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♫Attendre les 3 tons et puis faire le 12
Raccrocher faire le 13, le 14
Et puis attendre, attendre, attendre, attendre
Attendre attendre attendre
Et puis attendre, attendre
Pourquoi toujours attendre
Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps
Sur ma tête écraser doucement m'étouffer
Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps♫
-Téléphone-1978-
----♪---♫---☎---📞---📱---♫---♪----
TELEPHONE ! Maison !
Quelque chose en toi ne tourne pas rond
Raconte-moi comment est ta maison?
Apprends-tu bien chaque soir toutes tes leçons?
Oh dis-lui que j'ai mal
Si mal depuis 25 ans,
Que je mêne une vie banale
Euh non ! moi j'ai 10 ans !?
Si tu m'crois pas, j'te fous une mandale !
Jean-Louis Obère, une mise ovaire
Dans un mois, maman, son cancer
Opération, abbération
N'importe quoi cette conversation
Perdu boulot et amoureuse le même jour
Douche froide, Super à la bourre , Océan d'Amour...
Et puis Plus rien
Mais jamais senti aussi bien
On en croit pas ses yeux
Double Pages blanches, Adieux
Formidable, tu m'appelles chaque fois que tu bois !
Mais Dieu est un pote à moi...
L'enfant que j'étais n'aime pas l'adulte que je suis
On s'habitue vite à cette magie !
Mon Ame d'enfant, mes rêves abandonnés
Quelqu'un à qui parler...


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Super cet album ! Je me suis régalée. BD inspirée du roman de Cyril Massrotto, pleine de couleurs, de dynamisme, d'émotions et d'espoir. Un chouette moment.

Samuel Verdi a trente-cinq ans, il n'a pas d'amis, pas d'amoureuse, pas de passion et un travail quelconque auprès d'un patron tyrannique. Chaque année à son anniversaire, il appelle son ex dont il est séparé depuis longtemps et qui l'envoie promener comme toujours. Samuel broie du noir, la solitude lui colle à la peau, son mal-être est latent, il aimerait juste quelqu'un à qui parler. Il décide d'appeler le numéro de la maison de son enfance et surprise, c'est Sam qui décroche, l'enfant qu'il était à dix ans. Les deux Sam vont s'appeler alors tous les jours et se rendre compte que le Sam adulte a perdu tous ses rêves d'enfant, que sa vie est minable. Si ces discussions de l'impossible ont la possibilité de modifier le passé, elles ne sont d'aucune d'aide dans le présent. Samuel devra essayer de changer par lui-même afin de ne pas décevoir l'enfant qu'il était.

Gregory Pannaccione excelle dans l'art d'émouvoir avec des planches tantôt muettes d'une grande poésie et des planches humoristiques qui prêtent à sourire de bon coeur. C'est un juste retour aux sources qui nous rappelle d'écouter à nouveau notre enfant intérieur. Celui qui rêvait, se voyait footballeur ou écrivain, était riche d'amis et de joie de vivre. Une BD pétrie d'humanité qui fait pincer le coeur devant pléthore de regrets, de rêves avortés, d'une vie peinte en gris. Est-il trop tard pour changer le court des choses ?
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Dans son petit appartement parisien, ce soir-là, Samuel fête son 35ième anniversaire.. seul. Un gros gâteau et une bouteille de champagne qu'il ne partagera avec personne. Une fois la bouteille terminée, et quelque peu désespéré, il appelle son ex, Armelle. Celle-ci n'est, évidemment, pas surprise de l'entendre au bout du fil puisque cela fait huit ans, depuis leur séparation, qu'il l'appelle le soir de son anniversaire. Elle lui conseille fortement de l'oublier et de rencontrer des filles. S'il n'a personne d'autre à appeler, le jeune homme décide de composer le numéro de la maison de son enfance qu'il connaît encore par coeur. Au bout du fil, un gamin qui croit avoir affaire à son tonton qui fait souvent des blagues au téléphone, qui dit s'appeler Samuel Verdi, comme lui ! Ce n'est pas possible ! Il a sûrement trop bu et hallucine... Il ne peut décemment pas discuter avec l'enfant qu'il était à 10 ans ! Et pourtant...

Adapté du roman éponyme de Cyril Massarotto, cet album nous propose un retour dans le passé... En effet, le Samuel adulte va entrer en contact, par téléphone, avec le Samuel enfant. Et ce dernier n'est pas des plus tendres en découvrant, au fil des conversations, l'adulte qu'il est devenu. Il faut dire que celui-ci mène une existence plutôt morose et banale : aucune vie amoureuse, pas d'amis (excepté ses voisins), un boulot qu'il n'aime pas particulièrement et un patron qu'il déteste. Cette confrontation entre les deux Samuel va ainsi permettre à l'adulte de faire le bilan, de se prendre en main, d'oser dire ce qu'il pense et de prendre conscience de ses rêves d'enfant oubliés ou abandonnés. Jouant sur les émotions mais aussi l'humour, Grégory Panaccione nous offre un album tendre et émouvant et questionne sur la vie qu'on souhaitait avoir enfant et celle que l'on mène adulte. Les dialogues touchants entre les deux Samuel sont d'une grande justesse. Graphiquement, les expressions sont parfaitement dépeintes, les conversations un brin poétiques et originales et les planches muettes nostalgiques.
Une belle réussite !
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Sam à l'impression d'avoir raté sa vie, plus de compagne, plus d'amis, un boulot sans intérêt avec un patron insupportable… Pour nous en parler, l'auteur choisit d'orienter l'histoire vers le fantastique, juste ce qu'il faut pour apporter du sel à ce récit. Sam va entrer en contact avec lui-même à 10 ans, que lui (se) dire lorsqu'on à l'impression d'avoir trahi ses rêves. Voici le genre de concept que j'aime bien.
Le dessin de Grégory Panaccione est brut, avec d'assez grandes vignettes pour le format, il utilise des couleurs naturelles assez élégantes (je trouve que depuis quelque temps, il s'améliore dans l'utilisation de la couleur). le graphisme colle bien au récit, il le rythme parfaitement bien et parfois, quelques moments de belle sensualité s'en dégagent.
L'évolution de l'intrigue est aussi très sympathique, posant les questions qu'il faut, sur les choses que l'on a raté, qui finalement ont assez peu de poids face au laisser aller devant l'avenir, c'est le Sam adulte qu'on voit évoluer, et non pas l'enfant. L'idée de ce récit est originale, on la doit sans doute principalement au roman de Cyril Massarotto dont la bande dessinée est adaptée, mais le style de Grégory Panaccione fait bien ressortir ce qu'il y a de pétillant et au final, cette lecture est passionnante et marquante.
Pour conclure, c'est une belle réussite, c'était une bonne idée d'adapter ce roman, et pourquoi pas aller découvrir de plus près l'oeuvre de Cyril Massarotto.
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Ce soir, Samuel fête son anniversaire et ne lésine pas : gros gâteau, bougies, champagne ♪♫. "La nuit promet d'être belle..." ♪♫ Ben non en fait, car il est seul et ça lui pèse, alors après quelques verres, il tente sa chance en appelant une ex- ... comme il le fait systématiquement depuis 7-8 ans. Râteau. Il essaie un autre numéro qui le fait basculer dans une autre dimension.
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S'il n'a pas d'amis, Samuel a en revanche un travail, guère épanouissant, avec un chef très con, qu'il rêve souvent de zigouiller, et ces fantasmes de meurtres donnent lieu à des petits dessins rigolos de Panaccione.
A l'arrivée d'une nouvelle collègue, il nourrit des fantasmes d'une autre nature. La balance s'équilibre : eros & thanatos. Cela dit, la jeune femme l'obsède car il semble aussi difficile de la conquérir que de calmer son rageux de chef.
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L'album s'inspire d'un roman de Cyril Massarotto - dont je n'ai lu aucun ouvrage - et l'adaptation m'a bien plu. L'exercice auquel se livre Samuel est intéressant, et donne envie d'y jouer (mais que de décalages & déconvenues, probablement ; mieux vaut rester dans l'ignorance, certainement !).
La bluette m'a fait craindre une dégringolade définitive vers le sirop, mais ouf, il reste des surprises.
La scène entre Sam, Samuel et la maman m'a évidemment noué la gorge d'émotion, et c'est sans doute ce que je retiendrai de cet album : 'Aimons-nous vivants !' (et formulons-le). Désolée si vous avez en tête image & son de ce tube des 80's... 😉
A remplacer par la pépite évoquée en début de billet, si vous préférez :
https://www.youtube.com/watch?v=mD3bh3wWaSQ
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Samuel fête ses trente-cinq ans ! Youppie ! Happy Birthday, etc. Stop ! Ne vous emballez pas ! Samuel fête son anniversaire, certes, mais tout seul ! Pas un ami pour partager le gâteau et une coupe de Champagne avec lui !
En désespoir de cause, il téléphone à son ex-épouse qui l'a quitté depuis huit ans en constatant son manque d'ambition. Elle en a marre qu'il l'appelle tous les ans à la même époque. Tout ce à quoi elle aspire, c'est qu'il ne l'appelle plus jamais ! Il peut crever, du moment qu'il ne l'importune plus…
Constatant qu'il n'a personne à qui parler, et ne se souvenant que d'un seul numéro de téléphone, il le forme. C'est le numéro de la maison de son enfance. Ô surprise, un enfant décroche…

Critique :

Ce roman graphique est tiré du roman de Cyril Massarotto, roman que je n'ai pas lu mais que je lirai peut-être… dans une autre vie… quand j'en aurai fini avec tous ceux qui m'attendent sur trois étages.
Malgré les recommandations multiples qui me poussaient à le lire : « Antonio, c'est mon coup de coeur de la rentrée ! » ; « Antonio, c'est génial ! Lis-le ! Si tu n'apprécies pas, je te le rembourse ! », je me faisais tirer l'oreille, non que j'aie douté un seul instant de la qualité des appréciations des personnes qui me le recommandaient, mais bien parce que je restais bloqué sur le graphisme et les couleurs. Finalement, j'ai fini par céder. Perdu au milieu d'une dizaine de bouquins achetés le même jour, je me disais que je ne le lirais sans doute jamais. Mais voilà, la confiance que je porte aux personnes qui me l'ont recommandé m'a entraîné à me plonger dedans… pour mon grand bonheur… J'ai même fini par apprécier les dessins extrêmement expressifs de ce roman graphique. Les couleurs me restent encore en travers de la gorge… Question de goûts ! Mais alors, l'histoire en elle-même, chapeau ! On avale les 256 pages avec une curiosité pleine d'attachement pour le petit garçon et puis pour ce Samuel qui a tout raté dans sa vie, ou presque ! L'auteur, Grégory Panaccione, a su donner à son ouvrage une humanité incroyable. Je me suis vite trouvé noyé dans les sentiments divers et variés véhiculés dans cet ouvrage. Mais au risque de faire de la peine à plusieurs ami.e.s, mon coup de coeur à moi c'est « Jour de sable »…

Bien entendu, je vous en recommande la lecture… de « Jour de sable » ? … Evidemment ! Mais aussi de « Quelqu'un à qui parler » !
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L'album s'ouvre par une scène d'anniversaire : Samuel souffle ses bougies, boit une coupe de champagne mais quand le plan s'élargit, nous, lecteurs, comprenons que Samuel est seul.

Alors pour oublier sa solitude, il décroche son téléphone fixe et appelle le seul numéro qu'il connait par coeur, celui de sa maison d'enfance.

Non seulement quelqu'un décroche mais ce quelqu'un il le connait très bien et il va l'aider à reprendre sa vie en main.

On a aimé :

l'univers graphique du dessinateur de l'album Un océan d'amour
l'idée qu'en grandissant on s'éloigne parfois beaucoup trop de nos rêves d'enfant et qu'il faudrait savoir continuer à les écouter, continuer à s'autoriser à être insouciant, continuer à oser dire non, à oser des grains de folie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le soir de son trente-cinquième anniversaire, Samuel Verdi est bien seul!!!Il souffle les bougies seul, mange le gâteau boit du champagne seul, il se souvient d'une de ses ex qu il appelle et qui l'envoi bouler....alors commence un travail d'introspection : il compose un numéro et tombe sur... lui même lorsqu' il avait dix an.et s'ensuit une correspondance entre lui et l'enfant qu il était jusqu'à son mariage. C'est un véritable chef-d'oeuvre Samuel Verdi le héro réalise un travail d'introspection qui tutoie un travail d'auto analyse!!! c'est très fort !!!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le Lombard a le nez pour dénicher des pépites ! Voici donc la dernière en date qui ne dépareille pas des précédentes publications de la maison d'édition. Ce roman graphique est tout simplement fabuleux !
Adaptation graphique du roman « Quelqu'un à qui parler » de Cyril Massarotto, cette bande dessinée retranscrit avec une justesse incroyable les émotions des personnages. Grégory Panaccione sait nous emporter de façon poétique autour de la détresse d'un homme dont les rêves se sont étiolés jusqu'à se perdre.
Petite bulle d'optimisme, cet album se savoure comme un bonbon. Les planches sont sublimes. Je ne peux donc que vous partager mon enthousiasme et vous recommander sa lecture.
Un coup de coeur.

Lien : https://aufildeslivresbloget..
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Jolie pépite pleine de finesse, d'humanité et de sensibilité. le coup de crayon ne sera pas au goût de tous, mais je l'ai apprécié, notamment dans son choix de couleurs, de planches parfois muettes, de jeux de regards, ... Une adaptation de roman très réussie qui, malgré quelques stéréotypes et une fin idéale, est vraiment chouette ! Je compte bien la faire découvrir à d'autres lecteurs au plus vite !
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