en ayant une certaine retenue dans le partage de leurs émotions et de leurs secrets. Heureusement, leur proximité leur permet de s'épauler et de panser leurs blessures même dans le silence des non-dits.

On vit l'histoire du point de vue de Fer qui est un peu le confident de sa mère et de ses soeurs. Ce statut privilégié du narrateur permet aux lecteurs de découvrir, petit à petit, les peines qui ont jalonné la vie des femmes de sa vie. Je vous rassure, on en apprend également sur ce trentenaire au coeur brisé même si j'avoue qu'il ma fallu un peu de temps pour m'attacher à lui tout comme à ses soeurs ou à l'oncle Eduardo.

Pour ma défense, Amalia, la mère, tire la couverture pendant une bonne partie du roman de par sa fraîcheur, son grain de folie, sa naïveté et ses réparties très souvent hilarantes. Elle fait partie de ces personnes lumineuses qui apportent du rire et de la légèreté là où il y a de la tristesse et de la lourdeur. Je l'ai tout simplement adorée et j'ai beaucoup ri de ses plans douteux et de ses monologues à la logique plus que décousue.

Elle m'a néanmoins parfois agacée dans sa manière de fuir les conflits et/ou de ne pas assurer son rôle de mère puisqu'elle se comporte bien plus souvent en enfant qu'en adulte. Cependant, vous verrez que malgré son apparente insouciance, Amalia est un roc sur lequel ses enfants peuvent compter dans les moments les plus critiques.

Dans ce livre, l'amour familial est omniprésent et peut offrir une vraie bouffée d'oxygène aux personnes qui ont parfois l'impression d'avoir une famille à part voire carrément dysfonctionnelle. Ce livre est en effet la preuve qu'une famille n'a pas besoin d'être parfaite, d'ailleurs la famille parfaite n'est-elle pas une vue de l'esprit, pour être soudée et être un lieu de refuge quand ses membres ont besoin de réconfort.

J'ai en outre beaucoup aimé la manière dont Alejandro Palomas aborde certains thèmes comme l'homosexualité ou encore le deuil, que ce soit d'une personne ou d'une relation qui n'a jamais vraiment commencé. L'homosexualité ne nous est ainsi pas présentée à travers des personnages caricaturaux, mais comme une chose naturelle qui fait simplement partie de la vie. Tellement vrai, mais tellement important à rappeler… Quant au deuil, il le traite avec délicatesse nous montrant que malgré le mal qu'une absence peut faire, l'important est de continuer à avancer tout en laissant une place aux absents.

Enfin, je ne connaissais pas l'auteur, mais j'aurai plaisir à suivre son travail ayant été séduite par sa plume que j'aurais envie de qualifier de « vivante ». Alors que le sujet de la famille n'est pas l'un de mes préférés, j'ai dévoré chacun des mots de l'auteur qui semblaient presque prendre vie devant mes yeux. J'imagine d'ailleurs très bien le roman adapté au cinéma ou à la télé. Il faut dire que grâce à la plume d'Alejandro Palomas, on ne lit pas Une mère, on le vit.

En résumé, j'ai adoré ce roman qui s'est révélé drôle, touchant et infiniment émouvant. Si vous aimez les histoires avec des personnages touchants qui vous font ressentir des émotions allant du rire aux larmes, le livre est fait pour vous. Alors qu'attendez-vous pour rencontrer Amalia et sa famille ?
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Merci aux Editions du Cherche-midi et à Masse Critique de m'avoir envoyé cet excellent ouvrage.
La couverture du livre est déjà un enchantement et vous donne envie de plonger dans cette tendre comédie familiale à la sauce Almodovar.
Ce premier roman de PALOMAS est un régal qui accroche le lecteur !!!
Vous aurez tout de suite envie de vous mettre à table dans le petit appartement de Barcelone avec Amelia et ses enfants. Vous allez passer un réveillon animé à suivre leurs histoires quelles soient cocasses ou tristes. cette mère est exubérante et maladroite, agaçante mais tellement attachante, tellement aimante !!!! Vous serez surpris par son optimisme, elle qui a vécu tant d'années dans l'ombre d'un mari qui l'aimait peu et mal. On a envie de la prendre dans ses bras cette mère vieillissante.
Amélia, une «grande petite fille ingénue » maintenant divorcée célèbre la fin de l'année avec ses trois enfants : Emma torturée par un drame passé, Sylvia qui aime mettre de l'ordre dans le désordre familial et Fernando le discret narrateur. L'exubérant oncle Eduardo élégant coureur de jupons arrivera en retard comme chaque fois. Il y a aussi Olga la sérieuse compagne d'Emma.
Durant le repas les discussions s'enchainent gaies, légères ou sombres. les souvenirs douloureux, les épreuves qu'ont subies chacun viennent tourmenter la mémoire de Fernando. Ce soir là on dirait que chacun a une révélation à faire..
Quel portrait magnifique d'une mère qui a préféré souffrir plutôt que faire du mal aux siens . Elle a une force « pleine de faiblesse » nous dit son fils. Elle est l'échafaudage qui les maintient tous. Parfois elle les agace par ses agissements fantaisistes, par ses tirades incongrues, par ses amitiés étranges ..mais
quand ses enfants souffrent elle est là pour les empêcher de couler parce que pour une mère dit-elle, il n'y a rien de mieux à faire dans la vie !Quel joli cadeau à offrir pour la fête des mères..c ‘est une bonne pioche !!
citation « oui çà fait mal. commencer à vivre sa vie d'adulte çà fait mal mais çà fait encore plus mal de ne rien faire

UNE MERE de Alejandro PALOMAS Editions Cherche
Merci aux Editions du Cherche-midi et à Masse Critique de BABELIO de m'avoir envoyé cet excellent ouvrage.


La couverture du livre est déjà un enchantement et vous donne envie de plonger dans cette tendre comédie familiale à la sauce Almodovar.
Ce premier roman de PALOMAS est un régal qui accroche le lecteur !!!
Vous aurez tout de suite envie de vous mettre à table dans le petit appartement de Barcelone avec Amelia et ses enfants. Vous allez passer un réveillon animé à suivre leurs histoires quelles soient cocasses ou tristes. cette mère est exubérante et maladroite, agaçante mais tellement attachante, tellement aimante !!!! Vous serez surpris par son optimisme, elle qui a vécu tant d'années dans l'ombre d'un mari qui l'aimait peu et mal. On a envie de la prendre dans ses bras cette mère vieillissante.
Amélia, une «grande petite fille ingénue » maintenant divorcée célèbre la fin de l'année avec ses trois enfants : Emma torturée par un drame passé, Sylvia qui aime mettre de l'ordre dans le désordre familial et Fernando le discret narrateur. L'exubérant oncle Eduardo élégant coureur de jupons arrivera en retard comme chaque fois. Il y a aussi Olga la sérieuse compagne d'Emma.
Durant le repas les discussions s'enchainent gaies, légères ou sombres. les souvenirs douloureux, les épreuves qu'ont subies chacun viennent tourmenter la mémoire de Fernando. Ce soir là on dirait que chacun a une révélation à faire..
Quel portrait magnifique d'une mère qui a préféré souffrir plutôt que faire du mal aux siens . Elle a une force « pleine de faiblesse » nous dit son fils. Elle est l'échafaudage qui les maintient tous. Parfois elle les agace par ses agissements fantaisistes, par ses tirades incongrues, par ses amitiés étranges ..mais
quand ses enfants souffrent elle est là pour les empêcher de couler parce que pour une mère dit-elle, il n'y a rien de mieux à faire dans la vie !Quel joli cadeau à offrir pour la fête des mères..c ‘est une bonne pioche !!
citation « oui çà fait mal. commencer à vivre sa vie d'adulte çà fait mal mais çà fait encore plus mal de ne rien faire

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J'ai vraiment beaucoup aimé ce bouquin! il est plein de tendresse. C'est l'histoire d'une mère et de ses enfants tout simplement! une mère poule qui protège, aide, soutient et par dessus tout aime sa progéniture. Ce livre met en avant l'importance de la mère, elle comprend tout , sait toujours tout, devine tout. L'écriture est belle, amusante, les personnages touchants. Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais je sais maintenant avec certitude que je lirai d'autres livres de sa création!
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