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Citations sur Le bal des cendres (54)

J’adore le sourire. Il me fait fondre comme le verre sous le feu. C’est une invitation à entrer. La clé unique pour toutes les serrures du monde.
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Il faut dire que, à nos âges, il ne nous reste plus que l’insolence de nos actes.
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Il y a des gens, comme ça, qui échappent à l’essentiel.
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J’ai suffisamment vécu, pour apprendre que toutes les familles ne sont pas aussi monstrueuses que la nôtre.
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Nous sommes allées jusqu'à Ginostra qui a, depuis l'éruption du volcan, effacé la cendre qui la recouvrait entièrement. Cette poussière qui tournoie comme une pluie de flocons tièdes, tel un bal déchu du ciel, s'effritant entre les doigts, avant de se dissoudre dans l'atmosphère. Nous sommes juste un peu plus durables dans le temps. (P.277)
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Quelle étrange expression. L'amour et son vertige. Comme si aimer, au fond, n'était qu'une longue chute. Il arrive toujours un moment où l'on retombe sur ses pieds, dans le meilleur des cas, ou le cul à terre la plupart du temps.
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La politesse à l'excès sent le rance.
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Lorsque je serai adulte plus tard, je tâcherai de rester enfant.
p110
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Changer de montre, c'est une nouvelle existence qui vous attend, dit-on.
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Tant de chaleur à cette heure matinale m’écrase au fond de la barque. Mes jambes s’écartent, mes pieds cherchent un appui. Le ciel est un miroir où Emilio ne se reflète plus. Je dois cesser d’épouser son ombre, et tomber amoureux comme on se jetterait dans le vide sans craindre la mort. Chuter de tout son poids dans un regard qui saurait me rattraper avant de toucher terre. Guilia sait tout cela. Au phare de Strombolicchio, nous en parlons simplement. Cette adolescente est intelligente et aussi sensible que moi. Elle n’a pas connu sa mère, toutes les preuves de son existence semblent s’être volatilisées. Comme Emilio, son esprit a disparu, même s’il gît dorénavant sous une pierre scellée, au Père-Lachaise, à Paris. Je connais le Strongyle depuis une vingtaine d’années. Le bien-nommé. La ronde d’après son étymologie grecque. C’est ainsi qu’on appelait Stromboli autrefois. Nous y séjournions avant de nous rendre à Naples et de rejoindre la côte amalfitaine où Emilio possédait une petite maison à Ravello. Un dégât des eaux nous a fait dériver jusqu’à Stromboli. Les propriétaires de cet hôtel, de vieux Siciliens, nous observaient sous leurs cils immobiles, impassibles, comme si nos mains jointes ne signifiaient rien d’autre, pour eux, qu’une prière. Emilio et moi regardions la parade des bateaux blancs, tout en bas, pas plus grands que des galets de quartz. L’immensité de ce bleu, la beauté du diable qui s’est laissé séduire par Emilio, son corps magnifique qui effleurait à peine la surface. Emilio nageait des heures sans la moindre fatigue. Ou es-tu maintenant ? Charon, fils des ténèbres, t’a-t-il pris sur sa barque ?
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