Astrid Bromure, tome 5 : Comment refroidir le yeti

Il neige chez Astrid et elle s'ennuie...
Heureusement, cela sera de courte durée.
Un yéti vient de s'échapper lors de son transfert au zoo et bien sûr, c'est sur la terrasse de la très haute maison d'Astrid Bromure qu'il vient se réfugier.
Quelle aubaine pour notre malicieuse et débrouillarde héroïne. Voilà de quoi occuper ses journées d'hiver !

Un album toujours aussi plaisant à lire. J'ai particulièrement aimé dans celui-ci l'attitude de la mère, à dix mille lieues de la réalité et très bornée dans ses a priori !

Un dessert servi par l'Abominable Homme des Neiges ? Volontiers !

Il neige, Astrid est confinée en haut de son gratte-ciel elle avec ses parents et le personnel. On apprend à la radio que le yéti, destiné au zoo de la ville, s'est échappé. On est parti pour une cure d'espièglerie car évidemment, le Yéti va faire irruption dans la vie d'Astrid et provoquer du ramdam chez les riches. Voici une histoire pleine de quiproquos, de bouleversements, de situations burlesques, c'est un huis-clos qui bouge sans cesse, un très bon épisode de la série (ils sont tous bons), drôle, rythmé, on fait le plein d'espièglerie, une lecture pétillante et rafraîchissante !

Chaque année, j'attends avec une impatience non feinte, un nouvel album mettant en scène l'irrésistible Astrid Bromure. J'étais donc ravie de retrouver cette chère Astrid dans Comment refroidir le yéti, sa cinquième aventure et une fois encore, le charme a opéré car j'ai adoré cet opus tout aussi réussi que les autres.

J'ai vraiment un coup de coeur pour cette série très jeunesse plutôt destinée aux 7 / 9 ans que je trouve so vintage avec ses illustrations de style années 20 (époque où se passe les intrigues) et les dialogues savoureux des personnages qui plairont aussi bien aux adultes qu'aux enfants avec des piques, des gags et des traits d'humour à chaque page et des situations scabreuses pour notre Astrid et sa famille qui se retrouvent aux prises avec le fameux abominable homme des neiges qui est loin d'être aussi méchant qu'on le prétend !

Cette tempête de neige qui secoue New York sera l'occasion pour Astrid de vivre une chouette aventure et se faire un nouvel ami en la personne du yéti, amitié qui permettra également à son père de se débarrasser à bon compte du dernier étage de sa toute nouvelle tour dont personne ne veut pour cause de froid extrême.

Comme toujours, pas de répit ni d'ennui pour le lecteur grâce au scénario de Fabrice Parme qui multiplie les rebondissements de la première à la dernière page. Outre l'histoire et l'humour, j'adore l'atmosphère délicieusement vintage qui se dégage de cette série : le graphisme, les couleurs, la typographie, les décors, les visages expressifs… le travail de Fabrice Parme est un vrai régal pour les yeux d'autant plus que l'ensemble du travail éditorial est soigné, comme toujours chez Rue de Sèvres qui offre décidément à ses jeunes lecteurs des bandes dessinées réussies tant sur le fond que sur la forme.

Les dialogues de Fabrice Parme sont toujours aussi bons et font mouche à chaque fois par leur drôlerie et leur intelligence, avec comme toujours un joli message sur la tolérance et l'acceptation des autres. Une série qui ne s'essouffle pas et que je vous recommande chaudement que vous soyez petit ou grand !

Vous l'aurez compris Comment refroidir le yéti est une bande dessinée loufoque à mettre entre toutes les mains dès 9 ans, et ce n'est pas mon Sami-Chameau de fils qui dira le contraire car il adore aussi, et attend chaque tome avec beaucoup d'impatience ! Comme quoi, Astrid plaît aussi aux garçons…
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Le yéti s'est échappé. de vilains messieurs voulaient le mettre dans un zoo. La peur rôde. Et il va (évidemment) croiser les pas d'Astrid Bromure...

Le reste se devine sans peine. Entre Astrid et le yéti, c'est l'amitié forte et indéfectible qui finit par s'installer. D'autant que le yéti semble béni d'un don de divination qui plaît beaucoup au paternel d'Astrid, surtout quand il s'agit de deviner le tiercé dans l'ordre.

BD jeunesse bourrée de références cinémato- ou bibliographiques. le New York dépeint évoque les années 20 ou 30. La mise en couleur est soft, le trait fluide. L'ambiance est bon enfant. Il se dégage une tendresse rassurante et le tout se lit avidement dans la bonne humeur. Pourquoi est-ce si court... 30 planches, c'est bien peu quand il s'agit d'Astrid Bromure.

Il fait froid et Noël approche à grand pas. Astrid me tend la main pour qu'on aille ensemble attraper le yéti. Quelqu'un l'a enfermé dans une cage et il a réussi à s'échapper jusqu'au manoir des Bromure. Les allusions cinématographiques et les petites blagounettes m'ont fait sourire. C'est si bon enfant ! Aucun doute, je poursuivrai ses aventures !