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4,06

sur 4389 notes
C'est avec L'Aîné que l'on comprend vraiment l'ambition véritable de Christopher Paolini, dans son Cycle de l'Héritage. Dans cet épisode, dramatique, dense, artistique, sombre et complexe, la formule du Cycle de l'Héritage se construit enfin, en effet. Les passages d'apprentissage chez les Elfes, manifestations d'un utilitarisùe béat ( et d'ailleurs tout utilitarisme est béat ! ), peuvent fatiguer le lecteur, mais c'est à mes yeux l'épisode le plus artiste de la série.

[...]

L'Aîné est un magnifique livre. Roman d'apprentissages complexe et travaillé, qui vire avec l'exceptionnelle virtuosité dramatique qui caractérise ce livre en une tragédie grecque surprenante, dont la complexité des implications est déjà perceptible... Quel dommage que cela soit réduit à néant dans Brisingr ! Seules les parties assez roman d'aventures en compagnie du pas très intéressant Roran déçoivent un peu... Quel intérêt ?

Seconde critique collée par un administrateur.
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J'avais pourtant lu des avis très contradictoires sur ce tome, et plutôt négatifs dans l'ensemble ! C'est peut être pour cela que j'ai eu du mal à le commencer, en tout cas les 200-300 premières pages ne m'ont pas totalement emballée. Mais après ..! On se laisse emporter, et comme le premier opus j'ai fini par le lire très rapidement, plongée dans l'histoire et rêvant de dragons! Et puis quelques retournements de situations, avec des éléments imprévisibles, donc bien bien très bien! Je le conseille à tous ceux qui ont lu L'Héritage et souhaitent poursuivre l'aventure ... Quant à moi, j'entame le troisième directement !
Lien : http://mon-poisson-jaune-est..
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Généralement, je sais dès les premières pages si je vais aimer ou non un livre. Généralement. L'adverbe fait toute la différence.
La série l'Héritage et moi, c'est une histoire d'amour conflictuelle. J'adore cette saga, l'univers, et, comme pour le précédent opus, j'ai cette même sensation de pure merveille. Or, et toujours comme pour Eragon, j'ai en même temps un étrange sentiment. Je ne saurais l'expliquer, d'où réside la difficulter pour moi d'écrire cette critique, qui se construit sur ce sentiment.

Dès le début, j'ai aimé, adoré, retrouvé l'Alagaësia, Eragon et tous les personnages fantastiques qui s'y trouvent. Pourtant, bien que j'ai été enchanté de ne plus suivre qu'Eragon mais aussi Roran et Nasuada, j'avais encore et toujours cet étrange sentiment... d'insatsifaction, si je puis dire.
C'est pourquoi j'ai eu beaucoup, mais alors énormément de mal de me mettre, de ma plonger dans l'histoire, d'arriver à ressentir les personnages.
Je pense que cette étrange sensation est partiellement dûe au style de l'auteur, que je trouve un peu pesant, bien que ce dernier se soit considérablement améliorer depuis le premier tome. Mais alors, qu'elle est l'autre raison ? Justement, je bloque...
Il est évident que ce tome est beaucoup moins mouvementé que le premier, alors serait-ce le manque d'action, pourtant j'ai quand même apprécié ma lecture qui a duré un bon mois...

Ce livre n'en reste pas moins excellent, la crème de la crème... Je le trouve plus complexe et approfondi que le premier, et une liaison bien ficellée entre les deux tomes se crée au fil de la lecture, ce qui en rend le tout merveilleux...
J'ai adoré ce tome, et bien qu'un étrange sentiment en ressort, le livre mérite franchement sa mention "classique", car il est splendide...
Donc, malgré le sentiment décousu que j'ai resssenti tout au fil de ma lecture, je pense que ce livre est incontournable et splendide. Peut-être que vous, lecteur qui parcourt ses lignes, vous ne ressentirez rien de cet étrangeté que j'ai perçu. Ou sinon, la beauté du livre vous en cachera la plus grande partie !
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Ce deuxième tome ma beaucoup plus mais mon tome préféré reste quand même le troisième tome de cette merveilleuse saga
rien a dire de plus
eragonarya
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Je ne regrette pas du tout ma relecture de la saga de L'héritage, certains éléments étaient flous dans ma tête. Je me rends compte à quel point ces romans, qui m'avaient conquise dès les premiers mots, sont riches et bien construits.

Toute la saga nous présente nombre de personnages, que nous apprenons à connaître petit à petit, que nous croisons et recroisons au fil de l'intrigue, et dont l'importance apparaît parfois plus tard. Nous recroisons ainsi ici Jeod, qui va pouvoir venir en aide à Roran. Roran qui évolue ici beaucoup ! C'est d'ailleurs très agréable de suivre d'un côté les habitants de Carvahall, et de l'autre notre protagoniste et sa dragonne.

Nous suivons donc aussi les pérégrinations d'Eragon et de Saphira, leur apprentissage, leur découverte du monde des elfes, avec son secret bien gardé, et nous voyons grandir les sentiments du jeune Dragonnier. Difficile d'en dire plus sans divulguer trop de détails sur cette saga, que je ne peux que vous recommander si vous ne l'avez pas encore lue !

Ce deuxième tome met l'accent sur la communion avec la nature, avec le vivant, il nous montre aussi que chacun a le droit d'exister dans ce monde, et qu'il fait se défier des préjugés.

L'aîné est un tome de transition, mais pas seulement, puisque tout nous prépare aux grandes batailles à venir, comme celle qui a lieu en fin d'ouvrage.

En bref, c'était une excellente lecture, qui me donne très envie d'enchaîner avec le troisième opus de la saga !



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Mon ressenti
un deuxième tome lu à voix haute pour mon fils, un régal ! L'apprentissage d'Eragon auprès des elfes et la rage de Roran à Carvahall ont été assidûment suivis. J'aime beaucoup cette saga et Saphira la dragonne est majestueuse. Les deux cousins font leur apprentissage de la vie, un en tant que dragonnier, l'autre comme leader et combattant avec un ennemi commun Galbatorix, roi arlésien par excellence. le tome 3 sera lu prochainement pour découvrir de nouveaux rebondissements.
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J'ai beaucoup aimé cette suite même si j'ai éprouvé quelques longueurs. L'entrainement d'Eragon est parfois très contemplatif mais c'est ce qui en fait quelques choses de profond. J'aime beaucoup le nain et les rapports complexes entre espèces. J'aime les changements de personnages aussi, de lieux, d'histoire. J'ai hâte de lire la suite.
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La saga de L'Héritage occupe une place particulière dans mon coeur : c'est grâce à ces livres que j'ai noué une belle – bien qu'éphémère – amitié. J'étais au collège, et j'avais cette (vilaine) manie de lire pendant les cours, le roman installé en équilibre précaire sur mes genoux. Et c'est ainsi que mon voisin de table, en latin, m'a un jour vu en train de dévorer le premier tome de la saga … et a aussitôt déclaré que c'était son livre préféré. Et c'est ainsi que pendant toute une année scolaire, Vivien est devenu Eragon, Orphée est devenu Saphira, François est devenu Roran, et je suis devenu Arya. le terrifiant contrôle de maths représentait à nos yeux une épique bataille contre les armées de Galbatorix, et les sorties scolaires étaient l'occasion de vivre de nouvelles aventures fictives. J'ai le souvenir très net d'une randonnée en raquettes durant laquelle nous avons fait tourner le guide en bourrique à force de nous poursuivre en hurlant (les boules de neige devenant dans notre imagination des sortilèges mortels !) … Et je ne peux le nier : aujourd'hui encore, Eragon porte les traits de Vivien, et Saphira a la voix d'Orphée !

L'attaque des Urgals a été repoussée … mais à quel prix ? Les Vardens ont perdu leur chef, les Nains pleurent la destruction d'un joyau de leur architecture, et Eragon n'est plus que l'ombre de lui-même depuis qu'il a vaincu le terrible sorcier Durza. le dos déchiré par une douloureuse cicatrice, le jeune homme sait pourtant qu'il ne peut manquer à ses devoirs de Dragonniers : c'est pourquoi il prête allégeance à Nasuada, nouvellement nommée à la tête des rebelles, et se rend chez les Elfes afin d'achever sa formation, entamée par Brom. Son séjour à Ellesméra sera riche en surprises, mais aussi en désillusions … Pendant ce temps, son cousin Roran doit lui aussi faire face à de terribles épreuves : les Ra'zacs sont de retour au village, et le jeune homme est prêt à tout pour protéger ses voisins et amis. Mais malgré tous ses efforts, il n'a pu empêcher les créatures de Galbatorix d'enlever sa fiancée, Katrina. Fou de rage et de douleur, celui que l'on nomme désormais Puissant Marteau va convaincre les villageois de se lancer dans la plus folle des épopées : rejoindre les rebelles Vardens au sud du continent …

Je gardais un souvenir plutôt mitigé de ce second tome, qui s'est finalement avéré être une excellente (re)découverte ! Sans doute est-ce dû à la différence d'âge : à quatorze ans, seules les grandes batailles m'intéressaient, alors que maintenant, je suis bien plus sensible à l'évolution des personnages, à leurs luttes intérieures … Et indiscutablement, malgré quelques échauffourées, ce second tome comble parfaitement mes attentes actuelles ! Nous suivons Eragon et Saphira dans leur apprentissage auprès d'un vieux Dragonnier désormais incapable d'utiliser la magie et de son dragon mutilé. Jusqu'à présent, Eragon n'était encore qu'un garçon de ferme, un peu naïf et très impulsif, jeté en pâture face à un destin qui le dépassait. Il n'était animé que d'un simple désir de vengeance, alors qu'on attend de lui qu'il rétablisse la paix et la justice dans le pays. Il agissait sans jamais réfléchir aux conséquences de ses actes pour les autres, car il n'avait pas encore conscience de toutes les responsabilités qu'impliquait son nouveau statut de Dragonnier. Au fil de ce tome, Eragon murit : il devient plus réfléchi, plus sensible aussi. Il se rend compte que ses incroyables pouvoirs ne peuvent et ne doivent pas être utilisé à la va-vite, n'importe comment. Il se rend compte qu'il ne peut pas se permettre d'être égoïste ou de faire des erreurs … ce qui ne l'empêche pas d'en faire. Car Eragon n'est pas parfait, loin de là, et c'est ce qui le rend si attachant !

A côté de cela, nous suivons également Roran dans son combat contre les sbires de l'Empire, venu semer la terreur au village. Je dois le reconnaitre, au début, je n'étais pas vraiment ravie de quitter Eragon pour suivre son cousin, fier, colérique et belliqueux à souhait. Je comprends sa douleur d'avoir perdu son père dans des circonstances aussi cruelles, mais je le trouve très dur à l'encontre d'Eragon, son presque-frère, qu'il connait depuis toujours : le premier tome les montrait très proches et soudés, et on a le sentiment que l'auteur a fait subir un lavage de cerveau à Roran pour des facilités scénaristiques ! Heureusement, cela s'arrange au fil du temps, et Roran doit lui aussi faire face à ses responsabilités nouvelles : le voici propulsé à la tête d'un village honni par Galbatorix, et il est le seul à pouvoir leur éviter l'esclavage ou la mort. Les actes de Roran sont terribles, mais dictés par la nécessité, et c'est un crève-coeur de le voir ainsi renoncer à son intégrité pour le bien collectif. Je l'admire pour cela, même si je n'ai pas réussi à m'attacher autant à lui qu'à Eragon … ou à Nasuada, que nous suivons également tout au long du roman. Nouvellement nommée chef des Vardens, la jeune femme a dû imposer son autorité face aux Conseil des Anciens ou aux magiciens du groupe. J'ai beaucoup aimé son ouverture d'esprit, elle n'hésite pas à mettre de côtés ses propres ressentiments et préjugés pour mettre en place de nouvelles alliances bénéfiques pour la cause. Elle est bien plus sage qu'Eragon, bien plus douce que Roran, et c'est un régal de mieux la connaitre !

Trois personnages, trois intrigues parallèles, qui finissent par se rejoindre lors du grand final. Je dois l'avouer, le premier tiers du roman traine en longueur : il faut mettre en branle ces trois récits, et cela prend un peu de temps. Par la suite, même s'il semble ne pas se passer grand-chose – Eragon étant en plein apprentissage, Roran en plein voyage, et Nasuada en pleins préparatifs –, on se laisse happer par l'histoire, et par la plume majestueuse de Christopher Paolini, qui affirme ici tous ses talents de conteurs. Les descriptions sont d'une beauté rare, les dialogues sont superbement bien menés, et les scènes d'action ou de révélation sont tout simplement palpitantes … Plus d'une fois, mon coeur s'est emballé, plus d'une fois, mes yeux se sont embués. Au fil des chapitres, on se laisse complétement immerger dans cette histoire d'une intensité incroyable. Fini l'émerveillement du premier tome, Eragon, Saphira et le lecteur doivent faire face à la terrible réalité : c'est tuer ou être tué. C'est la lutte entre le despotisme de Galbatorix et l'espoir que représentent le jeune Dragonnier et sa dragonne. C'est l'éternel combat entre le bien et le mal, entre la lumière et l'obscurité. Oui, ça peut paraitre manichéen, mais dans un livre de fantasy tel que celui-ci, c'est tout simplement époustouflant !

En bref, vous l'aurez bien compris, j'ai vraiment adoré ce second tome ! Ce fut un vrai plaisir que de cheminer aux côtés de personnages aussi « authentiques », d'apprendre à mieux les connaitre (j'aimais déjà beaucoup Arya auparavant, mais je l'apprécie de plus en plus à chaque page), de les voir évoluer tandis que se prépare l'affrontement final. On le sent, si Eragon et Saphira sont les héros de cette éprouvante épopée, ils ne seraient rien sans leurs compagnons … Et cela d'autant plus que la fin de cet opus laisse Eragon face à une terrible vérité : parviendra-t-il à assumer cet effrayant héritage qui est le sien ? Dans un univers où chacun se présente comme « fils de » ou « fille de », cette parenté nouvellement découverte ne risque-t-elle pas de remettre en question son identité même ? Même si je suis tout aussi effarée et chagrinée qu'Eragon par cette improbable découverte, je dois avouer être fort curieuse de voir comment il va se dépatouiller avec tout cela. Car c'est un joli sac de noeud que cette histoire, mais quel régal ! On en redemande toujours plus, et on voudrait ne jamais avoir à interrompre sa lecture ! Un excellent tome qui m'a donc bien plus convaincue que la première fois !
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Enfin !

Cette lecture fut longue, mais j'y suis enfin arrivé.

Parlons peu, parlons bien..

Ce deuxième tome est tout comme le premier excellent car cette fois nous ne nous intéressons pas qu'à nos chers héros, Eragon et Saphira, car Roran prend place dans ce récit avec une histoire tout aussi enrichissante.

Du côté d'Eragon, son histoire avance, ses connaissances sur ses droits et devoirs de Dragonnier s'appronfondissent. Eragon va grandir et mûrir (plus ou moins) dans ce deuxième tome ainsi que notre dragonne bien aimée.

M.Paolini nous offre des rebondissements qui vont pousser nos deux jeunes héros à faire des choix qui vont avoir des conséquences sur leur personnalité et leur force de caractère.

Hâte d'attaquer le tome 3 ! Brisingr !
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Me voici de retour dans le monde d'Eragon avec ce second tome plutôt épais.

Comme pour le premier tome, l'univers crée dans cette série est intéressant, très bien construit avec l'apprentissage de la culture naine et elfique pour cette opus. C'est agréable de lire sur un univers riche en détails et en points culturels assez diversifiés.

Pour les personnages, Eragon recommençait à m'agacer au début du récit mais heureusement tout ce qu'il vit dans ce tome le fait mûrir assez vite et son côté langue pendue se dissipe un peu. Il devient plus réfléchit même si sa nature revient de temps à autre. Saphira m'a bien fait rire au début de la vie chez les elfes, pour un jeune dragon, elle est très mâture. Il y a bien un couac mais elle se relève assez vite de son humiliation.

Quant à l'histoire, elle est très dense et j'ai pu m'ennuyer à certains moments. Cela n'enlève en rien le fait que j'ai apprécié ce tome qui fut agréable à lire et intéressant. J'avoue un pincement au coeur pour Murthag et ce qu'il doit vivre. J'apprécie l'évolution d'Eragon et de Saphira. La rencontre avec Oromis et Glaedr est cultivante.

Pour conclure, j'ai passé un bon moment avec ce deuxième opus et je lirai avec plaisir le troisième tome.
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