Je remercie les éditions PLON, Babelio et l'auteur pour la confiance bien mal placée qu'ils m'ont témoignée en m'adressant cet ouvrage.
Je souhaitais pouvoir entendre
Gilles PARIS au cours de la rencontre organisée par Babelio et la maison d'édition, afin de comprendre éventuellement ce que j'avais raté, mal interprété, pris en mauvaise part, et revoir un avis assez désastreux que je ne parviens pas à finaliser depuis dix jours.
Durant cette rencontre que j'ai quittée mais qui se poursuit probablement à l'instant présent par la sacro-sainte séance de dédicaces, j'ai tenté d'avoir des éclaircissements à propos d'une réflexion de l'un des personnages, Sevda, qui affirme considérer le viol qu'elle a subi "comme un mal nécessaire".
Je ne peux pas citer les trois phrases de la page 98 que j'ai lues durant ma minuscule prise de parole, parce que j'ai préféré laisser le livre dans les locaux de Babelio en partant.
L'auteur m'a rappelé à juste titre qu'il est libre de faire dire ce qu'il veut à ses personnages, que cela ne reflète pas pour autant ce que lui pense, et d'ailleurs qu'il n'a rien inventé mais a repris les propos d'une femme avec qui il a discuté.
Bien sûr, comme je suis une gourde émotive incapable de structurer mon intervention, je n'ai pas pu aller au bout de ce que je voulais dire.
Or, ce n'est pas ici le lieu de le faire.
Je reste donc avec une interrogation que je n'exprimerai pas davantage.
Je donne juste mon avis maintenant, parce que c'est ce pourquoi cet ouvrage m'a été adressé et ce pourquoi je l'ai lu jusqu'au bout.
En plus d'être une gourde émotive, je suis une bécasse qui fait ce à quoi elle s'engage.
Donc voilà : je n'ai pas aimé ce livre.
Je l'ai trouvé bien écrit mais les nombreux personnages et et les situations m'ont semblés incroyablement convenus, parfois au bord de l'originalité mais sans jamais plonger dedans.
Surtout pas.
Inutile d'en dire davantage, mon avis n'a aucun intérêt.
Je remercie par avance l'équipe Babelio de ne plus me contacter afin que je lise des livres et assiste à des rencontres avec leurs auteurs, je vois bien que je ne corresponds ni au coeur de cible, ni à ce qu'on attend de celles et ceux qui y assistent qui, contrairement à moi, ne sont pas dans le jugement à l'emporte-pièce et la tyrannie de l'émotion.
Non que je sois dans le jugement à l'emporte-pièce et la tyrannie de l'émotion, en fait, mais comme il ne m'a pas été possible de m'exprimer jusqu'au bout, c'est le jugement à l'emporte-pièce et la tyrannie de l'émotion qui resteront.