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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce soir, Samuel fête son anniversaire et ne lésine pas : gros gâteau, bougies, champagne ♪♫. "La nuit promet d'être belle..." ♪♫ Ben non en fait, car il est seul et ça lui pèse, alors après quelques verres, il tente sa chance en appelant une ex- ... comme il le fait systématiquement depuis 7-8 ans. Râteau. Il essaie un autre numéro qui le fait basculer dans une autre dimension.
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S'il n'a pas d'amis, Samuel a en revanche un travail, guère épanouissant, avec un chef très con, qu'il rêve souvent de zigouiller, et ces fantasmes de meurtres donnent lieu à des petits dessins rigolos de Panaccione.
A l'arrivée d'une nouvelle collègue, il nourrit des fantasmes d'une autre nature. La balance s'équilibre : eros & thanatos. Cela dit, la jeune femme l'obsède car il semble aussi difficile de la conquérir que de calmer son rageux de chef.
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L'album s'inspire d'un roman de Cyril Massarotto - dont je n'ai lu aucun ouvrage - et l'adaptation m'a bien plu. L'exercice auquel se livre Samuel est intéressant, et donne envie d'y jouer (mais que de décalages & déconvenues, probablement ; mieux vaut rester dans l'ignorance, certainement !).
La bluette m'a fait craindre une dégringolade définitive vers le sirop, mais ouf, il reste des surprises.
La scène entre Sam, Samuel et la maman m'a évidemment noué la gorge d'émotion, et c'est sans doute ce que je retiendrai de cet album : 'Aimons-nous vivants !' (et formulons-le). Désolée si vous avez en tête image & son de ce tube des 80's... 😉
A remplacer par la pépite évoquée en début de billet, si vous préférez :
https://www.youtube.com/watch?v=mD3bh3wWaSQ
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Samuel fête ses trente-cinq ans ! Youppie ! Happy Birthday, etc. Stop ! Ne vous emballez pas ! Samuel fête son anniversaire, certes, mais tout seul ! Pas un ami pour partager le gâteau et une coupe de Champagne avec lui !
En désespoir de cause, il téléphone à son ex-épouse qui l'a quitté depuis huit ans en constatant son manque d'ambition. Elle en a marre qu'il l'appelle tous les ans à la même époque. Tout ce à quoi elle aspire, c'est qu'il ne l'appelle plus jamais ! Il peut crever, du moment qu'il ne l'importune plus…
Constatant qu'il n'a personne à qui parler, et ne se souvenant que d'un seul numéro de téléphone, il le forme. C'est le numéro de la maison de son enfance. Ô surprise, un enfant décroche…

Critique :

Ce roman graphique est tiré du roman de Cyril Massarotto, roman que je n'ai pas lu mais que je lirai peut-être… dans une autre vie… quand j'en aurai fini avec tous ceux qui m'attendent sur trois étages.
Malgré les recommandations multiples qui me poussaient à le lire : « Antonio, c'est mon coup de coeur de la rentrée ! » ; « Antonio, c'est génial ! Lis-le ! Si tu n'apprécies pas, je te le rembourse ! », je me faisais tirer l'oreille, non que j'aie douté un seul instant de la qualité des appréciations des personnes qui me le recommandaient, mais bien parce que je restais bloqué sur le graphisme et les couleurs. Finalement, j'ai fini par céder. Perdu au milieu d'une dizaine de bouquins achetés le même jour, je me disais que je ne le lirais sans doute jamais. Mais voilà, la confiance que je porte aux personnes qui me l'ont recommandé m'a entraîné à me plonger dedans… pour mon grand bonheur… J'ai même fini par apprécier les dessins extrêmement expressifs de ce roman graphique. Les couleurs me restent encore en travers de la gorge… Question de goûts ! Mais alors, l'histoire en elle-même, chapeau ! On avale les 256 pages avec une curiosité pleine d'attachement pour le petit garçon et puis pour ce Samuel qui a tout raté dans sa vie, ou presque ! L'auteur, Grégory Panaccione, a su donner à son ouvrage une humanité incroyable. Je me suis vite trouvé noyé dans les sentiments divers et variés véhiculés dans cet ouvrage. Mais au risque de faire de la peine à plusieurs ami.e.s, mon coup de coeur à moi c'est « Jour de sable »…

Bien entendu, je vous en recommande la lecture… de « Jour de sable » ? … Evidemment ! Mais aussi de « Quelqu'un à qui parler » !
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L'album s'ouvre par une scène d'anniversaire : Samuel souffle ses bougies, boit une coupe de champagne mais quand le plan s'élargit, nous, lecteurs, comprenons que Samuel est seul.

Alors pour oublier sa solitude, il décroche son téléphone fixe et appelle le seul numéro qu'il connait par coeur, celui de sa maison d'enfance.

Non seulement quelqu'un décroche mais ce quelqu'un il le connait très bien et il va l'aider à reprendre sa vie en main.

On a aimé :

l'univers graphique du dessinateur de l'album Un océan d'amour
l'idée qu'en grandissant on s'éloigne parfois beaucoup trop de nos rêves d'enfant et qu'il faudrait savoir continuer à les écouter, continuer à s'autoriser à être insouciant, continuer à oser dire non, à oser des grains de folie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un titre qui m'a toujours intriguée, un roman que je n'ai jamais essayé de lire, un roman graphique trouvé au hasard d'un rayon d'une des médiathèques que je fréquente… une histoire qui au final m'a plu puisque je suis allée au bout des 256 pages illustrées.
Ce n'est tout de même pas le coup de coeur car le personnage principal m'a quelque peu agacée. Je n'aime pas son caractère trop mou, trop effacé. Toutefois j'ai aimé les dessins, le décor dans lequel on se sent bien, très réaliste tout en restant sobre. Une belle immersion parisienne dans des couleurs douces rappelant le sépia avec quelques ajouts. Les attitudes des gens sont très bien rendues. J'apprécie particulièrement le couple âgé.
Cette histoire n'est pas dénuée d'humour, rendu avec des mini dessins accompagnant la case concernée et reproduisant souvent une pensée du personnage. Original.
De belles doubles pages ou pages entières judicieuses apportent un plus à l'ensemble.
Une histoire douce-amère sur le temps qui passe, le rapport à l'enfance, les choix d'une vie.
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Cette BD est l'adaptation d'un livre que je n'aurais jamais, au grand jamais, daigné ouvrir. Je ne l'ouvrirai pas plus maintenant, mais je suis contente d'en avoir découvert la traduction graphique.

La première partie m'a bluffée, par sa rude description de la vie morne du timide Samuel, qui souffre surtout de solitude, rendue par des dessins saisissants d'expressivité. Ses conversations téléphoniques avec lui-même enfant (l'idée phare du récit) sont rafraîchissantes, bien qu'un peu attendues.

En revanche, tout l'aspect "feel-good" qui prend ensuite la relève m'a moins convaincue, mais c'est en la matière une question de goûts.
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Samuel Verdi, un grand barbu parisien un peu négligé et carrément dégingandé, bien plus proche de Gaston Lagaffe que de Jean-Claude van Damme, fête ses trente-cinq ans en solitaire dans sa mansarde. Tout est glauque en cette occasion ; la barbe lui mange le visage, il a un boulot à la con, ne connait aucun amis avec qui partager l'instant présent et sa vie sentimentale est un cuisant échec. Son ex-compagne, dont il est séparé depuis déjà 8 ans mais qu'il continue d'appeler chaque année, l'enjoint à oublier jusqu'à son numéro de téléphone…
Soudain, c'est le drame ! Samuel, qui ne semble pas non plus très doué, renverse largement du Champagne sur son smartphone le noyant déraisonnablement annihilant ainsi ses dernières chances de contacter quelqu'un ; c'est la bouée de sauvetage qui coule, s'éloigne ou se disloque ! HELP !!!!!
De tous les numéros désormais inaccessibles, le seul qu'il garde en mémoire est le sien, c'est-à-dire celui de ses parents. Son propre numéro de téléphone alors qu'il était ado… En proie à un vertige existentiel insupportable, il décide de le composer et tombe sur… lui.
Le jeune Samuel qui a dix ans répond au Samuel trentenaire ; s'en suit une conversation étrange et touchante entre ces deux états d'un Samuel que vingt-cinq années séparent.
Cette fable contemporaine se base sur la possibilité de voyager dans le temps et l'espace et cette faille spatio-temporelle permet à Samuel de faire le point sur sa vie actuelle. Il peut ainsi mesurer son niveau de lâcheté (généralement assez élevé pour les hommes, hum… hum…) et d'évaluer l'écart entre ses rêves de jeunesse et la réalité (le petit Samuel rêvait d'être footballeur, de voyager et d'écrire des romans pour impressionner les filles).
Evidemment, rien de tout ça ne s'est réalisé ce qui provoque la consternation de l'enfant et procure une sorte de honte de l'adulte. Honte salvatrice puisque Samuel va réagir.

C'est un beau roman, c'est une belle histoire…

Je ne regrette qu'une seule chose : la jolie collègue qui – et elle était bien la seule - avait marqué de l'intérêt pour Samuel et misé sur lui est licenciée pour insubordination. Avant de partir, elle ose embrasser notre Samuel bien embarrassé pour l'occasion.
Que devient-elle ? Alors que l'étrange Li-Na (l'espoir amoureux de Sam) est repartie pour la Chine, je lui aurais volontiers redonné une chance…
Tant pis ! C'est aussi ça la vie !

Et vous, si pouviez parler à l'enfant qui sommeille en vous et qui vous demande parfois des comptes… Que lui diriez-vous ?
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Samuel fête seul son anniversaire, il n'a pas d'amis, un travail qui l'ennuie, il déprime et pour parler à quelqu'un fait le seul numéro dont il se souvient, le sien quand il était enfant et là surprise son double enfant de 10 ans lui répond.
Ce scénario de départ permet une réflexion sur notre vie, ce que nous fûmes et ce que nous sommes devenus et que peut-on changer.
Un beau roman graphique aux dessins explicites, les couleurs suivent l'état d'esprit du héros et l'optimisme est au bout des pages,cela fait du bien.
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Dans les premières pages de cet album, on découvre Samuel, célibataire, la trentaine, un peu négligé, qui fête seul son anniversaire. Ayant un peu bu ce soir là, il appelle son ex, comme chaque année à cette date depuis neuf ans. Elle se fâche et lui intime de l'oublier. Ayant ruiné son portable avec du champagne, Samuel s'amuse à appeler avec son fixe le seul numéro qu'il connait par coeur, celui de sa maison d'enfance. Etrangement, quelqu'un répond, et il s'agit de lui-même, enfin du petit garçon qu'il était à 10 ans, et qui s'avère très étonné et déçu de ce qu'il est devenu plus tard. S'appeler va devenir entre eux un rituel qui va permettre à Samuel de se reconnecter avec ses désirs profonds, écrire, jouer au football et peut-être oser aborder cette jolie jeune femme, arrivée de chine, et qui occupe un bureau à côté du sien au travail… J'ai beaucoup aimé dans cet album la façon dont Grégory Panaccione a su traiter l'environnement de son personnage. Les premières planches sont sombres, désespérées, le trait est épais. Il y a beaucoup de talent dans cette BD qui raconte un difficile éveil à soi via la reconnexion avec ses rêves du passé. L'auteur ne tombe pas dans le feel-good ni dans la nostalgie mais étonnamment dans un humour bienveillant très touchant. Un album que je vous conseille chaudement.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Lecture au hasard.
Le titre me disait quelque chose, effectivement c'est l'adaptation d'un roman, pourtant je n'ai pas l'impression d'avoir déjà entendu parlé de cet autre livre.
J'ai bien aimé cette histoire d'un adulte qui se confronte à son lui-même-enfant.
Bilan imposé, de ce qu'il a réussi ou pas dans sa vie par rapport aux rêves qu'il avait.
Il est difficile de ne pas faire le même exercice pour soi même en tournant ces pages.
Et du coup, je serai bien tentée par le roman, maintenant.
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Très bonne lecture, scénaristiquement comme graphiquement ou je me suis plongé complètement dans ma lecture.
Il y a cette ode à la vie, à l'histoire, notre histoire. Cette facette que l'on a à nous replonger dans notre passé quand l'occasion s'y présente. Cet aspect de qu'est-ce qu'on se dirait pour changer l'histoire mais à la fois pour fuir nos responsabilités du moment.
Le titre est beau, rempli de couleurs avec des pleines pages qui sont des tableaux à contempler. le style de Panaccione me parlait déjà, mais j'en tombe encore plus sous le charme.
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