Pot de terre contre pot de fer.
Dans le japon féodal, ce serait Akitada Sugawara le pot de terre, nouveau gouverneur d'une province reculée.
Néanmoins accompagné de fidèles et chaleureux compagnons.
Bon, on les compte quand même sur les doigts de la main ses compères. Compliqué alors d'imposer ses directives au seigneur local, qui dispose de son armée et d'un château inexpugnable.
Dès son arrivée, deux meurtres sont commis coup sur coup.
Sugarawa va devoir faire ses preuves s'il ne veut perdre toute crédibilité auprès de la population...
Un enquête plaisante, et une description convaincante de ce Japon féodal.
Des longueurs par contre, et la fin n'est pas des plus marquante.
(plus d'avis sur PP)
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Dans la série des achats chez Emmaüs, ce roman est une découverte joyeuse du Japon en 981. J'ai beaucoup aimé, les personnages, l'histoire, qui m'a fait penser au Juge Ti bien sûr, mais bon, il n'y a pas compétition :)
La documentation offre un support solide à l'intrigue, bien que l'attention portée par Sugawara Akitada me paraisse un peu "moderne"?
J'ai trouvé un second volume de cet auteur avec le même personnage, j'espère trouver autant de plaisir à le lire.
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Pour ainsi dire, cette enquête policière ne se présente pas comme celles de nos contrées européennes et modernes. Déjà, c'est sur la durée que l'enquête est résolu. Et c'est plusieurs crimes et/ou mystères qui sont résolus.
Ensuite, le lecteur découvre une façon de vivre qui lui est inconnue (si elle est possiblement vraie) et le caractère des personnages.
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C'est un polar qui se lit, disons, et au final, je n' ai pas grand chose de plus à dire. La plume se lit sans être remarquable, l'intrigue est classique et à peu près efficace, le héros intègre entouré de serviteurs un peu plus piquants et attachants.
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C’était difficile, pour cette jeune femme, de diriger un commerce avec un mari pareil. Imaginez une fourmi qui traînerait un âne mort.
Je n’approuve pas la cruauté gratuite envers ceux qui ne peuvent pas se défendre.
Il faut bien travailler pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent.
On dit que les fantômes des morts crient pour obtenir justice.
On ne peut pas condamner sans preuve.