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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si vous aimez les enquêtes rondement menées, les investigations scientifiques pointues, passez votre chemin car il n'y a rien de tout cela dans Notre quelque part. Il y a bien une enquête, mais elle n'est qu'un prétexte pour mettre un pied et même les deux dans la culture africaine de ce village de brousse du Ghana.

Si une jeune femme, maitresse d'un ministre, ne s'était pas égarée à Sonokrom, village perdu dans la brousse, elle n'aurait jamais fait cette découverte sinistre et puante dans la case d'un planteur de cacao. Bien sûr, la police déboule en nombre considérable sur les lieux de ce qu'on ne peut nommer crime puisqu'on ne sait à quoi on a affaire. Les moyens déployés sont à l'aune de la réputation du ministre et de l'ambition de l'inspecteur principal Donkor, corrompu jusqu'à la moelle, sinon, pourquoi se soucier d'une histoire au fin fond de la brousse parmi les habitants incultes. Et ce mystère sans corps ni coupable doit être traité comme une scène de crime. L'affaire doit se régler scientifiquement avec un coupable idéal, le tout avec un rapport savant et magistral pour les huiles du gouvernement. Et c'est à Kayo que l'on fait appel, Kayo qui a obtenu en Angleterre son diplôme de médecin légiste et qui se morfond dans un laboratoire d'analyses médicales. Bien malgré lui, il doit obéir à l'inspecteur Donkor.
« La joue de l'inspecteur principal tressauta : C'est d'accord. Mais je veux un rapport complet pour le ministre. Style…Les experts »
Et voilà notre jeune homme chargé d'une enquête sur un disparu qu'il va mener scientifiquement grâce à sa mallette magique de légiste. Mais dans ce village, on est bien loin d'Accra et de son modernisme. Ici, il faut respecter les coutumes et écouter les histoires des anciens. Voilà qu'aux méthodes scientifiques et éprouvées viennent s'ajouter l'histoire des esprits. Il y a cette malédiction dont parlent le féticheur et le chasseur, il y a cette histoire de violence familiale. Et il y a des choses étranges qui se passent dans la forêt. Abandonnant ses recherches ADN, Yoko va s'immerger dans cette culture tribale pour approcher au plus près de la vérité. Et c'est là que le récit devient intéressant car on pénètre dans l'histoire des uns et des autres, tous mêlés à l'affaire mais qui s'en remettent aux ancêtres pour régler les litiges.
Quant à l'inspecteur principal, ce qu'il veut, c'est une conclusion d'enquête qui serve ses intérêts personnels, rien d'autre !
Deux cultures, deux mondes se côtoient dans un mélange savoureux et dans la jubilation de la langue, car tout est conté avec force paraboles et proverbes par les habitants de Sonokrom tout en buvant du vin de palme et en mangeant fufu ou sauce palabre.
Après un début un peu fastidieux, on se retrouve plongé dans le chaudron bouillant des traditions orales et des coutumes d'un village tribal qui sait résoudre ses conflits avec sagesse, bien loin de la corruption et de l'arrogance de la ville.
Il faut souligner la virtuosité de la traductrice, Sika Fakambi, qui a su rendre exubérante et très colorée la langue parlée.
J'ai trouvé ce premier roman singulier, dépaysant et réjouissant.



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Dans un village au centre du Ghana, des restes humains sont retrouvés dans une case . Dans ce même village se trouve la maitresse d'un ministre . Ce dernier demande à la police de rapidement faire le jour sur cette affaire. Les habitants semblent plus habités par le vin de palme que par l'envie d'aider les policiers.

Belle découverte que ce "notre quelque part " qui envoie un message fort en faisant se rencontrer le monde la ville et ses techniques modernes avec celui de la "brousse", ses croyances et ses traditions.
Et le contraste est saisissant, plein d'humanité, de croyances, plein d'Afrique dans tous ce qu'elle a de magique pour nous occidentaux.
Il y a Accra, sa civilisation ,ses bouchons, ses quartiers riches, ses fonctionnaires corrompus et il y a le village où les habitants passent leur soirée à boire du vin de palme en mangeant du Fufu tout en s'abreuvant de croyances et de récits faisant la légende du lieu. c'est frais , écrit dans une langue qui mêle le style local et un écrit plus conventionnel. Sans que cela ne soit nullement dérangeant.

"Mais après tout, de quel droit aurait-il pu lui, Kayo, arriver dans ce village et prétendre balayer d'un geste les traditions de ces gens, les coutumes , et précipiter dans le chaos tout un monde, au nom d'une science qui, pourtant, n'était pas dénuée d'incertitudes ?"
Tout est dit...
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Un roman surprenant où se superposent deux Afrique: celle des traditions et des croyances, du vin de Palme, des cases, représentée par un petit village et celle de la modernité, de la "civilisation", des bouchons, des quartiers riches représentée par la ville d Accra.
On se trouve au Ghana. Kayo a fait ses études en Angleterre et travaille dans un laboratoire d'analyses. Il est soudain sollicité, kidnappé conviendrait mieux, par la police pour résoudre une affaire où la police a besoin de la lumière des experts (comme la série des experts). La petite amie d'un ministre en pourchassant un oiseau a découvert quelque chose de bizarre dans une case. Des restes humains? du placenta?
Kayo, qui n' a pas le choix, se met à enquêter.

Certains passages sont très drôles. L'écriture propose également l'opposition entre la tradition et la modernité. C'est dépaysant comme histoire parfois déstabilisant.
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Dans un petit village au coeur de la forêt, au Ghana, le vieux Yao Poku observe une agitation inhabituelle. Une voiture passe, une jeune femme aux cuisses maigres comme celles d'une antilope pénètre dans la case de son voisin et en ressort en criant. Plus tard, des policiers viennent l'interroger au sujet de restes humains dans la case. A Accra, Kayo, un jeune diplômé qui travaille dans un laboratoire est sollicité pour enquêter dans ce village. Son patron refuse qu'il prenne un congé, mais la police ne manque pas de ressources pour obtenir la participation plus ou moins volontaire de Kayo à leurs recherches.
Voici, en bref et sans trop en dévoiler, le sujet du roman, qui brasse deux langues, celle de la ville et celle du village (bravo pour le traducteur pour les passages dans une langue émaillée d'expressions originales consacrés à Yao Poku !) qui mélange deux cultures et surtout qui fait sourire de ce décalage délicieux entre technologies modernes et de croyances séculaires.
J'ai eu un coup de coeur pour les descriptions d'Accra et son bord de mer, du village et des villageois, de la forêt équatoriale, j'ai eu beaucoup de sympathie pour les personnages, je me suis agacée de la pesanteur administrative et du fonctionnement anarchique de la police, j'ai surtout passé un très bon moment de lecture, à suivre une enquête tranquille mais qui trouvera une résolution surprenante, à me baigner dans l'écriture fluide et agréable. Cela faisait longtemps que je le guettais à la bibliothèque et je n'ai pas été déçue !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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La queue de l'oiseau bleu, tel est le titre original du premier roman du ghanéen Nii Ayikwei Parkes, devenu en France : "Notre quelque part". Que cette traduction surprenante n'indispose pas les lecteurs car, au contraire, celle-ci est tout au long du livre absolument remarquable, rendant justice à la virtuosité de l'auteur qui mélange parler académique et langue populaire d'Afrique. C'est l'un des intérêts de ce vrai faux roman policier qui passe avec aisance des cercles "modernes" d'Accra, la capitale, au Ghana profond, dans un petit village où les légendes se perpétuent et se révèlent parfois tellement proches de la réalité qu'elles peuvent permettre de résoudre une enquête sur un crime inexpliqué qui laisse perplexe le médecin légiste "made in England", lequel va retrouver aussi bien les racines de son pays que la vérité. Avec humour et truculence, Parkes nous présente ce scientifique digne d'un épisode d'une série policière virtuelle qui pourrait s'appeler "Les Experts Accra". le vin de palme coule à flots dans ce récit picaresque mais il ne faut pas s'y tromper : la critique sociale est omniprésente. Pour évoquer la corruption généralisée aussi bien que le sort des femmes, autant désirées que maltraitées. Notre quelque part est un roman mené de main de maître, narquois, joyeux et dramatique, ancré dans un paysage africain en mutation, loin de tous les clichés qui collent à la peau du continent. Une lecture divertissante, certes, mais qui donne matière à réflexion. N'est-ce pas, euh, quelque part, la définition d'un bon livre ?
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Au départ c'est un peu déstabilisant de suivre le récit de Yao Poku, le chasseur d'un village, qui assiste à un crime et à l'enquête de la police. Et puis, petit à petit, dans la moiteur ghanéenne, une tension se crée. La police ne parait pas très compétente, le médecin légiste est alcoolique et il va cuver son vin avec les habitants du village. Alors la police, constituée d'étranges personnages, soit incompétents, soit corrompus, soit soumis à la vindicte des hautes autorités, se doit d'embaucher un nouveau médecin légiste, digne de ce nom, pour découvrir l'origine de la masse informe dans la case de Kofi Atta.

Et nous suivons Kayo, diplômé de médecine, vulgairement employé dans un laboratoire d'analyses médicales et traité comme un moins que rien, qui tente de démêler cette affaire tout en tentant d'ignorer les problèmes de corruption auxquels la police veut le soumettre. Et c'est avec brio que l'auteur parvient à nous emmener avec lui dans une Afrique bien loin des clichés dont le chef de la police parle, le stéréotype des enquêtes policières occidentales, comme celles des "Experts". Car ce que Kayo va découvrir, et nous avec, c'est qu'en Afrique, et en particulier dans ce petit village d'Afrique de l'Ouest, on ne peut écarter les traditions et les récits des Anciens de la Science.

Méticuleux, raisonnable, Kayo va pourtant tout essayer pour rendre cette investigation le plus rationnelle possible. Et entraîné par les récits de vieilles légendes, les récits des Anciens, il va découvrir une vérité inéluctable et ne pourra pas lutter contre le poids des traditions. Il devra choisir son camp.

J'ai adoré ce roman qui fut un véritable coup de coeur car il est à la fois magnifiquement écrit, d'une écriture subtile, poétique, empreinte des traditions orales d'Afrique, et en même temps c'est un polar rythmé et précis qu'il faut lire absolument !
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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La présence de ce qui pourrait être des restes humains dans une case du village de Sonokrom suscite une grande émotion, tant parmi la communauté locale que chez la jeune femme à l'origine de la découverte. Celle-ci étant qui plus est la maîtresse en titre d'un ministre, l'affaire prend vite une dimension politique et la police d'Accra est chargée de l'enquête. Ce qui fait bien l'affaire de l'inspecteur principal Donkor qui se verrait bien gagner quelques galons dans l'aventure ! Sauf que certains indices dépassent les compétences de son équipe et que la présence d'un médecin légiste ayant de solides notions de police scientifique serait bien utile.
Voici donc l'histoire de Kayo, jeune et brillant légiste tout juste rentré d'Angleterre où il a étudié et collaboré avec la police des Midlands, pas tout à fait prêt à travailler avec la police ghanéenne jusqu'à ce que celle-ci l'enlève et lui fasse une proposition qu'il ne pourra pas refuser… Kayo a longtemps vécu loin du Ghana et sa connaissance du pays est plutôt limitée à la capitale. Son arrivée et son séjour à Sonokrom vont donc lui réserver quelques surprises et lui demander de grandes facultés d'adaptation. Il y rencontrera un vieux chasseur gardien de la mémoire, le guérisseur local, un malafoutier et un mystérieux musicien, et y récoltera témoignages et informations autour de quelques calebasses de vin de palme.
Notre quelque part (Tail of the Blue Bird) mêle le roman policier classique (enquête de proximité et travail scientifique) et le conte traditionnel (grâce aux histoires édifiantes de Yao Puku, le chasseur). Au-delà de l'enquête proprement dite, c'est aussi un roman d'initiation, entre cultures africaines et européennes, moeurs villageoises et urbaines, tradition et modernité. Kayo est un garçon rangé : il vit chez ses parents, est sérieux dans son travail, ne boit pas, respecte ses aînés, traite les femmes avec respect… Avec toutes ces qualités et malgré ses compétences en criminalistique, le mystère de la case de Kofi Atta n'est pas facile à résoudre et il devra bien écouter le vieux chasseur et ses histoires traditionnelles pour réussir ; il y a donc du mystère et aussi un peu de réalisme magique dans Notre quelque part. Les étiquettes traditionnelles se mélangent, comme les langues - anglais, twi, ga, pidgin… - dans le récit poétique de Parkes. Signalons à ce propos la remarquable traduction en français de Sika Fakambi, qui lui a valu le prix Laure Bataillon en 2014.
Un très grand roman donc (à l'humour souvent caustique) qui dépasse les genres littéraires, dans lequel la sagesse traditionnelle s'allie à la raison scientifique et qui n'élude pas les questions de société comme la corruption ou les violences domestiques. La fin, légèrement floue (mais peut-il en être autrement), laissera le lecteur sur quelques interrogations, mais il aura passé un excellent moment.

Lien : http://www.polars-africains...
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Dans un village du Ghana comptant une douzaine de famille, un amas ressemblant à des restes humains est retrouvé dans une case. Les premières investigations menées à la va vite ne donnent rien et ne permettent même pas de définir ce que sont ces restes. Mais comme la maîtresse d'un ministre est impliquée dans la découverte, l'inspecteur principal Donkor décide de se saisir de l'affaire en vue d'accélérer son avancement. Il envoie au village, en utilisant la corruption et la violence, un jeune médecin légiste formé en Angleterre, Kayo Odamtten, avec l'ordre de résoudre l'affaire rapidement, si possible en y ajoutant une envergure internationale.

Au lieu de braquer les habitants, comme l'ont fait les premiers policiers venus s'occuper de l'enquête, Kayo va, tout en menant des investigations rigoureuses, prendre le temps d'écouter les anciens, de demander l'autorisation d'enquêter au chef du village et de suivre les recommandations du féticheur.

C'est un régal de suivre les échanges en langue populaire africaine (un peu comme dans les livres d'Alain Mabanckou). D'ailleurs chapeau au traducteur qui a su garder l'aspect vivant de ce langage.

La description de la ville d'Accra, avec ses bouchons, sa pollution et sa corruption est en complet décalage avec la vie de village où les anciens sont entendus, boivent du vin de palme en écoutant la radio sous l'arbre central et où les croyances sont prépondérantes.

On suit l'enquête qui oscille entre techniques scientifiques et contes traditionnels.

Un roman à l'écriture poétique qui nous fait voyager et permet aussi d'évoquer les problèmes d'un continent en mutation comme la corruption ou la place des femmes.

Les adeptes des polars scientifiques ne trouveront peut-être pas leur compte dans les détours oniriques que prend l'histoire, mais moi j'ai beaucoup aimé ce flou qui rend l'histoire vivante.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Kayo, de son nom complet Kwadwo Okai Odamtten est un jeune homme ghanéen qui a suivi des études de médecine légale en Angleterre et travaille aujourd'hui dans un laboratoire privée d'analyses. Il est contacté par un sergent de la police ghanéenne puis contraint de travailler pour l'inspecteur principal Donkor suite à la découverte de tissus humains dans un village. Entraîné dans un système politique et judiciaire de combines, Kayo, par son intégrité, réussit à mener l'enquête guidé par Opanyin Poku, un vieux chasseur, les ancêtres et les traditions.
J'ai apprécié le style de l'auteur qui témoigne de la pensée et des coutumes du Ghana. le langage est restitué. Je me suis égarée parfois dans les contes rapportés par le chasseur. J'ai passé un agréable moment.
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Yao Poku, vieux chasseur, détenteur de la mémoire des légendes de son village est à peine surpris quand il voit débarquer une jeune femme à la jupe trop courte qui se met à hurler en sortant de la case de Koffi Atta. Elle y avait suivi un oiseau bleu mais y a trouvé une masse sanguinolente et puante. Masse placentaire ou forme humaine? La jeune femme étant la maîtresse d'un ministre, l'inspecteur principal Donkor est chargé de résoudre bien vite cette affaire.

Pour cela, il fait appel à Kayo, un médecin légiste qui a fait ses études en Angleterre. C'est à l'âge de dix ans, en découvrant le corps de son grand-père noyé que Kayo avait décidé de devenir médecin légiste. Trouver des raisons scientifiques face aux suspicions habituelles de sorcellerie, telle était son ambition. Donkor lui demande de rédiger un rapport digne des Experts, sa série favorite.

Kayo quitte à contrecoeur son laboratoire biomédical et ses amis du Millie's avec lesquels il boit chaque soir le vin de palme. Mais il sait que cette expérience sera peut-être l'occasion d'intégrer la Police d'Accra qui avait initialement évincé son dossier. le jeune homme, flanqué du policier Garda, arrive au village, sur le terrain de l'enquête. En respectant les coutumes locales, il se fait accepter par Yao Poku et Oduro le féticheur malgré ses méthodes d'expert occidental. Il numérote les indices, prend des photos, relève des traces et des empreintes avec ses lunettes filtrantes et sa torche UV.

Chaque soir, Kayo et Garda rejoignent Yao Poku et Oduro à la buvette locale chez Akosua Darko. Là buvant du vin de palme et mangeant du fufu, Yao Poku leur raconte l'étrange histoire d'un cultivateur de cacao et de sa fille, une histoire qui pourrait bien donner des idées à Kayo pour résoudre son enquête.

En abordant Notre quelque part, le dépaysement est total. L'auteur mêle la culture locale et les apports occidentaux. La traduction laisse quelques passages en dialectes locaux pour une meilleure immersion dans la culture africaine. Les locaux utilisent ce que l'homme blanc anglais a pu apporter mais ils savent que ce qui est écrit dans l'Histoire n'est que mensonge face aux légendes locales. Si le médecin légiste tente d'expliquer la mort, seuls les ancêtres détiennent réellement ce pouvoir.

Nii Ayikwei Parkes séduit avec ce premier roman non dénué d'humour. Un roman étonnant qui montre toute la complexité d'un pays en évolution entre modernité occidentale et coutumes ancestrales. L'auteur esquisse les différences entre jeunes cadres de la ville d'Accra et villageois proches des mythes africains. Les personnages sont particulièrement attachants. Conscients de la corruption omniprésente, de la violence ambiante, ils continuent avec légèreté à chanter, boire le vin de palme et raconter des histoires.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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