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3,95

sur 230 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très bon roman historique avec l'enquêteur Nicolas le Floch. Il est utile d'avoir déjà lu des épisodes précédents, surtout les premiers pour apprécier les relations entre les très nombreux personnages. le Paris et la vie en France durant la fin du règne de Louis XVI y sont décrits avec la bonne plume de l'auteur JF Parot. L'enquête à partir du premier meurtre va se compliquer avec plusieurs aboutissants pouvant mettre en péril le roi, la reine, la France. Des personnages réels de l'époque sont en scène avec ceux du roman, et, comme toujours, des repas bien goûteux qui donnent l'eau à la bouche sont décrits avec force détails.
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Et voilà, encore une enquête de Nicolas le Floch menée de main de maitre. D'ailleurs il s'agit précisément de la onzième de notre commissaire au Chatelet.
Nous sommes en 1783 et l'Europe subit de curieux phénomènes climatiques. En effet, un volcan est rentré en éruption en Islande et les conséquences ne sont pas des moindres puisqu'un halo continuel empêche que le ciel soit véritablement dégagé. Il n'y aura que certains scientifiques (dont notre éminent chirurgien Secmagus) qui seront capables de faire les liens entre cette météo fort bizarre et l'éruption du volcan, n'oublions pas que le réseau d'information prenait un peu plus de temps à l'époque que de nos jours.
Nicolas le Floch va être mandaté par la reine Marie-Antoinette pour enquêter sur le décès un rien mystérieux d'un de ses proches. En effet, ce noble est mort piétiné par son cheval sans aucun témoin.
Il faudra peu de temps à notre marquis de Ranreuil pour decouvrir qu'il s'agit d'un meurtre et que le cheval n'en a été que l'instrument.
L'enquête va très vite s'épaissir et les suspects foisonnent. Quels sont les liens avec la fausse monnaie qui circule en ce moment ? Et est-ce que la reine ne serait pas plus mêlée à cette histoire qu'elle ne le laissait entendre ?
Nicolas va croiser certains personnages comme Cagliostro et la comtesse de la Motte-Valois qui va bientôt se faire connaitre dans une affaire on ne peut plus célèbre.
Il devra aller jusqu'en Angleterre pour pouvoir avancer dans son enquête qui est , il faut le dire fort compliquée ( ce qui est souvent le cas chez Jean-François Parot )
Une fois de plus j'ai aimé la plume de l'auteur qui nous emmène avec beaucoup de talent dans cette France de la fin du dix-huitième siècle. On sent parfaitement les prémisses de la révolution qui aura lieu dans six ans…
Et j'avoue que retrouver l'entourage de Nicolas est toujours un plaisir renouvelé.


Challenge Séries 2019
Challenge A travers l'histoire 2019
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Une enquête de Nicolas le Floch qui suit en tout point la recette habituelle, si je puis dire. Connaissant le goût de l'auteur pour la gastronomie, je pense pouvoir m'octroyer cette image de bon goût.

Nicolas le Floch est chargé d'une affaire délicate, compromettant des Grands du royaume. Ici, il s'agit de Marie-Antoinette, tout à son démon du jeu. Endettée, elle finit, par ses accointances avec les Polignac, à faire appel au Vicomte de Trabard pour l'aider, lequel est justement retrouvé piétiné par son étalon. Accident ou meurtre? Telle est la question.
Nicolas déroule ainsi le fil de ses investigations, faisant émerger un certain nombre de mensonges, faux-semblants et tromperies. La victime est loin d'être aimable et beaucoup avaient intérêt à la voir morte. Des investigations qui nous perdent quelques fois ( toujours le petit bémol de cette série) mais une résolution à la hauteur. le tout sur fond d'un vocabulaire du XVIIIe s qui rend l'immersion historique réussie. A cela s'ajoute les éléments de l'époque : un volcan dont les contrecoups d'une éruption a des conséquences sur toute l'Europe, un siècle des Lumières, marquées par de nombreuses invention comme l'essor de science plus ou moins "réalistes et efficaces" et une noblesse et royauté de plus en plus en décalage avec le reste du peuple français. On est en 1783 et Parot nous rappelle fréquemment que la menace de la Révolution se tisse à l'horizon... Enfin, et pas des moindres, ses petites recettes gastronomiques qui parsèment le récit, comme une pause légère dans une intrigue sombre. L'occasion d'un gueuleton est toujours l'occasion de beaucoup d'humour et de légèreté. Et en prime, nos papilles salivent...

Challenge A travers l'histoire 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021

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Les romans de Jean-François Parot sont toujours très complets, très documentés et surtout très bien écrits. L'année du Volcan ne déroge pas à la règle. Basé sur des faits réels, historiques, tant des caprices météorologiques que des intrigues de cour, l'auteur nous emmène une fois de plus dans les secrets d'une enquête qui débute par une mort qui s'avère très vite être un homicide mal déguisé en accident. L'intérêt que porte la Reine Marie-Antoinette à cette affaire ne laisse pas de piquer notre curiosité et le déroulement des investigations menées par Nicolas le Floch sera à la mesure des enjeux politiques et financiers, et grâce à l'entregent du “Cavalier de Compiègne” les complots ourdis par de bien sinistres individus seront déjoués au terme du roman.
Nous retrouvons comme dans un feuilleton à succès les personnages qui nous sont chers, de Bourdeau à Secmagus en passant par Sartine et le Noir, sans oublier Samson, Noblecourt et toute sa maisonnée. Une mention spéciale à La Paulet nous régalant de ses proverbes détournés et en fugace apparition La Satin qui oeuvre toujours en secret à Londres. Nous croiserons à l'occasion Cagliostro en quête de proies crédules, les instigateurs d'une affaire rappelant celle du collier de la Reine, Pilastre de Rozier dans sa première ascension de montgolfière “habitée”, et de trop nombreux malandrins trafiquants de fausse-monnaie et de libelles assassins.
La mécanique est bien huilée, les protagonistes typés à la perfection et le vocabulaire est toujours l'occasion de découvertes littéraires pour les gourmands de mots.
Pourquoi pas cinq étoiles alors ? Eh bien parce que Jean-François Parot se régale tellement dans son écriture et ses expressions imagées du langage du XVIIIe, qu'il en oublie d'être plus concis et que chacun de ses romans - pour aussi excellents et agréables à lire soient-ils - est toujours un peu plus long que les précédents et qu'on en vient quelquefois à regretter l'écriture plus dense des toutes premières enquêtes du “Marquis de Ranreuil”. (cf. L'homme au Ventre de plomb ou Les Blancs-Manteaux). Mais que les lecteurs habitués ou futurs se rassurent, c'est encore un très bel ouvrage qui complète cette série historique et policière.
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Un bon volume qui ne peut que satisfaire les amoureux de cette série policière. Tous les ingrédients y sont alors certes l' intrigue est en demi-teinte, riche en rebondissement des plus théâtraux avec certains personnages tracés à la va-vite mais l' histoire fonctionne d'autant plus que Jean-François Parot excelle dans ses descriptions d' une société en pleine mutation.
C'est la première fois en onze épisode que j'ai l' impression de découvrir un Nicolas LeFloch qui a vieilli, il est moins vif, se fait plus nostalgique, il paraît plus fragile. Ceux qui l'entoure l' inspecteur Bourdeau, aux aspirations de plus en plus égalitaires, son fils, ses amours, etc prennent de plus en plus de place.
Une série que j'ai hâte de poursuivre.
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Les aventures de Nicolas le Floch se suivent et ne se ressemblent pas ... pour ce qui est de l'intrigue en tout cas.
Cette nouvelle aventure se déroule en 1783, Louis XVI est un roi plutôt méconnu et terne en comparaison de ses aïeux, qui peine à s'imposer : "Le feu roi avait le jugement sain, mais s'en remettait, hélas, à ceux qui parlaient haut, estimant trop mal son propre bon sens et ses capacités. Louis XVI détenait cette même qualité de discerner le bien et le meilleur, cependant, quelle que fût sa certitude ou son raisonnement, il les conservait par-devers lui, renonçant à trancher et, en fin de compte, à imposer.", et dont la fonction lui pèse plus qu'autre chose : "Gouverner, c'est toujours faire des choix entre des inconvénients, fussent-ils rudes pour une âme tendre.".
La Reine confie une mission sous le sceau du secret au commissaire le Floch : enquêter sur la mort du Vicomte de Trabard, piétiné par un cheval, ce qui conduira le commissaire aux Affaires extraordinaires notamment en Angleterre où il n'y a pas que des amis, et à rencontrer deux personnages mystérieux : le Comte de Cagliostro et la Comtesse de la Motte.

Nicolas le Floch vieillit, il est revenu sur certaines de ses illusions mais ne mène pas pour autant une vie moins trépidante et n'en côtoie pas moins la mort : "La mort est notre attente. C'est un chemin difficile sur lequel on avance à reculons. La distance qui nous en sépare est toujours trop courte. Il faut s'y résigner.".
Il s'adoucit auprès d'Aimée d'Arranet, une jeune femme vive d'esprit aux idées féministes et rêvant d'égalité entre hommes et femmes : "N'avons-nous pas le droit je juger des choses et des gens ?", et recueille toujours des bons conseils auprès de son ami Aimé de Noblecourt, qui lui aussi vieillit et se laisse séduire par les nouvelles idées et courants de pensée qui émergent : "Janus a deux faces, Noblecourt épousait alors son siècle. le sentiment le portait à regretter un passé qui se confondait avec sa jeunesse, mais la raison lui faisait admettre la nécessité d'un changement que les idées des philosophes et sa propre aménité imposaient.".
Les prémices de 1789 se font déjà ressentir, le peuple commence à inquiéter certaines personnes, à commencer par Nicolas le Floch, tandis que son fidèle adjoint Bourdeau laisse échapper quelques phrases laissant prévoir ce qui se déroulera quelques années plus tard, à savoir un renversement de la bourgeoisie et du clergé par les gens du peuple.
"On pouvait tout espérer du progrès et des lumières de la raison.", des progrès se font à grand pas à cette époque et les Lumières des philosophes éclairent encore les salons les plus avisés, mais l'ombre de la Révolution plane, à l'image de ce ciel assombrit, de ce soleil obscurcit, de ces multiples orages ravageurs, de la chaleur étouffante, d'un air parfois irrespirable et semant la mort venant d'Islande et d'un volcan entré en éruption.
Il serait bien naïf de croire que Jean-François Parot s'est inspiré d'un autre volcan islandais ayant semé en 2010 une petite panique en Europe, le Laki est bien entré en éruption en 1783 et ce jusqu'en février 1784, causant de nombreux dégâts et morts en Islande mais également dans d'autres pays d'Europe, et provoquant un dérèglement climatique les années suivantes qui, entre les sécheresses, les hivers très rigoureux, les orages de grêle qui détruisirent les récoltes en 1788, causât famine et pauvreté, deux facteurs importants qui provoquèrent la Révolution Française.
A l'image des autres volets des enquêtes de Nicolas le Floch, les à-côtés de l'histoire sont toujours extrêmement documentés et précis, tout comme les recettes de cuisine qui égayent aussi bien le lecteur que les personnages et le parler et les expressions de l'époque.
Jean-François Parot maîtrise son sujet et il le montre, c'est l'une des forces de cette série qui permet par la même occasion d'apprendre des anecdotes tout en retraçant de façon fidèle la vie à l'époque et les règles qui prévalaient à Versailles.
D'un autre côté, je ne peux que constater dans cette nouvelle aventure ce que j'avais déjà remarqué dans de précédents volumes, à savoir une histoire qui s'étale en longueur, qui tarde à se mettre en place et à amener des pistes et qui se résout trop rapidement à la fin, un travers que je ne trouvais pas dans les premiers volumes de cette série.
Au final, il faut attendre longtemps, trop longtemps, pour que l'enquête sur la mort du Vicomte de Trabard se mette en place, encore plus pour avoir une ébauche de pistes et non de nouveaux tiroirs qui s'ouvrent et viennent alourdir l'intrigue, alors que la résolution et les tenants et les aboutissants sont expédiés en quelques pages.
Et avec un roman ayant pour titre "L'année du volcan", je m'attendais à en entendre parler beaucoup plus, alors que tout ceci n'est qu'évoqué à certains moments, ma curiosité sur ce point n'a pas été complètement satisfaite.
Il faut alors chercher la raison de ce titre dans les faits qui se jouent pendant l'année où le volcan est venu perturber l'Europe.
Par contre, la couverture est non seulement belle et bien choisie mais trouvera son explication dans l'épilogue de cette nouvelle aventure du commissaire aux Affaires extraordinaires.

"L'année du volcan" est un bon cru des aventures de Nicolas le Floch, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ce personnage et son entourage ainsi que le Paris du 18ème siècle si bien rendu à la vie par Jean-François Parot, et malgré une intrigue qui tarde à se trouver et traîne en longueur ce n'est pas encore demain la veille que j'abandonnerai Nicolas le Floch à son destin, d'ailleurs, elle est pour bientôt sa nouvelle enquête ?
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Nicolas est inquiet : le temps est bizarre, une brume persistante nuit et jour, des couchers de soleil orangés, et une odeur de souffre par moment. Il ne le sait pas encore mais un volcan en Islande a explosé et une chape de poussiere s'est répandue sur la Terre. L'ambiance est étrange, un certain énervement monte, que son fidèle sent plus et mieux que lui, la reine et sa coterie sont sans arrêt dénigré, moqué, les rumeurs les plus folles courent sur eux, Louis XVI malgré sa bonne volonté, peine à faire taire les mauvaises langues. Même Nicolas se méfie de cette tête folle de Marie Antoinette qui lorsqu'elle lui confie une affaire ne dit jamais tout. Ainsi est ce pour cette nouvelle histoire ; le vicomte de Trabard a été mortellement piétiné par son cheval de nuit dans ses écuries. L'accident semble irréfutable mais le personnage intrigant, endetté, peu apprécié par ses proches, est étrange et l'accident tombe vraiment bien. Nicolas va découvrir que les péchés mignons de la reine comme le jeu l'a une nouvelle fois endettée et que sa recherche d'argent pour couvrir ces dettes l'a conduite vers d'étranges personnages comme ce Trabard. Nicolas va aussi rencontrer le comte de Cagliostro et la comtesse de la Motte, qui feront sans aucun doute les belles heures de prochains tomes.
Une enquête ponctuée de repas et de discussions avec ses amis, une petite incursion en Angleterre, quelques coups sur la tete, rien que du traditionnel pour un roman solide, écrit avec un langage chatié et parfois vieux jeu mais très reposant : on les connait ses tics de l'écrivain qui font lsa saveur de ces romans. Si vous n'aimez pas les digressions, passez votre chemin! Sinon plongez. On sent monter l'angoisse des années pré révolutionnaires, une ambiance délétère incarné ici par un ministre du budget débarqué à peine des reformes de bon sens proposées.
Un vrai plaisir de lecture!
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Il y a, comme toujours dans les aventures du commissaire le Floch, le subtil parallèle que Jean-François Parot effectue entre le XVIIIe et le XXIème siècle. Par petites touches il nous rappelle la continuité des problèmes qui opposent les classes sociales, la main-mise de la finance sur la politique, la justice à deux vitesses, etc... République ? Royauté ? Où est la différence ? La démocratie nous a-t-elle rendu aussi libres que nous le pensons, aussi maîtres de nos destins que nous croyons l'être ? On ne peut que saluer cette finesse dans l'écriture et dans le choix des sujets, tout à l'honneur du diplomate qu'il a été.

Dans ce volume intitulé "l'année du volcan" il est même question d'une éruption dont les désagréments se font sentir à des milliers de kilomètres de là. Un rapprochement de plus avec notre époque et ses dérèglements climatiques. du grand art !
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Ce n'est pas une découverte mais une relecture d'un titre acheté à sa première parution. Je ne suis pas déçu et retrouve l'ambiance particulière aux romans historiques de Jean-François Parot. Les personnages sont intéressants et le contexte historique bien mis en lumière... Trop, parfois, et ce sera mon seul reproche : quelques longueurs auraient pu être évitées. Je me suis aperçu en regardant les "nouveautés" que le personnage de Nicolas avait déjà trouvé un écrivain repreneur... Je n'ai pas donné suite, étant un peu timoré en ce qui concerne les "reprises", "à la manière de...". le héros a vécu. Son auteur est décédé, faut-il vraiment le ressusciter ou prendre prétexte de cette disparition pour créer un nouveau cycle... J'avoue ne pas avoir un avis très tranché sur la question.
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L'année du volcan n'est selon moi pas le meilleur des tomes mais, j'ai tout de même passé encore un bon moment de lecture. L'auteur, comme toujours, a su habilement mélangé intrigue policière/intrigue de cours et vie personnelle. Je note d'ailleurs que les descriptions de repas étaient, pour mon plus grand plaisir, moins nombreuses.
Nicolas, malgré son apparence naïve et “cavalier sans peur et sans reproches” a lui aussi des secrets (qui n'en sont plus pour le lecteur depuis maintenant un moment). Ces derniers se trouvent de nouveau menacés par chantage et le commissaire va devoir donner de sa personne pour les conserver bien enfouis. Il devra également sauver ceux de la royauté qui sont aussi en grand danger.
Un pointe de son acolyte bougon, d'un Semacgus arrivant à point nommé, d'un le Noir électrique et d'un Sartine mutin et le tour est joué.
Bien que le meurtre à résoudre soit lié à la royauté, c'est plus les découvertes qui en découlent qui sont intrigantes et intéressantes. On y piochera d'ailleurs des informations intéressantes sur la fausse monnaie et le recel à cette époque.

Je n'irais pas beaucoup plus loin dans mon avis, car je pense avoir noté l'essentiel. Même s'il peut se lire indépendamment, je pense qu'il est vraiment indispensable d'avoir lu ceux d'avant pour pouvoir saisir tous les liens tissés entre les personnages. Sans ça, le livre pourrait paraître un peu fade, mais en réalité, il est plein de rebondissements et on ne s'ennuie pas !

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