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3,57

sur 163 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans ce roman, un petit garçon de 9 ans nous raconte la dépression de son père et l'absence de sa mère .
Le récit m'a semblé peu crédible, le ton adopté ( celui de l'enfant) tombe dans la facilité et je n'ai pas accroché ni à l'histoire, ni à cette façon d'écrire.
Il s'agit bien sûr d'un avis personnel.
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Le narrateur est un enfant, Simon, neuf ans. Il vit avec son papa la plupart du temps car sa maman est souvent en déplacement au pays des kangourous. Ses parents ne s'entendent plus très bien et sa mère espace de plus en plus ses visites.

Cette fois, elle exagère, prolongeant indéfiniment son voyage au point que le papa de Simon finit par sombrer dans la dépression et se fait hospitaliser. Commence alors une nouvelle vie pour le petit garçon, toujours sans maman, avec son imagination pour lui tenir compagnie...

J'avais un à-priori positif sur ce livre (la couverture, la 4ème de couverture...) mais hélas je me suis ennuyée durant une bonne moitié du roman (la partie centrale) et j'ai sauté pas mal de pages. Un personnage énigmatique, une petite fille, intervient régulièrement dans le récit. Elle a aiguisé un peu ma curiosité mais pas suffisamment pour me tenir en haleine.

Dommage...

Lien : http://sylire.over-blog.com/
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C'est un petit livre, qui se lit facilement, avec une écriture douce et enfantine, celle de la voix d'un enfant qui raconte la difficulté de vivre avec une mère absente, isolée dans le pays des kangourous, qui ne sait pas vraiment aimer comme une mère, et un père sensible, qui n'arrive pas à atteindre de sommets, encore moins les kangourous. le monde est un peu vague quand on a neuf ans, et il faut bien se faire ses idées à soi, mais que penser de la tristesse des adultes, celle qu'on ne comprend pas et qu'on n'a pas encore vécue, et que faire quand on est abandonné de force ?

Des personnages colorés, pleins de bons sentiments et de petites attentions, vont faire oublier à Simon que la vie n'est pas toujours aussi rose que les histoires qu'on raconte dans sa tête. Violent et poétique comme ce livre qui m'a marquée quand je lisais ado : Quand j'avais cinq ans je m'ai tué. Une belle rampe à tenir quand la vie s'écroule un peu, à faire lire de préférence à un jeune public, puisque l'écriture se veut comme telle, ou aux grands qui continuent de voir le monde avec les yeux de l'enfant qu'ils ont été, et qui n'a pas fini de refaire le monde à sa façon, pour oublier qu'il est parfois bien trop gris.

A lire comme on boit un lait-fraise, mélangé avec un petit goût de fête foraine, de l'émotion, de la tendresse, des haut-les-coeurs et du happy end malgré tout.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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"Au Pays des Kangourous" est le troisième roman de Gilles Paris. Publié en 2012, il reste dans la continuité de sa précédente "Autobiographie d'une Courgette" et met en scène un petit garçon de 9 ans, Simon, qui raconte comment un matin, il a découvert son père recroquevillé dans le lave-vaisselle...

Intriguée, qui ne le serait pas avec une phrase d'accroche pareille, je suis entrée sans difficulté dans le roman. J'ai rapidement été charmée par la narration enfantine de Simon qui m'a d'ailleurs rappelé un certain petit Nicolas dont petite, j'avais adoré et dévoré les aventures... Je m'attendais à ce que cette narration proche de l'oral rehausse le comique des situations. Je m'attendais à rire. Je me suis fourvoyée.

Car rien, si ce n'est cette narration un peu naïve, ne permettait de comparer les deux univers ! Les choses ont tellement évolué depuis les années 60 ! le Petit Nicolas lui-même en serait baba ! Certes, Simon a toujours la fraîcheur et la naïveté d'un enfant, cette façon unique de raconter, avec ses mots à lui, la vie qui l'entoure mais c'est un gosse d'aujourd'hui, confronté à des difficultés tout autres que celles du petit héros de Sempé et Goscinny ! Les parents de Nicolas jouissaient d'une stabilité qui rendaient leurs scènes de ménage amusantes. Les parents de Simon, eux, se déchirent. Leur relation bat de l'aile et leurs disputes ne sont pas drôles ! Est-ce pour cette raison que le père de Simon craque ? Ou est-ce plutôt à cause de cette mère démissionnaire, dévorée d'ambition, qui s'absente des mois entiers et délègue son rôle de mère à Paul qui doit alors gérer et concilier à la fois les contingences matérielles, l'éducation de son fils et son travail d'écrivain ? Pour le savoir, il faudra lire le roman ! Gilles Paris n'en donne l'explication que dans les dernières pages.

Si j'ai aimé le fond, les thèmes, difficiles, durs, presque tabous, que Gilles Paris aborde dans son roman, j'ai fini, hélas, par me lasser de la forme ! Au fil des pages, la narration enfantine a fini par perdre de sa candeur. Je lui ai de loin préféré les passages (trop rares) où l'auteur abandonne Simon et s'exprime par la bouche d'un adulte. Ces moments-là sont à mon goût les plus forts, les plus émouvants. On prend alors pleinement conscience de la relation fusionnelle qui lie Simon et son Papa. On ne peut que se sentir en empathie avec ce père, notamment lors de la description sensible qu'il donne de la dépression, ce vilain mot qui fait si peur aux grands consommateurs d'antidépresseurs que nous sommes ! de façon émouvante et attendrissante, Gilles Paris pose des mots sur les maux et tente de dédramatiser la dépression à coup d'humour et de sourires. Il laisse entendre que l'amour provenant d'une cellule familiale harmonieuse et soudée pourrait préserver de ce mal que certains perçoivent encore comme une sorte de caprice, de renoncement ou de laisser-aller.

Mais fallait-il pour autant que Gilles Paris force le trait en inventant des personnages secondaires si singuliers , et finalement si artificiels ? Entre la grand-mère fantasque qui s'adonne à des séances de spiritisme, ses amies toutes plus délurées les unes que les autres et cette petite Lily dont on ne sait si l'existence est ou non réelle, l'auteur a fini par me perdre ! de même, certaines situations étaient si invraisemblables, si peu crédibles, que je me suis demandé si Gilles Paris n'avait pas volontairement travesti une réalité trop sombre pour plaire à des lecteurs en manque de rêve et de romanesque !

Globalement, la lecture du roman de Gilles Paris m'a laissé un sentiment mitigé. Sans vouloir dénigrer ni son travail ni son ouvrage (qui plaira certainement à d'autres lecteurs plus réceptifs), je n'ai pas compris pourquoi l'auteur a tenu à enrober son histoire d'autant de guimauve. Donner à voir la vérité par le prisme de l'enfant m'aurait suffi. Amplement. Une déception, toute personnelle, pour un roman dont la portée poétique n'a pas su m'émouvoir... Dommage !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Petite déception pour ce roman dans lequel je n'ai pas retrouvé la fraîcheur d'Autobiographie d'une courgette. Ce petit Simon dont le papa est atteint de dépression et dont la maman travaille trop pour lui parler n'a pas suscité d'émotions particulières. Facile à lire mais sans plus.
Lien : https://liremoijeveuxbien.ov..
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c'est l'histoire de Simon, 9 ans, qui retrouve son père dans le lave-vaisselle. le petit garçon nous confie ce qu'il vit durant cette funeste période ; papa en pleine dépression est hospitalisé, mamie et ses copines excentriques s'occupent de Simon.
pour aborder ce sujet tragique sur un ton plus léger, les anecdotes se multiplient nombreuses et ancrées dans l'actualité (référence à des noms, des marques de notre quotidien) parmi les rêves, réflexions, envies, manques du petit garçon.
malheureusement la couverture du livre de poche ne sied que trop bien aux pages qu'il renferme.
un enfant glissé dans les chaussures d'un adulte.
j'ai vérifié plusieurs fois la 4ème de couverture et à l'intérieur... ce livre ne mentionne nullement le jeune public auquel il semble s'adresser.
la forme narrative essentiellement en ''je'' peut décontenancer surtout parce que l'auteur s'identifie à l'enfant dont il nous raconte l'histoire en lui prêtant des réflexions que seul un adulte pourraient formuler.
un adulte fort de son expérience qui, par cette histoire, tenterait en ces quelques pages de prodiguer une thérapie à un enfant dans cette détresse en utilisant un langage à sa portée.
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Simon , 9 ans, vit avec sa mère qui est souvent au pays des kangourous pour son travail, sa grand mère Lola, femme fantasque et drôle et son papa, Paul...
Un petit garçon banal mais qui, un jour trouve son papa dans le ...lave vaisselle... Désemparé, il appelle sa mamie, qui prend le relais.. Son papa part pour une clinique, mais Simon s'interroge sur le mal qui affecte son papa adoré.. et les raisons de son absence.....
Comment lui expliquer que son papa est en dépression??Lors d'une visite à son père, il fait la connaissance de Lily, une petite fille de son âge, un peu différente des autres qui va lui expliquer avec leurs mots d'enfants,la maladie de son papa, ses "missions". ... Jusqu'à la guérison à la fin de son papa, son retour à la maison...
Le livre finit par une note positif, ce qui rassure pour ce petit bout de chou qui s'invente un monde de rêves pour essayer de comprendre et aussi pour trouver un espace à lui, beau et ensoleillé....
D'autres personnages vont se mêler à eux, surprenants,drôles qui mettent du pétillant dans la vie de ce petit garçon qui se sent coupable et responsable...
Un beau petit roman (quoique parfois un peu longuet) sur la tolérance des gens malades, Une histoire pleine de tendresse, d'humanité, racontée par un enfant un peu philosophe et plein de candeur!

Extrait
" Les grandes personnes ne sont jamais pareilles et, en leur présence, je ne me sens pas du tout en sécurité. Elles sont parfois gentilles, parfois non. Elles sont faites de tas de petits morceaux que je n'arrive pas à relier les uns aux autres. Des fois elles crient, mais ce ne sont que des paroles et rien d'autre. J'ignore même ce qu'elles veulent dire et je m'en fiche complètement..."
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le jour où Paul est hospitalisé pour dépression,son fils Simon est recueilli par Lola,grand-mère fantasque prête à tout pour le protéger.
Simon va tâcher de mettre des mots sur la maladie de son père,jusqu'à toucher du doigt une vérité indicible.
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