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sur 137 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Moi quand je serai grand, j'aimerais bien ressembler un peu à Gilles Paris. Parce que Monsieur Gilles, on dirait bien qu'il n'a pas oublié ce que ça fait d'être un enfant de 9 ans. En tout cas ses livres ont les couleurs, l'ambiance et les odeurs de l'enfance.

Monsieur Gilles n'écrivait pas beaucoup jusqu'à présent, un livre tous les dix ans. Et paf ! Voilà son deuxième livre en 2 ans, faut croire que Monsieur Gilles a vraiment envie de retrouver son enfance en ce moment.

Enfin je parle de son enfance, mais ce n'est pas la sienne, hein ! C'est la sienne, la notre, la votre (en tout cas si vous avez été un ptit gars ou ou ptite nana sympa, un peu timide et la tête un peu dans les étoiles).

La dernière fois, Monsieur Gilles avait collé le papa du petit garçon dans le lave-vaisselle, pas trop sympa ça par contre. La fois d'avant, l'autre garçon avait tué sa maman par accident, pas cool non plus !

Bon cette fois-ci, l'histoire de Monsieur Gilles est moins tragique au début, plus légère. La suite je vous en parle pas, sinon ça servirait à quoi de lire le livre !

Par contre, on n'a pas de doute dès les premiers mots, c'est bien le même écrivain, on le reconnaîtrait entre mille ! Plein de gens se ressemblent, mais l'écrivain Gilles il n'y en a pas deux comme lui !

Ce livre de Monsieur Gilles, il est un peu magique. Non pas genre histoire de fées ou de trolls dans les placards, non, non (quoi que…) ! Il est surtout magique parce qu'il parle au coeur d'enfant qui est au fond de tous les gens (enfin les gens biens, en tout cas). Cet enfant qui ne comprend pas vraiment le monde des adultes, cet enfant rêveur, cet enfant facétieux (c'est un mot compliqué qu'on me colle des fois sur le dos).

C'est dingue comme avec des petits riens, Monsieur Gilles scotche littéralement nos yeux aux pages ! Son histoire est simple, mais ses personnages sont tellement attachants et si cool (mais cool, genre gentils). Une histoire de vie, de mort, d'amour et de pleins d'autres choses aussi. Des choses importantes, non ?

Et puis sa façon de raconter est tellement belle, drôle et émouvante en même temps. On sourit souvent et on est ému d'autres fois. Quelques fois il arrive même à faire tout ça dans le même paragraphe, il est super fort pour ça Monsieur Gilles !

On dit souvent que la vérité sort de la bouche des enfants. C'est vrai qu'à 9 ans on est quand même plutôt naïf, mais pour sortir des bons mots, vrais et touchants, le petit Victor est sacrément fortiche, moi je vous le dis ! Même que ce qu'il dit est souvent poétique, je trouve. Pas de la poésie qui fait mal au crâne, hein ! Non, de la poésie de tous les jours, le genre qui fait sonner joliment les mots (Monsieur Gilles est aussi un peu un musicien des mots, il sait les accorder pour fabriquer une mélodie douce à nos yeux).

Aujourd'hui, tout doit aller super vite, il faut des explosions et de la violence tout le temps, sinon les gens ils zappent. Moi le premier, je recherche ça dans les livres. Ben Monsieur Gilles il ne fait pas du tout ça, lui ! Et pourtant, moi je ne zappe pas quand je lis ses livres, je peux pas, j'ai le sourire aux deux coins du visage tout le temps (sauf quand je suis ému).

Ce qui est super fort aussi, c'est que le livre de Monsieur Gilles il arrive aussi à être moderne dans ses idées. le Victor, il a deux mamans, et ce qui est bien c'est que ça n'a l'air de choquer personne dans le livre. Moi je dis que c'est un beau message de tolérance aussi, et d'amour.

Bon, il est temps que je me réveille, je n'ai plus 9 ans, mais qu'il est bon de retrouver cette saveur un peu oubliée, de temps en temps. Cet été des lucioles est un merveilleux moment de nostalgie, hors du temps, qui sait être amusant et poignant. Merci sincèrement pour ça, Gilles Paris, vous êtes un chouette type, on dirait bien.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Un moment magique entre deux lectures plus graves. Comme dans " Au pays des kangourous", l'auteur sait comme personne se mettre dans la peau d'un enfant de neuf ans et voir le monde avec ses yeux et son langage.

Victor est quand même , au-delà de son jeune âge, un être extraordinaire, qui sent les choses, entre en contact avec l'imaginaire, et qui attire sur lui les papillons...

L'été des lucioles, c'est cet été où tout prend un sens particulier, celui des révélations, des décisions d'adultes, des changements. Celui de l'amour pour la délicieuse Justine. Et de la rencontre enrichissante et décisive avec la baronne.

Il m'a touchée, ce Victor, qui a deux mamans et un papa qui refuse de grandir. Sa candeur , sa sensibilité et sa perception si juste des gens et de son environnement le rendent très attachant. Je l'ai quitté avec nostalgie...

Pour conclure, je ne résiste pas au désir de citer ce magnifique poème de notre babeliote Sauveterre, tout à fait dans le thème :

" notre vie cette luciole
brillante au bord du chemin

luciole
qui tremble
au creux de la main
luciole
de lumineux instinct
luciole
d'infime destin

luciole
qui s'éteint le matin

dans la lueur de l'aube"...
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J'ai neuf ans
Je sais que c'est pas vrai
Mais j'ai neuf ans
Laissez-moi rêver
Que j'ai neuf ans... 🎶

Tout à coup, les années se sont envolées. J'ai retrouvé toute la magie de l'enfance. Un monde fait de rêves et de poésie.
Je suis partie en vacances sur la côté d'Azur. le soleil chaud pesait sur mes épaules. Je me suis assise sur le bord d'un rocher, les pieds dans l'eau. L'air sentait la résine de pin, la crème solaire. J'entendais le doux clapotis de la mer et au loin les cris des enfants s'ébattant dans l'eau. Les yeux perdus au loin, j'attendais la venue de Victor.
Victor est un garçon de neuf ans qui vit avec sa soeur Alicia et ses deux mamans. Son père, il ne le voit pas souvent car sa mère dit qu'il est resté un petit garçon. Ça lui fait de la peine de ne le croiser que de temps en temps, il aimerait bien qu'il vienne les rejoindre en vacances ici au Cap Martin. Sa soeur aussi aimerait bien...
Tiens, le voilà justement, en compagnie de Justine et Gaspard. Justine c'est son amoureuse et Gaspard son super pote. Ces trois là empruntent le sentier des douaniers pour aller explorer les villas fermées de la côte méditerranéenne, grâce aux clés que possèdent Nathan et Tom, deux mystérieux jumeaux.
C'est un bel été, un été un peu magique où des tas de choses vont arriver et c'est un peu normal, car cette année les lucioles sont présentes.

Un très joli roman empli de douceur, de poésie et de bons sentiments. Un roman sélectionné pour les adultes, mais qui convient très bien aussi aux plus jeunes.
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Dans la lignée de ses précédents ouvrages, Gilles Paris ne déroge pas à sa règle et place en tant que personnage central de son récit, un petit garçon de huit ans, très différent de celui d'Au pays des kangourous ou d'Autobiographie d'une courgette. Cette empreinte personnelle, style intime et reconnaissable entre mille, contraste radicalement avec les sujets dont il traite et permet de donnait un ton léger et une fraîcheur enfantine à de durs thèmes, souvent tristes.

L'histoire se déroule lors d'un été ensoleillé, en vacances au Cap-Martin, entre Menton et Monte-Carlo. Comme chaque années, Victor débarque dans la résidence qu'il partage saisonnièrement avec sa mère Claire, sa soeur Alicia et sa "deuxième maman" Pilar. Il y retrouve alors son meilleur ami, Gaspard, la petite Justine, qui lui fait tourner le coeur, la mer et toutes les activités conjointe aux vacances. Et comme chaque années, son papa manque à l'appel, ne souhaitant pas remettre les pieds dans la résidence, pour une raison que tous ignorent. Mais cet été-là, Victor va faire la rencontre de deux jumeaux, Tom et Nathan, avec qui il va lier amitié et qui vont innocemment lui faire découvrir de nombreuses choses plus ou moins dramatiques...

Tout en douceur, Gilles Paris entame lentement son roman, marchant sur du coton et plongeant le lecteur dans des affres enchantées et débordantes d'amour, de joie et d'enfance. Dans un vaporeux nuage bienheureux, il construit tranquillement la base des lieux, chargée de descriptions verdoyantes, représentant un paradis reposant au paysage tranquillisant.

C'est dans cet espace enchanteur que l'auteur fait évoluer son protagoniste. Dès les premières pages, il se livre à coeur ouvert, racontant en détails les périples de sa jeune existence, si courte mais déjà si remplie. Un attachement immédiat se crée entre le lecteur et le narrateur, une fascination croît pour le flegme et la maturité dont il fait preuve, la sagesse avec laquelle sa parole se libère. Bien évidemment, quelques touches de naïveté pointent, rappelant brutalement la réalité de l'âge que présente Victor. Son environnement familial - et plus timidement amical -, ne préconise pourtant pas l'intelligence et la sérénité de son caractère ; ses relations apparaissent effacée face à sa réelle apparence, ne se limitant qu'à l'amour maternel minimum qu'il reçoit abondamment. Curieux et docile, il apparaît comme un petit garçon banal, dans la force de son enfance. Seul sa forte envie d'exister aux yeux de ses proches, de se faire remarquer par sa profondeur et son acuité, font de lui un petit garçon original, qui se détache des modèles traditionnels des enfants de huit ans - Gaspard ou Justine.

Venons-en maintenant aux thèmes bouleversants de L'Eté des lucioles, qui ne sont pas perceptibles aux premiers abords. Abondamment référencé au cours de l'histoire, la famille est l'ancrage premier du récit. Il ne se passe pas une page sans que l'auteur ne parle d'un membre familial de Victor. Cette belle élaboration d'un cadre familial idéal, heureux et paisible sert de fil conducteur pour amener le lecteur à s'interroger sur les secrets familiaux que dissimulent les personnages.
La référence à la pseudo maladie du papa, le syndrome de Peter-Pan, où le refus de grandir, cache en réalité un traumatisme violent, un épisode choquant de son enfance, qui l'empêche d'évoluer dans le monde d'adultes qui l'entoure. Ne pas sous-estimer cette pathologie, qui peut s'avérer bien plus douloureuse qu'il n'y paraît, guérissable non pas scientifiquement parlant, mais bel et bien personnellement et moralement. Un parallèle peut alors se créer entre le père et le fils et la question de la supériorité de maturité peut se poser.
Gilles Paris évoque également l'homosexualité à travers la "deuxième maman" Pilar de Victor, tout en simplicité et en neutralité, comme si le fait d'avoir deux parents du même sexe ne choquait personne. Cette vision moderne de la société familiale actuelle entre parfaitement dans le thème de la famille que développement si chèrement l'auteur.

Le rythme d'émotions de L'Eté des lucioles peut être comparable à un cardiogramme : tantôt doucereux, léger et mignon, dans un univers enfantin joyeux, protégé et aimé, puis un basculement rapide nous emmène au coeur du désespoir, de la tempête, de la tristesse et du drame. Tous les sentiments y passent un à un, l'auteur n'hésitant pas à jouer sur nos fragiles ressentis.

Un petit mot concernant le dénouement (sans dévoiler la fin à ceux et celles qui se seraient laissés tenter par ce livre), pour dire au combien celui-ci ferme admirablement ce roman : dramatiquement adorable, terriblement surprenant et authentiquement réussi.

Un livre émouvant, tout en délicatesse, qui s'interroge sur le modèle de développement familial à travers les yeux d'un jeune enfant de 9 ans. Les lucioles n'ont (je l'espère) pas finies de briller pour cet auteur à succès.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Un joli petit livre pour faire une parenthèse de tendresse et de nostalgie . Bravo à Gilles Paris qui réussit l'exercice de se mettre dans la peau d'un petit garçon de 9 ans qui évoque ses grandes vacances . Ce livre sent bon les souvenirs d'enfance des vacances d'été, on entend les cigales et le bruit des vagues grâce à ses évocations très imagées .
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L'été des lucioles ou comment replonger dans les étés de notre enfance grâce à Victor Beauregard, 9 ans. Les premières vacances près de Roquebrune-Cap-Martin, dans un appartement hérité par François, le père de Victor de sa soeur Félicité sont l'occasion pour Victor de trouver de nouveaux camarades, une mignonne petite copine, des gens différents qui suscitent de nouvelles escapades.
Le récit est écrit avec toute l'innocence de l'enfance. Victor ne comprend pas toujours les amours adolescentes de sa soeur Alicia, les blessures de jeunesse de Pilar, exilée de son Argentine natale et surtout la séparation de ses parents.
" - Et qu'est-ce que tu ne comprends pas ?
- Ben, pourquoi papa ne vit plus avec nous, pourquoi maman ne répond pas à toutes mes questions, pourquoi Alicia aime tous les garçons de son âge, surtout Lorenzo qui n'est pas le bon, pourquoi Pilar ne peint pas d'humains dans ses tableaux, enfin tout ça, quoi! "
L'auteur nous remémore toute la tendresse de l'enfance, l'époque où un baiser sur la joue vous fait changer le coeur de place, où faire des choses en cachette vous donne le frisson. Une époque où même si nous n'y étions pas insensibles, nous ne comprenions pas les douleurs des adultes.
Pourquoi, son père qui refuse de grandir, ne veut-il plus venir à Roquebrune ? La vieille baronne esseulée donnera peut-être quelques pistes à Victor. Ou est-ce la magie des lucioles, ou ces papillons téméraires qui se posent si souvent sur Victor?
Au moment où j'aurais pu me lasser de la douceur de l'enfance, Gilles Paris relance mon intérêt en laissant présager un orage menaçant.
L'intérêt de donner la parole à un jeune garçon, en plus adorable, est d'avoir un style touchant grâce à la naïveté, la curiosité et l'impertinence de l'enfance. Victor est mignon lorsqu'il tombe amoureux de Justine, lorsqu'il discute avec la vieille baronne.
Cette histoire se place au coeur d'une belle région et nous aussi fait découvrir la promenade Le Corbusier avec ses magnifiques villas.
Et puis, nous grandes lectrices qui avons toujours un livre à la main, comment ne pas être touché par la maman de Victor:
" C'est simple, maman lit tout le temps, sauf sous la douche ou quand elle dort."
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Voici le 4ème roman de Gilles Paris, j'ai fini de le lire ce matin même. Je m'empresse de vous écrire mon avis, le roman sortant dans les librairies aujourd'hui même.


Encore touchée ! Que j'aime l'univers enfantin de cet auteur, ses mots simples, la façon dont il retranscrit la vision naïve de la vie vue par un enfant.

Dans ce roman c'est Victor 9 ans qui vit avec sa mère séparée de son papa, un papa qui a le syndrome de Peter Pan, un papa qui n'arrive pas à grandir...

Il y a le soleil, la plage, la mer, les vacances... Alicia sa soeur, Justine son amoureuse, Gaspard son meilleur ami, Pilar sa 2ème maman et tout plein d'autres personnages (la baronne, les jumeaux... ). Je n'ai pas envie de vous raconter trop de l'histoire sinon il n'y aurai plus de découverte - et des surprises il y en a dans ce roman - le résumé en dit déjà beaucoup trop.

Victor est très attachant, c'est lui qui nous raconte cet été particulier, je me suis beaucoup attaché à lui, tout comme à Icare et Simon, personnages des précédents romans de Gilles Paris ("Autobiographie d'une courgette" et "Au pays des kangourous").

Ce roman est un coup de coeur, tout comme les 2 autres romans que j'ai lu de cet auteur, il m'en manque un en fait ("Papa et maman sont morts").

Je me suis laissée embarquée par la magie des lucioles, une lecture si agréable, j'ai eu 9 ans à mon tour, merci à l'auteur Gilles Paris, très jolie histoire, j'ai adoré la dernière partie de l'histoire (on nage dans le fantastique), la fin est magnifique !
Lien : https://influensmans.com/let..
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Victor, un petit garçon de neuf ans vit avec ses deux mamans et sa soeur Alicia. Ses parents se sont séparés deux ans après sa naissance car son père ne voulait pas grandir. Claire sa mère est libraire à Bourg en Bresse et Pilar sa deuxième maman est une artiste peintre qui a du fuir l'Argentine quand elle était enfant.


La petite famille passe ses vacances à Roquebrune au Cap Martin ou le père de Victor, François a hérité un appartement de sa soeur décédée. François refuse d'y retourner mais la famille y passe toutes ses vacances. Victor y fait la connaissance de Gaspard, son meilleur ami et de Justine dont il tombe amoureux.


Les aventures commencent lorsque Victor fait la connaissance de Tom et Nathan, des jumeaux. Avec eux, les trois amis vont arpenter le sentier des douaniers et explorer les villas dont les jumeaux possèdent les clés.

La rencontre avec Hedwige, une baronne venant depuis longtemps à la résidence va permettre à Victor de répondre à certaines questions qu'i se pose sur sa famille paternel et de mettre à jour un secret qui explique bien des choses.


L'été des lucioles, est une vague de chaleur en plein hiver. Un roman qui nous parle avec poésie de la magie de l'enfance. Certains adultes comme François, ne veulent pas quitter cette période d'insouciance, d'autre comme Pilar veulent retrouver le bonheur de leur enfance perdue et Alicia en bonne adolescente veut fou faire pour la quitter. Un roman plein de poésie et de magie on parcourt avec Simon et ses amis le sentier des douaniers et on retourne en enfance. Et pour les habitués d'une certaine librairie de Bourg en Bresse, on retrouve avec plaisir certains traits de notre libraire préférée.
Un très beau roman!!!
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Voici un livre charmant, agréable à lire. C'est la première fois que je lis un livre de cet auteur et je ne suis pas déçu. C'est tout à la fois léger et sérieux. La vie abordée et vue par le regard d'un enfant, par moments peut-être un peu plus mature que son âge.
Victor est un petit garçon qui se pose rarement des questions sur ce qu'il doit faire, sauf en ce qui concerne les filles, mais il s'interroge beaucoup sur le fonctionnement des adultes. Il ne comprend pas pourquoi ses parents, qui s'aiment encore, ne vivent plus ensemble, pourquoi son père refuse de grandir et de venir au Cap-Martin, alors que l'appartement lui appartient.
[...]
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Comme d'habitude, Gilles Paris se glisse à merveille dans la peau d'un enfant, même si celui-ci semble être un peu trop mature pour son âge. Victor est attachant, il simplifie ce que les adultes compliquent, a des réflexions amusantes qui, lorsqu'on y réfléchit bien, dénotent un certain bon sens. Par exemple, lorsqu'il dit que sa soeur ne veut pas manger d'un plat quelconque parce que «ça ferait grossir son petit ventre tout maigre», ou lorsqu'il évoque les «beaux livres»: «C'est à se demander si les autres sont moches.» le livre est jalonné de ce genre de remarques à la fois drôles et graves, en un style vivant, fluide, agréable.
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